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La Pjilosophie

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c'est qu'ils vendent cet art à des hommes qui ont besoin de parler en public soit dans le cadre politique soit dans le cadre judiciaire.

■Les religieux. Du point de vue religieux, la vérité est révélée par un être transcendant (qui est au dessus de nous). Tandis que le travail du philosophe c'est au contraire de chercher la vérité en chacun d'entre nous. Il s'agit de prendre conscience qu'on est ignorant mais que l'on peut savoir (la maïeutique = l'art d'accoucher, on accouche l'âme par soi-même).

Les philosophes ont aussi des alliés parmi les scientifiques dont la plupart sont aussi des philosophes (Descartes, Pascal) pourtant même les scientifiques ont tendance à juger avec mépris, avec dédain la philosophie car elle n'aurait pas d'utilité précise.

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1.Les rapports entre la valeur et l'utilité.

Tout d'abord, l'auteur semble partir de l'opinion commune selon laquelle on mesure la valeur de quelque chose à son utilité. Dans ce cas, on estime qu'il est normal de la désirer. Pourtant cet opinion ne semble pas fondé. L'expérience de l'art et de l'amour montre au contraire des rapports plus complexes entre la valeur et l'utilité. L'artiste n'a pas de statut social jusqu'au 19ème siècle. On ne lui reconnaît pas une valeur particulière dans la société parce qu'on juge qu'il ne produit rien pour le bien public. Cependant c'est cette inutilité même qui fait la valeur de la création artistique. L’œuvre d'art n'a pas pour but de produire quelque chose, le simple fait d'exister suffit. De même le sentiment amoureux ne cherche pas l'utilité mais au contraire il la fuit car la découverte que l'être aimé m'aime parce que c'est utile pour sa carrière ou pour sa fortune suffit à détruire toute valeur du sentiment amoureux. La beauté de l'amour c'est qu'on aime pour rien, pour aucune raison.

Est-ce le cas pour la philosophie ?

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1.Le travail de la philosophie.

Le travail, labeur* > efforts sur soi => accepter son ignorance

> efforts sur les autres => convaincre

■Tout cela dans le but d'apprendre à vivre = se préparer au bonheur.

La philosophie n'est pas une activité théorique (méditation, spéculation), c'est d'abord une activité pratique. Une activité dont le but est d'apprendre à vivre au quotidien. En effet, celui qui subit les aléas de l'existence a peu de chances d'être heureux. Et parfois même, il n'a même pas conscience de ce qu'est le bonheur car il est ignorant. Ainsi l'ignorance doit être dépassée par un travail sur soi . Pour Socrate, il s'agit d'abord de chercher en soi les moyens d'atteindre la vérité « Connais-toi toi-même » est un appel à chaque homme pour qu'il fasse l'effort sur lui. En effet, Socrate affirme que : « La seule chose que je sais est que je ne sais rien ». La philosophie exige un travail ingrat mais nécessaire (ce qui ne peut pas ne pas être) > il est aussi nécessaire de philosopher que de respirer pour vivre. A partir du moment où tout être humain aspire au bonheur, il lui est nécessaire d'apprendre pour se préparer à être heureux. C'est le travail de la philosophie de préparer le bonheur.

Exercices de compréhension :

travail (- gain) = labeur (- impression d'aucun gain) : difficulté, fatigante, ennuyeuse > répétitif, angoissante > fatigue psychologique (stress), pénible, ingrat = pas de gain.

Contrainte = source de liberté

Travail = contrainte. Une contrainte est une obligation contre laquelle je ne peux rien.

■obéir à des ordres (la volonté d'un autre) → aliénation

■respecter des délais, des horaires (soumission au temps)

■faire des efforts physiques (déformation du corps)

Travail = libertés

■obéir à des ordres → discipline, ordre → actif → liberté = initiative

■faire des efforts physiques → acquérir un savoir-faire, forme physique, apprentissage de l'hygiène.

La notion de travail permet de comprendre que derrière les contraintes il peut y avoir des libertés. Contraindre sa volonté, c'est respecter un ordre, une discipline qui me permet ensuite de créer (musicien). Contraindre à se soumettre au temps, c'est apprendre à gérer son temps, à s'organiser et ensuite d'être libre de faire ce qu'on veut. Contraindre son corps, le soumettre à des exercices, cela permet d'acquérir un savoir-faire, une santé et une hygiène qui vont lui permettent de profiter pleinement de son corps.

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1.Chacun est philosophe

A partir du moment où on se pose la question du bonheur, ce que tout homme fait un jour ou l'autre, on devient philosophe. Au sens où on est obligé de dépasser une situation pour chercher le bonheur.

On ne peut pas être libre si on se contente de penser ce que pense les autres (opinion → opiner) car dans ce cas, il est impossible de créer quelque chose d'original. Ainsi, philosopher c'est aller contre l'opinion pour produire une pensée originale.

Faut-il pour autant rejeter les livres de philosophie ? Non, à condition de ne pas utiliser ces livres comme des substitues à la pensée mais comme un soutiens, une aide, un éclairage. En effet, les grands philosophes sont utiles car ils nous montrent qu'une pensée originale est possible. Et que chacun d'entre nous, s'il accepte de faire des efforts, peut créer et apporter quelque chose dans le dialogue et dans le progrès des idées.

Bilan première partie :

Nous avons vu que la philosophie, c'est d'abord un acte volontaire de la pensée. C'est une recherche sur soi et sur les autres qui doit nous mener au bonheur. Même si elle représente une contrainte, la philosophie est nécessaire car elle nous rends libres de penser par nous même. Pourquoi, malgré cela, les philosophes ne sont-ils pas pris au sérieux ?

1.Les philosophes sont-ils des hommes sérieux ?

Dès l'Antiquité, les philosophes sont traités avec mépris et on juge leur comportement peu sérieux. La plupart vont nus pieds, sont sales, certains ont même des comportements choquant (Diogène le Cynique). Un tel philosophe peut avoir une apparence marginale, un comportement marginal, mais une démarche, une interrogation sérieuse. Un autre philosophe est emblématique de cette confusion entre l'apparence et la réflexion chez un philosophe. Thalès de Milet (-625 -546), philosophe présocratique, a une conception du monde (cosmogonie différent de la philosophie = discours rationnel) fondée sur des mythes mais pas encore un discours rationnel.

Thalès est l'exemple même de l'intellectuel qui apparaît aux autres comme un excentrique mais qui en réalité a une démarche bien définie, bien précise. Dans le texte de Platon, Socrate rappelle une anecdote qui concerne Thalès. Il décrit un homme moqué par ses contemporains parce qu'il avait l'habitude de « regarder en l'air » sans faire attention à ce qu'il se passait au « niveau du sol ». On pourrait y voir l'exemple du penseur dans sa « tour d'ivoire » incapable de saisir la réalité du monde qui l'entour. Mais aussi un homme qui refuse le contact avec ses semblables (penseur misanthrope). Or derrière cette description, il y a une toute autre conception de la philosophie. Ce n'est pas des hommes qu'il faut s'éloigner pour Platon mais de ce que nous appelons la « réalité ». Thalès ne regarde pas au sol ce qui veut dire symboliquement qu'il ne s'intéresse pas au niveau le plus bas de la vérité. Par contre il fixe le ciel ce qui indique symboliquement que son esprit est sans cesse dirigé vers une connaissance supérieure : la vraie réalité. Bref Thalès néglige les connaissances ordinaires parce qu'elles sont trompeuses et ignorantes de la vraie réalité, il s’appuie sur des connaissances théoriques (théoria, contempler). Pourquoi les connaissances théoriques sont-elles supérieures ? Parce qu'elles contiennent l'essence (la définition réelle) des choses en opposition à l'apparence.

Le

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