DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Ogm Exposee

Mémoire : Ogm Exposee. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 5

ultive des OGM.

En Europe, il n'y a presque aucune culture OGM (0,1% des terres en 2007). Au sein de l'Union Européenne, la seule plante OGM autorisée à la culture est le maïs MON 810 (produit et commercialisé par la firme Monsanto). Malgré cette autorisation, de plus en plus de pays européens refusent ces cultures commerciales sur leur territoire. Actuellement, ils sont neuf : Allemagne, Autriche, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Luxembourg, Pologne (auxquels s'ajoute la Serbie qui ne fait pas partie de l'UE).

En outre, les pays de l'Union Européenne doivent informer les citoyens sur le lieu et l'importance des cultures OGM. Par contre, la nature et la précision des informations qu'ils fournissent au public restent floues la plupart du temps.

En France, il n'existe aucune culture commerciale d'OGM. Par contre, des essais restent autorisés. Mais en 2009, il n'y en a quasiment pas eu. En tout cas, Greenpeace déplore que ces essais se fassent dans le plus grand secret et pas nécessairement en milieu confiné.

Pour connaître la liste des OGM autorisés en Europe :

• en anglais (liste actualisé)

• en français (liste de mars 2008)

II) Les citoyens :

[pic]

Les menaces sur les équilibres économiques et sociaux :

Les industriels des OGM voudraient nous faire croire que les OGM sont la solution à la faim dans le monde. Les chiffres prouvent le contraire. Les OGM n'augmentent pas significativement les rendements agricoles. Il est même arrivé pour certaines variétés de soja OGM que les rendements soient moins importants que ceux des sojas traditionnels !

Si les OGM ne peuvent être une solution à la faim dans le monde, c'est tout simplement parce que les industriels de l'agro-alimentaire ne les ont pas conçus pour ça. Leur objectif est de créer des plantes qui puissent résister aux insectes et aux herbicides, et de faciliter ainsi le travail des agriculteurs.

Ces multinationales mentent quand elles prétendent pouvoir sauver la planète. La meilleure preuve, c'est que les cultures OGM sont exportées vers les pays riches et destinées essentiellement à la nourriture animale.

De toute façon, pour stopper la faim dans le monde, il ne faut pas produire plus, mais répartir mieux. Il faut développer des infrastructures adaptées à chaque pays, à chaque région. Il faut permettre aux petits paysans du Sud, qui constituent les trois-quarts des mal-nourris, de mettre en œuvre des pratiques agricoles adaptées à leur milieu, viables sur le long terme et qui ne les rendent pas dépendants des firmes agrochimiques. Il faut promouvoir une agriculture durable.

Or, les industriels des OGM proposent exactement l'inverse :

• une standardisation des pratiques agricoles à travers le monde

• une dépendance totale des petits paysans à l'égard de grandes multinationales qui leur vendent semences, engrais et pesticides, et les obligent à les leur racheter chaque année

• une agriculture qui ne respecte pas l'environnement.

Autrement dit, non seulement les OGM ne sont pas une solution à la faim dans le monde, mais ils peuvent même l'aggraver. Ils font le jeu de quelques grands groupes industriels qui imposent leur loi aux agriculteurs, voire aux Etats. Les OGM ne sont pas la réponse. Ils sont le problème : un danger pour la sécurité alimentaire mondiale.

[pic]

[pic]

Pour éviter cela, il faudrait que l'étiquetage précise clairement si un produit est issu d'une filière non-OGM. Le consommateur pourrait ainsi savoir si la viande, le lait, les œufs, etc. qu'il achète sont issus d'animaux élevés ou non avec des OGM.

Un premier pas a été fait en mai 2009. Le Conseil National de la Consommation a admis que les industriels de l'agro-alimentaire qui avaient fait le choix du « sans OGM » pouvaient le signaler via l'étiquetage. La mention « Animaux nourris sans utilisation d'OGM » pourra être apposée sur la viande, les œufs et les produits laitiers issus de filières excluant l'alimentation à base d'OGM.

Greenpeace prend acte avec satisfaction de cet avis qui devrait permettre de pérenniser les filières sans OGM et d'orienter la demande vers ces produits. Mais il faut aller plus loin. Il faut rendre obligatoire l'étiquetage de tous les produits issus

...

Télécharger au format  txt (6.6 Kb)   pdf (77.8 Kb)   docx (8.3 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com