Tpe Audition

néralement caractérisé par trois grandeurs :

* Le volume ou l’intensité (fort ou faible)

* La fréquence ou tonalité (grave ou aiguë)

* La durée

La nocivité d’un bruit dépend de son volume, de sa fréquence, et de la durée d’exposition.

Comment le son se propage-t-il ?

Le son se propage dans l’air et dans tous les milieux élastiques sans qu’il y ait un déplacement de matière, mais seulement de transmission d’énergie de proche en proche. De cette manière, la vibration provoque le déplacement des particules autour de l’objet qui s’entrechoquent avec les particules voisines pour revenir ensuite à leur point de départ.

Remarque : La propagation des ondes sonores peut être comparée avec les cercles concentriques, crées lorsque l’on jette un caillou dans de l’eau tranquille.

Ce mouvement de particules se propage en s’atténuant, car une perte d’énergie se produit au fur et à mesure que le champ sonore engendré par la vibration s’étend. Cependant, le son ne se propage pas dans le vide.

Le milieu dans lequel le son est émis, détermine la vitesse de sa propagation. En effet, dans les matériaux solides, la vitesse du son est plus importante que dans l’air et dans les liquides.

Par exemple dans le cuivre, la vitesse de propagation du son est de 3500 m/s alors que dans l’eau, elle est de 1440 m/s et enfin dans l’air, le son se propage à une vitesse de 340 m/s environ.

Comment l’oreille reçoit-t-elle le son ?

Les vibrations agissent sur un de nos sens, l’ouïe, pour devenir des sons. L’oreille humaine est sensible aux vibrations.

Nos deux oreilles sont placées des deux côtés de la tête. Elles sont écartées d’à peu près 17 cm (15 à 20 cm).

Remarque : Du fait de la vitesse du son qui se déplace à 840 mètres/seconde, on remarque qu’il y a un décalage de temps d’arrivée de son entre l’oreille droite et l’oreille gauche. Ce décalage temporel est interprété par le cerveau.

J’ai étudié l’anatomie de l’oreille pour trouver s’il existe des différences entre mon oreille et celle de mon grand-père, soit une oreille d’une jeune personne et celle d’une personne âgée.

L’oreille est composée de trois parties :

* L’oreille externe

* L’oreille moyenne

* L’oreille interne

Schéma de l’oreille

a) L’oreille externe

C’est le point de départ du mécanisme physiologique de l’audition. L’oreille externe est à la fois une structure de protection et de résonance.

La partie externe de l’oreille – un capteur - est constituée du pavillon et d’un conduit auditif externe aboutissant à la membrane du tympan.

L’oreille externe collecte les sons et les guide jusqu'à une membrane le tympan (il bouche le conduit auditif externe) qui est mis en vibration.

Concernant l’oreille externe je n’ai pas constaté de différences entre mon grand-père et moi.

Mon oreille externe Oreille externe de mon papi

b) L’oreille moyenne

La partie moyenne de l’oreille – le diffuseur – est constituée du tympan de la trompe d’Eustache et des osselets : le marteau, l’enclume et l’étrier. Les osselets transmettent les mouvements du tympan à l’oreille interne en les amplifiant.

Le rôle de l’oreille moyenne est double. Elle doit protéger l’oreille interne et amplifier les sons qui seront ensuite analysés par l’oreille interne.

Dans l’oreille moyenne, il n’y a pas de différences non plus entre nos deux oreilles.

Mon oreille moyenne Oreille moyenne de mon papi

c) L’oreille interne

La partie interne de l’oreille - un interprète - est constituée de la cochlée et du nerf auditif.

Elle assure la transformation des sons en impulsions électriques qui sont décodées par le cerveau. Elle remplit également une autre fonction très importante : l’équilibre du corps grâce au vestibule et aux canaux semi circulaire.

Oreille interne

La cochlée est un organe creux remplit d’un liquide appelé endolymphe¹. Elle renferme l’organe sensorielle auditif, au organe de Corti .Cet organe est l’élément sensible de l’ouïe, il est tapissé d’environ 15000 cellules sensorielles ciliées chargées de transformer le son en un flux nerveux .Le nerf auditif alors cet influx jusqu’aux centres auditifs cérébraux pour les interpréter et les décoder, donc pour comprendre le son (parole, musique…)

Le long de la cochlée, chaque cellule répond préférentiellement à une certaine fréquence, pour permettre au cerveau de différencier la hauteur des sons. Les cellules de l’entrée (extérieur) sont sensibles aux hautes fréquences (20KHz) alors que celles proches de l’apex, le fond de la cochlée, sont sensibles aux sons graves (20Hz).

Les cellules ciliées jouent un rôle fondamental dans le système auditif et sont extrêmement fragiles. Une fois endommagées ou détruites, leur état est généralement définitif : elles ne peuvent pas être renouvelées.

Ces cellules ciliées perdent leurs cils sous l’effet de nombreux agents comme la maladie, le vieillissement,… et le bruit.

La perte de cellules entraine leur mort, la transformation du son en influx nerveux ne se fait plus, et l’on devient sourd.

C’est donc dans l’oreille interne ou j’ai trouvé des différences significatives. En effet, chez mon grand-père, les premières cellules ciliées de la cochlée sont très endommagées et même certaines sont détruites alors que chez moi, mes cellules ciliées sont intactes.

Cela veut dire que chez mon grand-père, les cellules ciliées ne peuvent plus jouer correctement leur rôle, à savoir d’amplifier les vibrations sonores et surtout de les sélectionner par fréquence et de transmettre ces sons au cerveau.

Ce qui expliquerait pourquoi mon grand-père a du mal à m’entendre, étant donné que ses premières cellules ciliées sont détruites (celles qui captent les sons proches de 20hKHz donc les sont aigues), donc il n’arrive pas à entendre les sons aigus que j’émets, par contre il capte mieux la voix grave de mon père.

Schéma récapitulatif du fonctionnement de l’oreille

Est-il difficile à mon grand-père d’entendre certains sons ?

Pour répondre à cette question, je vais d’abord définir l’intensité et la fréquence du son, puis analyser le champ auditif de l’homme.

L’intensité d’un son nous permet de percevoir un son faible ou fort. L’intensité est exprimée en décibels (d) sur une échelle allant de 0 dB à 120 dB. 0 dB est le niveau au-dessus duquel aucun son n’est perceptible ; 10 dB est un niveau très élevé, nocif pour l’oreille, constituant la limite supérieure des sons de notre environnement.

La fréquence donne la sensation de son grave et aigu, c’est le nombre de vibration produite en une seconde. L’unité de la fréquence d’un son est le hertz¹ (Hz). Comme la vision, l’audition à des limites, en effet l’oreille humaine ne perçoit pas tous les sons. Elle est sensible aux sons dont la fréquence est comprise entre 20 et 20 000 Hz, mais à une plus grande sensibilité pour ceux compris entre 100 Hz et 5/6 000 Hz qui est la gamme des fréquences de la voix.

En dessous de 20Hz, ce sont des infrasons, et au-delà de 20 kHz, ce sont des ultrasons. Un son pur n’a qu’une seul fréquence.

- De 20 a200 Hz ce sont les fréquences graves

- De 200 à 2000 Hz ce sont les fréquences moyennes ou medium.

- De 2000 à 20 000 Hz ce sont les fréquences aiguës.

Plus un son est aigu, plus sa fréquence est élevée. Plus un son est grave, plus sa fréquence est faible.

Schéma montrant le domaine audible de l’homme

Le champ auditif représente l’ensemble des sons, ils sont définis par leurs fréquences et leur intensité, pouvait être perçue par l’oreille. Il correspond donc aux capacités maximales et l’oreille humaine.

Le courbe inferieur représente la courbe des seuils de perception de l’oreille humaine en parfait état. On voit également que pour chaque fréquence, le seuil de perception est différent. Les fréquences les mieux perçues se situent entre 1 et 3 kHz, quand la courbe avoisine les