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nt la femme dans ses droits, qui mène un combat sans merci contre la misère qui frappe un trop grand nombre de ses sujets, qui assoit les bases d’une croissance réelle en modernisant l’infrastructure du pays et qui veut restaurer la dignité des laissés-pour-compte. Il trace de jour en jour les contours d’un Maroc nouveau, initie le développement des régions et se bat pour que l’administration territoriale soit au service des citoyens. Des challenges immenses engagés avec courage, brio et tact dans un pays où les conservatismes sont tenaces, les résistances voilées mais réelles, les élites clinquantes mais défaillantes et les défis abyssaux.

«M6mania»

Ce n’est donc pas un secret si onze ans après, le roi est toujours aussi populaire auprès de ses sujets. Un état de grâce qui confine à «la M6mania» comme le prouve l’engouement des citoyens pour les portraits du Souverain, en tenue décontractée ou en famille. Car, une des premières révolutions que Mohammed VI a introduites, a bel et bien été d’avoir mis fin à la notion de «harem» et d’avoir souelvé la chape qui couvrait la vie privée du palais en associant son peuple à son mariage, en partageant avec lui la joie de la naissance du Prince Moulay Hassan et de Lalla Khadija et en ne faisant aucunement mystère de ses hobbys, notamment sa passion pour la mer, les sports nautiques, la chasse, les belles voitures et la peinture dont il est un fervent connaisseur. Ce roi qui, parfois, se rebelle contre le protocole strict du palais n’hésite pas à prendre des bains de foule, à sillonner le Maroc à la rencontre de ses sujets, notamment les plus démunis et les plus enclavés. Au fil des années, les gouverneurs et les walis ont compris à travers les coups de colère du roi l’exigence irréductible de Mohammed VI pour l’administration territoriale. Les fonctionnaires de l’Etat doivent être au service des citoyens et non avides de leurs propres intérêts personnels. Le dernier épisode qui a eu pour théâtre la ville d’Al Hoceima donne la mesure de la fermeté royale. Au fil des ans se dégagent désormais les grands traits du projet de société de Mohammed VI : un pays respectueux de son identité mais ouvert sur le monde et la modernité, un Etat fort qui reconnaît les torts du passé et qui s’inscrit désormais dans une logique de respect de la loi et du droit, une culture de gouvernance qui respecte la dignité du citoyen, des espaces de liberté qui s’élargissent progressivement et un Islam tolérant et tempéré. Ces fondamentaux forment désormais les fondations sur lesquelles se construit la modernité marocaine. L’économie et le social en sont les aspects les plus visibles. Sur le plan du développement économique, l’effort de modernisation est sans précédent. Il est visible à l’œil nu : ports, autoroutes, aéroports, zones touristiques, plate-formes industrielles et logistiques, villes nouvelles, désenclavement rural, énergies renouvelables, offshoring… Le Maroc est un chantier ouvert offrant aux investisseurs nationaux ou étrangers des opportunités réelles. Sur le plan social, c’est un changement total qui est en cours. Malgré toutes les critiques, l’INDH a introduit un nouveau mode opératoire qui révolutionne les mentalités en incitant les couches exclues à chercher et trouver les moyens de se sortir de la misère. Il ne s’agit pas de simples pansements sociaux mais de véritables programmes qui challengent autorités locales, société civile et citoyens. Il s’agit d’une dynamique qui transformera de fond en comble la société marocaine. La culture est également un autre aspect de la modernité en cours : un foisonnement de talents, des expressions artistiques variées et des médias libéralisés (radios privées, presse écrite indépendante…). En somme, des ingrédients pour une mutation profonde du pays. Dans ce processus en cours, des forces restent cependant en marge de cette dynamique globale : le personnel de l’administration, réticent à toute réforme, l’administration territoriale qui garde les séquelles de l’ère Basri, une classe politique vieillissante complètement déphasée par rapport aux attentes du roi et des Marocains, une élite offshore qui a démissionné de son rôle….Autant d’hypothèques qui pèsent sur la marche du pays. Mais pas question de baisser les bras car au vu des défis relevés lors de la première décennie du règne de Mohammed VI, rien n’interdit de croire que cette deuxième décennie dont on fête la première année ne porte en elle les réformes qui restent à parachever pour asseoir définitivement le Maroc sur les rails de la modernité.

Abdelkhalek Zyne

Quel bilan en politique étrangère ?

La politique étrangère du pays vise l’instauration de l’unité maghrébine,

la solidarité avec le monde arabe et

la défense de la cause palestinienne.

La politique étrangère marocaine sous l’impulsion du Roi Mohammed VI a connu durant la période (1999-2010) une continuité des principes fondamentaux établis depuis l’indépendance, et des novations. Les grands principes de politique étrangère établis depuis l’indépendance portent sur l’instauration de la paix et de la sécurité sur le plan mondial, la résolution des conflits par des voies pacifiques, le respect du droit international. Plus particulièrement, la politique étrangère du pays vise l’instauration de l’unité maghrébine, la solidarité avec le monde arabe et la défense de la cause palestinienne. Des liens privilégiés ont été établis avec l’Europe et les Etats-Unis d’Amérique, avec un intérêt particulier pour l’Afrique sub-saharienne. La politique étrangère du Maroc a toujours pris en compte le développement économique du pays dans ses relations avec l’étranger. Enfin, depuis 1975, la question du Sahara a pris une place incontournable dans la politique étrangère du pays. Depuis son accession au Trône en 1999, le Roi Mohammed VI s’est inscrit dans la continuité avec cependant des novations. C’est ainsi qu’il n’a cessé de militer à la consolidation de l’Union du Maghreb Arabe, appelant le voisin algérien à normaliser ses relations avec le Maroc et à ouvrir la frontière terrestre avec lui. Concernant le monde arabe, le Roi Mohammed VI, tout en continuant à soutenir les initiatives arabes, a employé dans ses déclarations et communiqués un franc-parler qui était inusité par le passé. Il n’a pas hésité à ne pas participer personnellement à des Sommets Arabes lorsqu’il a jugé les conditions défavorables. Concernant le conflit israélo-palestinien, les données ont changé. Le conflit est si lourd que même les grandes puissances (Etats-Unis, Europe, Russie) n’ont pas réussi à le résoudre. Aussi, le Maroc depuis une dizaine d’années ne joue plus le rôle essentiel qu’il jouait dans cette question du temps du Feu Le Roi Hassan II. Cependant, le Roi Mohammed VI, qui a gardé la présidence du Comité Al Qods, continue à aider politiquement et matériellement la cause palestinienne. Le Roi Mohammed VI n’a cessé également de condamner les atteintes d’Israël à l’arabité d’Al Qods. De même qu’il a créé un Fonds «Bait El Mal Al Qods» pour promouvoir des investissements dans la ville sainte.

Un statut privilégié

Concernant les liens avec l’Europe, le Roi Mohammed VI n’a cessé de développer les relations avec ce continent, et plus particulièrement avec nos voisins immédiats l’Espagne et la France. En l’an 2000, il a lancé un appel à l’Union européenne pour un statut qui soit «plus que l’association et moins que l’adhésion». En Octobre 2008, cet appel a été exaucé par l’Union européenne qui a conclu avec le Maroc le «Statut avancé». Le Maroc est le seul pays du sud de la Méditerranée à avoir accédé à ce statut. Ce statut répond, entre autres, aux réformes faites par le Maroc concernant le statut de la femme, l’amélioration de l’environnement des affaires, et les progrès réalisés en matière de droits de l’Homme. L’objectif de l’Union européenne est d’accompagner la dynamique endogène du Maroc, et d’accélérer le mouvement de partenariat. Ce statut avancé est une feuille de route ayant pour objectif la convergence des référentiels et à terme, l’accès libre des biens et services marocains au marché unique européen. Le statut avancé renforce également le dialogue politique entre le Maroc et l’Union européenne, et permet au Maroc de participer aux programmes européens en matière économique, scientifique, sociale et culturelle. Le Maroc peut espérer également une aide financière accrue à partir de 2013 dans le cadre du nouveau budget de l’Union européenne. La concrétisation de ce statut a été marquée avec éclat par le premier Sommet Maroc-Union Européenne qui s’est tenu à Grenade les 6 et 7 Mars 2010.

Pour ce qui est des Etats-Unis, là aussi des résultats concrets ont été obtenus par la signature de l’accord de libre-échange avec le Maroc, qui est le seul pays d’Afrique du Nord à l’avoir obtenu. Cet accord mis en vigueur le 1er janvier 2006, ouvre des perspectives intéressantes en matière d’échanges et d’investissements. Certes le bilan est assez maigre actuellement, et des efforts importants doivent être entrepris par le Maroc pour stimuler les exportations sur ce marché immense, et pour attirer les investissements américains dans notre pays. Grâce à ses bonnes relations avec les Etats-Unis, le Maroc a également obtenu

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