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Le conditionnement social

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n lui le bagage de son hérédité. Il est simpliste de croire que tout est affaire d’éducation. L’apprentissage ne part pas de rien, mais s’adresse à un individu qui est aussi lesté d’une lesté d’une hérédité et d'une histoire.

Ce qui semble le plus probable, c’est une position médiane : « le programme génétique met en place ce qu’on pourrait appeler des structures d’accueil qui permettent à l’enfant de réagir à son milieu, de repérer des régularités, de les mémoriser, puis de combiner les éléments en assemblages nouveaux ». F. Jacob en tire une conséquence : l’homme, contrairement à l’animal, n’est pas programmé pour agir, il est plutôt programmé pour apprendre. L’animal, dès la naissance possède tout un bagage d’instincts qui commandent ses actes : fuir devant un bruit, chercher la nourriture etc. L’homme lui dispose de moins de ressources instinctuelles, mais il a un immense avantage, il peut apprendre toujours plus, il peut apprendre sans limite. Et tout ce qu’il apprend la forme et le fait devenir ce qu’il est. L’enfant n’est pas à la naissance une sorte de bande magnétique vide sur laquelle il suffirait d’enregistrer un conditionnement. Il porte en lui une configuration individuelle, à la fois psychique et biologique. L’expérience qu’il acquiert vient se conjuguer avec son passé et former sa culture

Inversement, il ne faudrait pas non plus croire que nous sommes soumis à une sorte de fatalité génétique. Ce serait penser que toutes nos réactions sont inscrites dans nos gènes et que le milieu et l’apprentissage ne font rien. La jeune fille serait alors obligée de devenir la copie conforme de sa mère et le garçon la copie conforme de son père. Non, un être humain se construit à travers son expérience et son éducation. Ou plus exactement que nous sommes est avant tout l'œuvre d'une éducation.

Toutefois, Il faut signaler que l’éducation que les parents essayent de donner à leurs enfants a pour fondement la culture qui est « un ensemble complexe qui comprend les connaissances, les croyances, l’art, le droit, la morale, les coutumes et toutes les autres aptitudes et habitudes qu’acquiert l’homme en tant que membre d’une société ». La culture englobe donc tout ce qu'intègre l'individu dans une société, indépendamment de ce qui découle de son héritage génétique. Dans le fameux débat entre nature et culture, l'inné et l'acquis, la culture sera donc tout ce qui est acquis et intériorisé, souvent de façon inconsciente.

Partie 1 : la notion et les aspects du conditionnement sociale

Ainsi une étude de la notion du conditionnement social s'avère nécessaire avant de s'atteler sur les différentes phases de socialisation de l'individu.

Chapitre 1 : la notion du conditionnement sociale

Via nos parents, l’école et les médias, on nous transmet de génération en génération un savoir. Nous sommes pour la plupart, persuadé d’être acteurs dans la société. Et nous avons raison parce ce n’est pas l’acteur qui dirige le film. L’acteur est bien payé et joue très bien son rôle.

Le contrôle social s’exerce en permanence avant et après la naissance. De manière directe ou indirecte, tous les individus sont concernés par ce conditionnement programmé et insidieux, qui se fait souvent avec des moyens différents Famille, Eglise, mosquée, Ecole, Etat, publicité, mass-médias…

Ainsi, la conformité totale des comportements aux modèles de cette « société » s’installe toute seule, devient la norme et ne peut plus être contestée. Les réfractaires seront réprimés s’ils refusent de rentrer dans le rang.

« Le conditionnement social: C’est un processus qui va nous “court-circuiter” le cerveau et qui va nous éviter de trop penser, car nous croyons que c’est normal et que cela ne mérite pas d’y réfléchir. Souvent, les médias, l’état, et beaucoup plus proche de nous, nos parents vont nous faire croire qu’il faut faire ainsi ».

Pour aller un peu plus loin dans cette histoire de conditionnement, on disait grossièrement qu’il y a un conditionnement qui vient des premières relations psychoaffectives avec notre entourage, et un conditionnement socioculturel autour des notions de parents. La première sorte de conditionnement va plutôt produire des rapports d’identification-appropriation avec notre enfant. (Attentes affectives, attentes de reconnaissance, attentes de plaisir)

La seconde sorte, c’est la recherche de la bonne conscience, de la bonne image vis à vis de la société. La morale acquise, les valeurs sociales acquises déclenchent, commandent nos réactions et les buts que l’on fixe à notre enfant

Il est des choses qui paraissent évidentes mais qui, en y réfléchissant, ne le sont peut-être pas. Réfléchir, non pas avec son savoir (comme acteur) mais plutôt, avec son ressenti le plus profond. Considérons le savoir comme l’expérience d’une tierce personne dont on va tirer des conclusions. Mais, de grâce, n’oublions pas de tirer des conclusions. C’est à dire, qu’il faut observer, critiquer, remettre en question les conclusions déjà proposées et peut-être même réitérer l’expérience en cas de doute.

« Doutez de tout et surtout de ce que je vais vous dire. » bouddha

Deux règles suffisent:

* Ne jamais atteindre à l’intégrité morale ou physique de nos semblables (considérons l’autre comme une partie fragile de nous même) (considérons aussi que nous faisons partie, nous-mêmes, de nos semblables). Entretenir l’environnement dans lequel nous vivons.

* Ces règles sont simples et quiconque prétend ne pas les comprendre ou les interprète de telle manière à les contourner, se ment à lui-même. Nous savons tous au fond de nous-mêmes ce qui serait le meilleur pour nous. Dès le moment où nous avons cette connaissance, nous savons ce qui est le meilleur pour autrui.

Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent. Et donne aux autres ce que tu aimerais recevoir de leur part. N’attends rien en retour autant que tu n’attendras jamais de ta propre main qu’elle te remercie de lui avoir mis un gant pour la protéger.

La socialisation est le processus qui consiste à transmettre la culture et donc à en faire admettre la légitimité, la "normalité", elle créé du confirmisme vis-à-vis de la norme culturelle. Il n'y a pas de société sans socialisation, mais elle est plus ou moins poussée et les méthodes de socialisation sont plus (propagande dure, punitions - récompenses, humiliations, autocritique) ou moins autoritaires (affection, incitation par l'exemple, tolérance des déviants).

La socialisation est entreprise par des agents de socialisation divers, ce sont d'abord les parents, mais aussi l'école notamment à travers l'éducation civique et les référentiels qui précisent le rôle de l'enseignant (apprendre, éduquer à la citoyenneté) et les media (les guignols de l'info véhiculent des valeurs de conformisme typiquement français : les américains sont bêtes et violents, les multinationales nous oppressent, ...), mais aussi les groupes d'affinités comme les amis, les personnalités que l'on admire, les associations et les partis politiques. Parmi ces agents de socialisation on peut distinguer ceux dont l'objectif est de socialiser et ceux qui exerceront une influence sans que leur but explicite soit la socialisation.

On admettra que toute culture se compose de :

* valeurs telles que les conceptions religieuses ou philosophiques

* des normes imposées par notre famille, parents école telles que des tenues vestimentaires adéquates, une façon de se tenir à table.

* d'usages technologiques comme la télévision, les technologies numériques dans la société moderne occidentale.

Chapitre 2 : les différentes phases de la socialisation de l'individu

Paragraphe 1 : Intervention des parents

On devient parent sans guère avoir réfléchi, préalablement, à ce que c’est qu’un père ou une mère, et à ce que c’est qu’un enfant.

Et quand on a des idées, c’est souvent pire. Elles sont le produit de convictions, d’idéologies diverses.

Quand on dit réfléchir à ces choses, on entend par là se demander :

- quelle idée on se fait d’un père, d’une mère, d’un enfant bien éduqué ?

- d’où nous viennent ces idées, sur quoi reposent-elles ?

On s’apercevrait sans doute qu’on se prépare à incarner un rôle complètement conditionné.

Ce qui signifie que c’est ce conditionnement qui va entrer en relation avec l’enfant et que l’on va transmettre.

Comme on nous apprend les noms des choses différentes, on nous dit ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce qui doit être désiré et ce qui doit être évité, et ce que signifie être en le monde en général. La plupart de ce qui est parfaitement innocent et pratique, mais les jugements

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