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Le Bonheur Désespérément

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e bonheur intéresse tout le monde!

Il cite quelques philosophes appuyant son avis. Par exemple:

Platon dit:

« N'est il pas vrai que nous autres hommes nous désirons tous être heureux ? »

Ou encore :

« Qui en effet ne désire être heureux ? » On a aussi Blaise Pascal, qui a dit dans son œuvre les «Pensées» je cite:

« Tous les hommes recherchent d'être heureux ; cela est sans exception.. c'est le motif de toutes les actions de tous les hommes jusqu'à celui qui se pend... ».

Comment pouvez-vous expliquer que celui qui se pend recherche le bonheur aussi?S'il se pend c'est pour échapper au malheur et s'échapper au malheur c'est se rapprocher d'un certains bonheur. C'est assez radical , si vous êtes malheureux ne chercher pas le bonheur en vous suicidant pitié .Depuis que les Grecs ont inventé le mot et le concept philosophia tout le monde sait que le bonheur est le sujet principal dont traite tous les philosophes, c'est même le plus important et c'est le thème qui perdure le plus. Pour cette raison, le bonheur est l’un des thèmes privilégiés de la philosophie, depuis les Grecs (Socrate, Platon, Épicure, Aristote) jusqu’à Kant, Spinoza, Diderot, Descartes, Montaigne ...Le bonheur est donc « la chose du monde la mieux partagée!»

Mais Sponville a beaucoup été critiqué par ses contemporains.

Le bonheur appartient depuis si longtemps à la tradition philosophique que la plupart des philosophes contemporains, à savoir ceux du 20ème siècle, l'ont complètement laissé tomber, comme si le bonheur n'intéressait plus personne, ils n'en parlaient plus. Donc le fait que Sponville parle de bonheur a surpris ses contemporains, notamment avec son premier livre « traité du désespoir et de la béatitude» . On disait qu'il renouait avec des notions archaïque, dépassées, qu'il philosophait comme on ne le faisait il y a des siècles etc , il avait quelques siècles de retard. Ces personnes qui le critiquait de traités de sujet trop ancien, lui reprocherons plus tard de «surfer» sur la mode! Il a rencontré un succès en publiant son premier livre en janvier 1984, alors qu'il semblait être dépassé, avec quelques siècle de retard, il semble qu'en fait il eu 10 ans d'avance! Selon lui, on ne finira jamais d'explorer la philosophie. Il a décidé de philosopher comme le faisait les Grecs de l'ancien temps. Il voulait renouer avec cette vieille philosophie, c'est-à-dire la question du bonheur, de la vie bonne et de la sagesse. Non pas pour se rendre intéressant en faisant le contraire de ses contemporains mais pour faire comme les maîtres qu'il admire, Spinoza , Descartes, ou des contemporains comme Marcel Conche ou Louis Althusser ( son ancien professeur).

"Le bonheur, désespérément" est un texte d’une conférence-débat qu’il a prononcée en 1999.

*Définition de la philosophie:

La philosophie, étymologiquement, composé de(demander à Aurélie de quoi est composé philosophie) φιλεῖν, «aimer» et σοφία, «la sagesse, le savoir», c'est-à-dire littéralement: «l'amour de la sagesse» , la quête de la sagesse. Cette sagesse nous aide à connaître le bonheur; Si la philosophie ne nous aide pas à être heureux ou moins malheureux , à quoi bon la philosophie?

Une question qui revient souvent et dont on a du mal à répondre est: «qu'est-ce que la philosophie?».

André Comte-Sponville s'est inspiré d'une définition d’Épicure ( Épicure => philosophe grec du 3-2 A.C.N ). Épicure définit la philosophie comme étant une activité qui , par des des discours et des raisonnement nous procure la vie heureuse. André Comte-Sponville aime tout dans cette définition mais il met une certaine retenue à ce que dit Épicure. Il dirait plutôt que la philosophie tende à nous procurer la vie heureuse, et non pas qu'elle nous procure, il met une retenue dans l'optimisme grec.Donc la définition de Sponville serait: la philosophie est une pratique discursive ( elle procède par des discours et des raisonnements) qui a la vie pour objet, la raison pour moyen et le bonheur pour but.

Le but de la philosophie est donc le bonheur ou plutôt la sagesse, car la sagesse se reconnaît au bonheur. Parce que si le sage est heureux ce n'est pas n'importe comment et à n'importe quel prix.

Il prend l'exemple du divertissements ou de la drogue. Imaginons que les médecins inventent une pilule servant antidépresseur, euphorisant appelé la pilule du bonheur, qu'on prendrait chaque matin pour se retrouver en permanence dans un état de bien être. Nous voudrions à mon avis tous y goûter n'est-ce pas? Mais on ne peut pas appeler sagesse ce bonheur qui nous est procuré par un médicament. Ni le bonheur procurer par mensonges, illusions, divertissement! Le bonheur que les grecs appellent sagesse, le but de la philosophie, c'est un bonheur qui s’obtiendrait dans par la vérité: un bonheur vrai.

La sagesse c'est le bonheur dans la vérité! C'est la béatitude c'est le bonheur du sage par opposition à nos petits bonheurs souvent illusoires, que l'on obtient avec de l'alcool , de la drogue, d'illusion de mauvaise foi ...

Le bonheur qu'on décrit là, c'est la béatitude c'est le bonheur du sage par opposition à notre bonheur, nous qui ne sommes pas des sages, et que nos bonheurs sont nourris par l'alcool etc, mais Sponville, dit que même si c'est pas le vrai bonheur on ne peut pas s'en passer. Mais ce bonheur n'est en aucun cas la sagesse, car comme on l'a dit plus haut la sagesse c'est un bonheur vrai!

Mais le bonheur n'est pas la norme.

Le but c'est ce qu'on obtiendra, et la norme c'est comment on y arrive, le chemin pour arriver au but.

Comment on y arrive?

Tout d'abord il ne faut pas pensé à une idée qui vous rende heureux pour obtenir le bonheur. Car si on fait ça la philosophie se rapprocherait de la méthode Coué( qui sait ce qu'est le principe de cette méthode? Choisir quelqu'un qui sait) => c'est le fait de penser positif pour bien vivre ) et souvent ces idées qui nous plaisent et nous rendent apparemment heureux sont illusoires! Et c'est ce qu'on a dit plus haut, que nous, ceux qui sommes pas sage, nous ressentons le bonheur grâce à des illusions, mais ce n'est pas sa le vrai bonheur, la sagesse. Il faut penser une idée vraie. Donc la norme de la philosophie c'est la vérité . Et à partir de cette idée vraie, même triste ou angoissante il faut qu'on trouve un maximum de bonheur possible. Sponville dit « mieux vaut une vraie tristesse, qu'une fausse joie». Par exemple les stoïciens, s'ils voyaient leur maison brûler, ils se disaient : « je suis heureux, parce que je suis en vie ».

Qui penserais comme les stoïciens? Qui préfère une fausse joie à une vraie tristesse? Eh bien ceux qui ont levé le doigt, Sponville vous n’êtes pas des philosophes! Parce que le philosophe, doit préférer la vérité face au bonheur! Car il est important de pas mentir, et de ne pas se mentir a soi-même.

Cette sagesse, la sagesse des philosophes grecs reste un idéal que peu d’hommes peuvent atteindre.Il va ensuite nous parler du bonheur en trois temps.

*Résumé de cette partie: -Le bonheur est un des plus vieux sujet de la philosophie, en effet depuis que les Grecs ont inventé la philosophie la quête du bonheur est une de leur question-le bonheur est le but de la philosophie, c'est pourquoi il est nécessaire de philosopher- mais on arrive, au vrai bonheur, à la sage, au bonheur que connaisse les sages, par la vérité! Le bonheur que l'on obtient par illusion n'est pas recommandé, même se on ne peut s'en passer.

3. le bonheur manqué, ou les pièges de l'espérance.

Dans un premier temps il va essayer de comprendre pourquoi nous ne sommes pas heureux ou très rarement.André pose la question: est-ce que la sagesse est nécessaire? Et il répond à cela: oui car nous ne sommes pas heureux!Il reprend une phrase de Camus qui dit: « les hommes meurent, et ils ne sont pas heureux ». c'est donc pour cela que la sagesse est nécessaire.

Si nous ne mourrions pas, même sans être heureux on se dirait qu'on a le temps de trouver le bonheur, qu'il finira bien par venir un jour. Et si nous étions vraiment heureux maintenant, on se dirait «je peux mourir aujourd'hui je partirai heureux», on accepterai de mourir. Dans ces deux cas, notre vie serait acceptable, car nous serions heureux sans être immortel ou immortel sans être heureux.

Mais ce n'est pas le cas. Excusez moi de vous déprimer mais on est mortel! Et être en même temps malheureux ou se juger malheureux et mortel c'est déprimant. C'est donc pour cela qu'il est nécessaire de devenir un peu plus sage et de philosopher.

Nous ne sommes pas heureux, pas assez ou trop rarement. C'est le point de départ de Sponville.

*pourquoi sommes-nous malheureux?

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