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Le Mariage De Figaro

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re, il n’est pas adapté, disproportionné, il y aura encore plus de tensions et donc, des conséquences physiologiques et psychologiques. On peut donc affirmer que le stress, c'est l'ensemble des réactions de l'organisme (positives ou négatives) à une demande d'adaptation.

Il faut savoir que le stress existe depuis très longtemps déjà. Les humains ont toujours dû faire face à des situations déstabilisantes et qui provoquent un déséquilibre. Aujourd’hui, nous connaissons ces nombreuses situations. Ce sont par exemple, nos inquiétudes concernant notre avenir économique, la vieillesse, la santé, le décès d’une personne proche, etc. La plupart du temps, nous nous contentons d’essayer de résoudre le problème sans essayer de savoir d’où il vient.

L’homme va donc percevoir les demandes de son environnement, les traiter, et tenter de réagir à ces dernières par le biais d’une gamme de comportements innés et acquis qui constitue un « potentiel personnel » de réponse, potentiel pouvant différer grandement d’une personne à l’autre. La plupart des chercheurs s’intéressant au stress s’accordent à dire que le stress a un rôle à jouer dans ce potentiel personnel de réponse. Cependant, c’est au niveau de la nature de ce rôle que les scientifiques n’ont pas trouvé d’accords.

Le stress pouvait avoir comme cause une excitation émotionnelle. Ainsi la non-spécificité serait due à des stimuli présentant un point commun qu’est l’émotion. Nous verrons par la suite que cette non-spécificité peut en effet être remise en doute, de même que le lien unique entre le stress et l’émotion.

Clinique[modifier]

Le stress est l'élément qui provoque un ensemble de réactions physiologiques (sueurs, accélération du cœur et de la respiration) et psychologiques (inquiétude, troubles du sommeil) qui se manifestent lorsqu'une personne est soumise à un changement de situation.

Plus simplement, le stress c’est une sensation que l’on éprouve lorsque l’on est confronté à une situation à laquelle on ne croit pas pouvoir faire face correctement. Il provoque un sentiment de malaise. C’est comme un réflexe de l’organisme qui agit contre les agressions extérieures. Cela va déclencher un ensemble de réactions nerveuses et hormonales.

Le stress peut permettre une mobilisation des forces physiques et mentales. Par exemple, l'élévation du rythme cardiaque et respiratoire (dû notamment à une décharge d'adrénaline) permet de mieux oxygéner les muscles ; c'est une réaction animale (préparation à la fuite ou au combat face à un danger). Mais il peut aussi faire perdre les moyens et nuire à l'action ; il s'agit probablement d'une autre réaction animale (camouflage impliquant l'immobilité).

Mais cette situation épuise l'organisme. Une situation prolongée de stress entraîne une fatigue et favorise l'apparition de maladies, notamment cardio-vasculaires ; le stress au travail est une des premières cause d'arrêt-maladie (surmenage, on parle parfois de burnout ou syndrome d'épuisement professionnel pour désigner une usure extrême au travail).

Les causes du stress[modifier]

On a l'habitude d'associer le stress à des situations créées par des relations humaines (passage d'un examen, conflit interpersonnel...) mais ce syndrome se manifeste pour tout changement : voyage (choc culturel, décalage horaire), changement climatique (par exemple lorsque l'on sort dans le froid), événement professionnel (licenciement, nouveau travail, changement d'équipe, changement d'école), événement familial ou sentimental (déménagement, mariage, divorce, naissance, décès, nouvelle rencontre, dispute), changement corporel (adolescence, ménopause)...

Un concept de laboratoire[modifier]

La peur engendre la réaction émotive de l’amygdale, assez sommaire, qui se limiterait aux options de fuite ou de combat. L'inhibition de l'action peut être le facteur déclenchant de désordres neuro-psycho-immulogiques prolongés conduisant à des pathologies multiples, qui pour l’instant n’ont aucune spécificité.

Mais le dogme fuite/combat comme solution à la confrontation en cas de peur est-il juste ? La trilogie anglosaxone fright/flight/fight que l’on pourrait transcrire en français par frayeur/fuite/affrontement serait l’unique réaction biologique de l’animal en situation de stress ou devant un stimulus menaçant. Comme son nom semble l’y prédestiner, Laborit fut avant tout un génie de Laboratoire. Son expérimentation se réalise avec des rats d’élevage enfermés dans des cages, ce qui est loin de lacondition de l’animal sauvage dans la nature. Si pour la santé/survie d’un animal en cage (ou d’un homme) il est permis de faire l’éloge de la fuite (physique ou spirituelle), tout observateur de la vie animale sauvage libre sait que le scénario naturel est tout autre. La réaction habituelle d’un grand nombre d’espèces animales est l’immobilisation ou le mimétisme dissimulateur, souvent favorisé par la peur qui décolore les téguments. Le malaise vagal humain, encore si fréquent à notre époque, déclenché par la vue du sang ou une sensation aiguë de douleur, semble un réflexe sympathique vestigial de la protection qu’offrait cette immobilité et cette pâleur lors de l’attaque de prédateurs, compagnons fréquents de l’homme primitif !

Un stress vital[modifier]

L’être humain a été doté au cours d’une évolution portant sur quelques millions d’années de mécanismes neurobiologiques lui permettant de s’adapter à toutes les modifications de son environnement, qu’elles soient physiques, sociales et/ou psychiques. Comme l’a démontré Claude Bernard, l’organisme vivant doit maintenir son équilibre interne (homéostasie) en mobilisant l’énergie utile aux processus d’adaptation. Cette adaptation est nécessaire lors des variations de l’environnement, en particulier vis-à-vis des stimuli d’agression physiologique et psychologique. C’est cette réponse aux stimuli qu’on nomme désormais stress. L’homme vit en état permanent de stress, stimulation nécessaire aux rythmes biologiques.

Mais si un certain niveau de stress est nécessaire à la vie, le dépassement d’un certain seuil peut devenir dangereux voire fatal, s’il outrepasse les capacités d’adaptation de l’organisme, d’où l’apparition de maladies qui peuvent être rapidement mortelles. Cette relation stress/maladie apporte bien une nouvelle dimension à l’approche médicale classique. Les travaux de Hans Selye Physiologie et pathologie de l’exposition au stress ont fait de ce concept le nouveau « malaise dans la civilisation » et ont suscité maintes recherches surtout dans les pays anglo-saxons.

Actuellement le stress est le seul concept médical, admis par la communauté scientifique, qui fait un pont entre le psychisme et les maladies somatiques via les réactions neuro-hormonales. Cette réaction démontre la participation du cerveau dans la genèse des maux du corps. Le Professeur J. L. Dupond, Chef du Service de Médecine Interne du CHU de Besançon, est l’un des pionniers français qui a mis en exergue le rôle du stress. Dès 1987, il écrivait que « la médecine moderne a rassemblé en quelques années suffisamment d’arguments cliniques, biochimiques, neurophysiologiques et immunologiques pour accorder à l’immunopsychopathologie le droit de naître… » Le Professeur Dupond, s’appuyant sur de multiples travaux internationaux, attirait l’attention du monde médical, jusqu’alors sourd, sur l’action du stress. Il montrait son influence sur l’équilibre immunitaire, avec son intervention dans certains processus d’immuno-suppression, expliquant la survenue de diverses infections, dans les allergies ou dans certaines maladies auto-immunes (maladies de système), voire dans les cancers. L’adaptation de l’organisme à l’environnement extérieur est en effet sous le contrôle de trois systèmes d’intégration qui assurent l’homéostasie interne : ce sont les systèmes nerveux, endocrinien et immunitaire. Le premier permet la transmission de signaux de type électrique modulés grâce à des neuromédiateurs ; le second utilise des messagers moléculaires ou " hormones " qui circulent et transmettent une information spécifique à distance ; le troisième transmet des messages grâce à des cellules qui circulent dans l’organisme et produisent localement des molécules actives, les "cytokines " et les anticorps.

Le Syndrome Général d'Adaptation ; la réaction physiologique face à la menace[modifier]

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Syndrome Général d'Adaptation

Selon Eric (1994) ou encore Henri Laborit, les réponses comportementales innées préservant l’intégrité de l’organisme face à la menace sont la fuite et l’attaque. Ce sont deux moyens d’éviter la situation menaçante. Dans cette optique, la réaction physiologique de stress est totalement adaptée à la favorisation de telles réponses. En effet, les réponses physiologiques

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