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Svt Representation Visuelle

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s cônes verts les longueurs d’onde moyennes.

3.2 Le trajet du message nerveux

La stimulation des pigments rétiniens par la lumière donne naissance à un message nerveux qui, transmis de neurones en neurones, atteint le cortex visuel par l’intermédiaire des fibres nerveuses du nerf optique.

Sur le trajet des voies visuelles, le croisement partiel des fibres des deux nerfs optiques a une conséquence importante : la moitié du champ visuel est perçue par l’hémisphère cérébral du côté opposé.

3.3 Photorécepteurs et évolution

Chez l’Homme, la vision des couleurs est trichromatique : elle repose sur la présence de trois sortes de cônes qui diffèrent par leur pigment. Trois gènes contrôlent la synthèse de ces pigments. Des études comparées chez l’Homme et d’autres primates révèlent la très grande similitude des gènes codant pour les opsines. Cela confirme la parenté très étroite entre l’Homme et certains primates.

3.4 Les aires visuelles et la perception visuelle

Le cortex visuel transmet le message nerveux vers des aires cérébrales que l’imagerie fonctionnelle et l’étude de cas cliniques permettent d’observer et d’identifier : les aires visuelles qui sont spécialisées dans la reconnaissance des couleurs, des formes ou du mouvement.

3.5 Aires cérébrales, perception visuelle et plasticité

L’expérience individuelle et l’entraînement régulier provoquent, tout au long de la vie, une réorganisation des connexions nerveuses dans le cerveau : il s’agit de la plasticité cérébrale.

L’activité de lecture, donc la reconnaissance d’un mot écrit, nécessite une collaboration entre les aires visuelles, la mémoire et des structures liées au langage.

Dans certains cas, cette faculté de remodelage du cerveau permet de compenser des pertes de fonction liées à des lésions cérébrales affectant par exemple la vision.

3. LA CHIMIE DE LA PERCEPTION

3.1 La transmission synaptique

La transmission entre les neurones s’effectue au niveau de zones de contact, les synapses.

Les synapses sont caractérisées par un espace de quelques dizaines de nanomètres, la fente synaptique, que le message nerveux ne peut pas franchir sous sa forme électrique.

Les terminaisons des neurones pré-synaptiques contiennent des vésicules remplies de molécules de neurotransmetteurs.

L’arrivée d’un message nerveux dans le neurone pré-synaptique déclenche la migration des vésicules vers l’extrémité du neurone, puis la libération des molécules de neurotransmetteurs dans la fente synaptique.

Les neurotransmetteurs se lient à des récepteurs spécifiques situés sur la membrane du neurone post-synaptique, ce qui engendre un nouveau message nerveux de nature électrique.

Pour éviter que la stimulation ne se prolonge, les molécules de neurotransmetteurs libérées sont rapidement dégradées et les produits de la dégradation ou les molécules de neurotransmetteurs elles-mêmes sont recapturées par le neurone pré-synaptique.

4.6 Les perturbations chimiques de la perception

Les drogues hallucinogènes comme le LSD sont des molécules dont la configuration spatiale est proche de celle d’un neurotransmetteur, la sérotonine.

La sérotonine est libérée dans tout le cortex cérébral et joue un rôle important dans le circuit nécessaire à la perception.

Dans les synapses, le LSD, en se fixant sur les mêmes récepteurs que la sérotonine, perturbe la propagation des messages nerveux. Toutes les perceptions se mélangent, ce qui explique les hallucinations et les troubles du fonctionnement général de l’organisme.

4.7 Les dangers de la consommation des drogues hallucinogènes

Les drogues hallucinogènes provoquent des hallucinations mais aussi des crises de panique et de fréquents troubles de la personnalité qui peuvent conduire au suicide.

Des épisodes d’hallucinations peuvent persister longtemps après l’arrêt de la drogue : ce sont des « flash-back ».

En cas d’utilisation répétée de certaines substances, l’organisme les tolère de mieux en mieux et y réagit de moins en moins fortement : c’est l’accoutumance. Ce processus conduit

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