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tout ces sacrifices que j'ai pus faire, je subit encore « l'indifférence des autres »[3] j'avais pourtant atteint un poids de 40 kg mais paradoxalement « je suis triste à mourir et j'ai même honte de mon corps »[4]. J'ai perdue le contrôle de mon corps « je suis malade, je l'admet enfin »[5] , il ne me reste plus que la peau sur les os et ça fait mal, « je crois dominer mon cerveau mais c'est lui qui me domine »[6], ce maudit serpent, « mon ennemie intime »[7], me dicte mes actes, me pousse à ne rien manger :« ne mange pas »[8].

L'omniprésence de la maladie dans mon quotidien conduit à une baisse importante de mes résultats scolaires et à une dépression, ce qui pousse le docteur Rigaud à me prescrire des antidépresseurs, des anxiolytiques et un arrêt de scolarité.

27 Juin 2005, la sonde, Gastounet entre dans ma vie pour me permettre de retrouver un apport calorique normal, mais le serpent était toujours là à me dicter mon comportement : « pourquoi avalait 2000 calories de ce liquide imbuvable quand tu peux manger du chocolat ? Vide ces poches, jette-les »[9], ce fut ainsi que je suis passé d'une anorexie restrictive à une anorexie compulsive, la boulimique.

Ma vie était dorénavant guidé par mes troubles du comportement alimentaire, qui me pousseront même à commettre un vol dans une bijouterie, comportement qui déçu énormément mes parents, je cherche à expliquer mon comportement mais n'y arrive pas mais ce que je sais c'est que :« je ressens une vraie souffrance en moi mais le pourquoi de cette souffrance je n'arrive pas à l'exprimer »[10]. Je mené une vie d'enfer à mes parents, ils ont décidés de m'hospitaliser dans un centre pour anorexique dans lequel je fis la rencontre de Cécile une anorexique, « une amie de maladie »[11] qui mourra de crise boulimique de flans au caramel à répétition, ce fut un véritable choc pour moi et je décide de tout faire pour guérir pour elle.

Ce séjour de sept semaines à l'hôpital me permit de saisir, avec l'aide de ma psychologue et du docteur Rigaud, les causes de cette maladie : la décès de mon arrière grand mère maternelle avant ma naissance, maman déprime et me prive d'amour que je réclame à longueur de temps, la mort, en 2002, de mon arrière grand-mère paternelle que j'adorais et chez laquelle on se réunissait tout les dimanches, la naissance de ma petite sœur qui me conduis au sous-sol, isolé du reste de la famille, la recherche d'apparence pour plaire à mon père, le refus d'accepter ma féminité ,et selon eux, j'irai bien mieux quand je serai capable d'avoir un relation sentimentale.

J'ai enfin l'autorisation de sortir mais je suis loin d'être guérie... Me croyant assez forte pour résister aux crises de boulimie, c'est tout le contraire qui se produit :« la nourriture a pris le pouvoir sur moi »[12].

Les vacances dans le sud ont été un véritable tournant dans ma maladie, vingt-cinq jours d'abstinence de crise, je revis, « je suis amoureuse de la vie, je me sens si vivante »[13]. Aujourd'hui guérie je revis, « je commence à m'aimer et je hais les serpents »[14] j'arrive,avec du recul, à mettre des mots sur ma maladie et à en comprendre les causes, j'ai conscience que j'ai fait subir un véritable calvaire à toute ma famille, « j'étais le tyran de la famille »[15] et je vous en demande pardon et merci pour tout.

Le récit s'articule en dix chapitres, dans lesquels on y retrouve le développement chronologique de la maladie que l'on peut partager en quatre grandes phases :

Le contexte, les causes du régime

L'anorexie répressive, la sonde naso-gastrique, l'hospitalisation

L'anorexie compulsive, la boulimie,

La Guérison, l'espoir, la morale de l'histoire et la dénonciation de l'influence des médias

Au début du livre, on a face à nous une Justine toute jeune qui a à peine quatorze ans, en novembre 2003, et qui est déjà est obnubilée par son corps et qui décide d'entamer un régime, qui est long d'imaginer que se sera une véritable descente au enfer. Tout au long de l'histoire Justine grandit, elle combat la maladie, on la suit dans sa guérison, jusqu'à son dix-septième anniversaire. L'histoire dure ainsi trois ans, trois années durant lesquelles on a suivit jour après jour Justine dans sa guerre contre le serpent.

Le thème de cet ouvrage est l'anorexie dans la mesure où ce récit est un témoignage, on est plongé dans la vie d'une jeune anorexique qui se bat jour après jour pour combattre la maladie et survivre. L'ouvrage nous permet ainsi de mieux connaitre cette maladie, d'en découvrir toutes les conséquences, souvent ignorées du grand public.

L'anorexie est un trouble du comportement alimentaire dans lequel l'adolescent se sert parfois de la maîtrise de son corps car elle ne parvient à maîtriser les relations avec son entourage, notamment sa famille.

L'anorexie est parfois le compromis que trouve la personne face à un conflit qu'elle ne parvient à résoudre: manque d'amour parentale, chagrin d'amour, deuil. Elle s'accompagne d'une faible estime en soi: les anorexiques recherchent un dépassement de soi, sont souvent brillants, bons en classe. Mais ce peut être aussi la conséquence d'un simple régime quand l'obsession de maigrir devient incontrôlable.

Les personnages principaux de l'histoire sont :

Justine, auteur du récit, anorexique à quatorze, elle est obnubilé par son poids, son apparence et entame un régime pour être aimer des autres mais de kilos envolés de tailles diminuées elle n'a pu s’arrêter. Elle raconte comment elle a du lutter contre le serpent pour pouvoir sortir de cette maladie et s'exclame : « Ouf, qu'est-ce que c'était dur ! »[16]

Mère, avec qui Justine ne s'entend pas très bien, et qui a subit étant enceinte de Justine « la mort de sa propre mère »[17], elle en a été troublé, malheureuse, déprimée et n'a pu apporter par la suite l'amour dont Justine avait besoin et qu'elle réclamé tant, « dont elle était tant avide »[18]

Père, « papa gâteau, il m'apportait la tendresse qui me manquait et l'admiration que j'éprouvais pour lui était sans bornes»[19]. Justine le perçoit comme un héros jusqu'au jour ou il décida d’arrêter le vélo, ce jour là tout ces repère se sont effondrer :« c'est comme sil m'avait annoncer : tu n'auras jamais plus de mari ! »[20]

Clotilde, « Je la trouve belle, et elle l'est, je me trouve moche, rien n'y fait »[21]

« Cette sœur-meilleure amie-mère-psychologue »[22],

Jeanne, « Quand tu seras morte, Justine, je t'aimerai encore »[23].

« Le bébé m'a donc virée de ma chambre […] je ressent le sentiment d’être le rejetée hors du cercle familial »[24]

Docteur Rigand, « Petit et grisonnant. Il n'a pas l'air imposant […] tu fais de l'anorexie mentale[...] Ma première claque. Anorexique, je ne voulais pas l'entendre. » [25].« Je ne l'aime toujours pas.[...] Il est provocateur avec Justine : « Mais comme tu es moche, tu n'as que la peau sur les os, on croirait u squelette ambulant »[26]. « Un petit bonhomme grisonnant peut-il me rendre le bonheur perdu ? »[27].

La psychologue, « spécialiste de l'annorexie, une femme formidable, forte et gaie. Elle me fait rire, j'adore ses consultations […] cette femme était la seule personne avec qui je pouvais parler […] elle était une confidente neuve, simple, ouverte et je pouvais dire ce que je voulais […] il n'y avait qu'elle pour me comprendre »[28].

Cécile,

Les personnages important mais qui une bréve apparition dans l'histoire ;

Le Grand-père, un ancien cycliste, Justine l'aime beaucoup, Il ne comprend pas bien ce qui lui arrive mais il fait son maximum pour l'aider.

La Grand-mère paternelle, « Elle a toujours représenté pour moi la vraie beauté naturelle. J'aurais voulu lui ressembler au même âge. Et c'était la seule à me défendre »[29].« Ma grand-mère me prépare ses fabuleux rognons au madére […] son gateau au vin blanc recouvert de nutella »[30]

La grand-mère matenelle, morte avant la naissance de justine, sa mére en déprima ce qui l'empécha de donnée tous l'amour dont ellle avait besoin a justine.

Catherine, arriére grand-mère paternelle, « est morte le 22 février 2002, je l'adorais » tous les dimanches, « c'était notre point de ralliement »[31].

La tante, « ma tante est souvent mon premier refuge […] je sais qu'elle ne me juge pas »[32] .

Julie, la meilleure amie, « nous partagions tout depuis la maternelle […] nous étions un petit couple de copines qui nous disions tout »[33]

Paule

Maman universelle

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