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Rapport de stage : Société Nephtys à Bordeaux

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Par   •  17 Novembre 2021  •  Étude de cas  •  3 679 Mots (15 Pages)  •  394 Vues

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Rapport de stage effectué du 10/05/2021 au 04/07/202

Dans la société :

CompagniE Nephtys

À bordeaux

Formation en milieu professionnel

Scénographie du festival ribambelle

Salomé (nom)

étudiante en Dnmade espace et volume événementiels

Année 2021-2022

Au Campus la Futaie

Bressuire

Remerciements

Introduction

L’entreprise et son secteur d’activité

Le secteur associatif : Culture, spectacle et activité artistique

1. Historique du secteur

2. Le secteur économique aujourd’hui

L’organisme par rapport au secteur

1. Historique de l’association

2. L'association aujourd’hui

Le cadre du stage

A. Description de la structure sociale de l’organisme

B. LE projet

Les travaux effectués et les apports du stage

A. Les travaux effectués

1. Les outils mis à ma disposition

2. Les missions du poste occupé

3. Les tâches périphériques

B. Les apports du stage

1. La vie en société

Conclusion

REMERCIEMENTS

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaît opportun de commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup appris au cours de ce stage, et qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très profitable.

Aussi, je remercie Eloïne (NOM). et Gabrielle (NOM) mes tutrices de stage qui m’ont formée et accompagnée tout au long de cette expérience professionnelle avec beaucoup de patience et de pédagogie. Enfin, je remercie l’ensemble des adhérents de la compagnie pour les conseils qu’ils ont pu me prodiguer au cours de ces deux mois.

INTRODUCTION

Du 10/05/2021 au 04/07/2022, j’ai effectué un stage au sein de la compagnie NEPHTYS, située à Bordeaux. Au cours de ce stage, j’ai pu m’intéresser au domaine de la scénographie culturelle. Plus largement, ce stage a été l’opportunité pour moi d’appréhender beaucoup de choses. Le domaine culturel étant plutôt vaste, j’ai eu la chance d’en découvrir plusieurs branches. Du théâtre à la danse, du chant à la poésie, de la peinture au dessin, de nombreuses expressions artistiques ont été réunies, afin de créer le festival. Dans ce milieu associatif, on retrouve tout de même une hiérarchie des postes, de la directrice artistique à l’ingénieur son, chaque rôle est important. Par ailleurs, la crise sanitaire a eu un impact considérable sur le monde culturel, et les artistes ont dû composer avec cette situation inédite, sans cesse déranger par de nouvelles contraintes. J’ai donc pu assister à des remaniements constants, des remises en question soudaines capable d’ébranler complètement le festival. Alors au-delà d’enrichir mes connaissances, ce stage m’a aussi permis de comprendre dans quelle mesure construire un projet, sans réelle certitude d’aboutissement. Mon stage consistait essentiellement à imaginer la scénographie de deux lieux du festival , réaliser un projet fictif de scénographie de spectacle, ainsi qu’au suivi de l’organisation, et du déroulé de cet évènement. Ma tutrice de stage étant directrice artistique, j’ai pu apprendre dans d’excellentes conditions. Ce stage a donc été une opportunité pour moi de percevoir comment une association dans un secteur culturel organise des projets, la manière dont ils sont subventionnés, mais aussi l’importance de chaque adhérents. L’élaboration de ce rapport a pour principale source les différents enseignements tirés de la pratique journalière des tâches auxquelles j’étais affectée. Enfin, les nombreux entretiens que j’ai pu avoir avec chaque bénévole des différents services de l’organisme m’ont permis de donner une cohérence à ce rapport. À Bordeaux, comme dans beaucoup de grandes villes européennes, la culture, sous des formes variées, transforme l’image de la ville. La ville n’est plus seulement faite pour se loger, travailler ou circuler, elle s’offre au regard, à la flânerie et à l’imaginaire culturel. Alors, de quelle manière les associations de petite ampleur contribue à l’avènement de la culture au sein de la ville? En vue de rendre compte de manière fidèle et analytique des deux mois passés au sein de la compagnie NEPHTYS, il apparaît logique de présenter à titre préalable l’environnement associatif du stage, à savoir le secteur culturel, puis d’envisager le cadre du stage : l’association et son fonctionnement. Enfin, il sera précisé les différentes missions et tâches que j’ai pu effectuer au sein de l’organisme, et les nombreux apports que j’ai pu en tirer. I / L’ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE DU STAGE

Le secteur associatif

1. Présentation

En 2013, on compte 1,3 million d’associations en France, dont une sur cinq déclare une activité culturelle, soit 263 400 associations. Près de 100 000 associations culturelles (37 % de l’ensemble) œuvrent dans le domaine du spectacle vivant, 65 000 dans les arts visuels et l’écriture (lieux d’exposition, ateliers et collectifs d’artistes), 50 000 dans l’animation socioculturelle, 35 000 dans le patrimoine et 15 000 dans l’enseignement artistique et culturel. Constituées de citoyens, elles œuvrent pour la transmission des cultures, et sont par excellence les lieux de la diversité culturelle, du développement de la personne et en même temps des lieux d’exercice quotidien du vivre ensemble et de la démocratie. Un acteur qui est donc essentiel mais qui pourtant, parfois, se voit limité dans ses possibilités d’action et qui est notamment contraint par un problème de plus en plus présent, celui du financement, comme nous allons le voir dans une seconde partie.

16 % des associations culturelles ont recours à l’emploi salarié et l’ensemble des associations culturelles mobilisent 3,5 millions de bénévoles. On estime à 200 000 le nombre de salariés dans les associations culturelles, soit 77 000 en équivalent temps plein, car les trois quarts d’entre eux sont employés à temps partiel, et 60 % sous contrat à durée indéterminée. Ce constat démontre que pour faire vivre la culture, il faudrait surtout être bénévole. En prenant en compte le coût de remplacement de ces bénévoles par un salarié, on estime la valeur monétaire de ce bénévolat à 1,8 milliards d’euros, ce qui dépasse de loin la valeur des dons monétaires, toutes associations confondues (1,3 milliards d’euros en 2002). » Sans bénévolat, cette monté en grade de la culture ne serait donc jamais arrivée. Pour revenir sur le secteur de Bordeaux, une campagne pour le Forum de la culture illustre totalement ce non-égard vis à vis des artistes en tout genre. Disséminées sur les panneaux d’affichage de la ville, trois panneau, où s’étalaient des questions déplacées. “La culture, ça coûte trop cher ?”, “la cuisine, c’est de la culture ?” et “Artiste, c’est un métier”?. A bordeaux, on compte un nombre total de 2871 associations dans le domaine de la culture, de la pratique d’activités artistiques, ou culturelles tandis que les artistes restent trop souvent peu (voir pas) gratifiés pour ce qu’ils apportent à la ville.

2. DÉCOUVERTE DE L’ASSOCIATION NEPHTYS`

Qui de mieux que les créatrices pour parler de leur association ? Après quelques échanges, les deux créatrices m’expliquent : « Nous somme une jeune compagnie de théâtre dont les deux directrices artistiques, Eloïne Vellaine et Gabrielle Decourt-Mesa, sont les metteuses en scènes et dramaturges. Axées sur des créations “jeune public”, nous abordons les thématiques du genre et de l’égalité homme/femme au travers de nos pièces. Nous souhaitons sensibiliser et questionner notre public sur ces thématiques sociétales importantes. » Les deux jeunes femmes sont étudiantes en Master Expérimentations et Recherches dans les Arts de

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