A quels conflits psychologiques la femme est-elle confrontée avec son rapport au travail? Et a-t-elle vraiment le choix de travailler?

Depuis quelques années et ce depuis l’industrialisation, la femme a vu son mode de vie domestique largement évoluée, ceci les incitant à s’insérer doucement dans la vie professionnelle. Cependant ce nouveau statut est à double tranchant ; d’une part il valorise les femmes par l’acquisition de niveau de formation et de culture plus étendus que nous développerons dans une première partie et d’autre part, il véhicule des clichés et des conflits psychologiques auxquels elles doivent faire face tous les jours, ce que nous aborderons dans la seconde partie. L’expansion de l’activité professionnelle des femmes

C'est depuis les années 40 que les femmes ont commencés à vraiment travailler. Grâce à l’industrialisation, elles ont pu évolués dans leur travail. Plusieurs facteurs tels que l’éclatement de leur vie familiale, l’évolution de la médecine mais aussi par l’apport d’un épanouissement pouvant véhiculer une amélioration de leur qualité de vie, le courage d’affirmer une personnalité forte et indépendante ou la création de nouveaux liens sociaux ont favorisés leur insertion.

Notons qu’au fils des années, le pourcentage de leur taux d’activité dépassait ou approchait parfois la moyenne selon certaines tranches d’âges. Des recensements montrent qu’en 1975, les femmes de 15-24 ans représentaient 45,5% du marché de l’emploi, ou en 2000 celles de 50 ans ou plus figuraient à 50,5%. En 2005 elles symbolisaient un pourcentage de 81,1% pour les femmes de 25-49 ans. Mais quelles sont les motivations des femmes à faire en sorte que leur rapport au marché de l’emploi aborde ou surpasse les attentes? Est-ce le challenge de jongler entre vie professionnelle et vie privée afin de répondre à leurs besoins économiques privés et familiaux comme l’attestent les 60,8% des femmes travaillant. Ou peut-être est-ce l’apport d’un niveau de vie plus élevé pour celles étant célibataires, divorcés ou veuves.

Outre ce challenge, les motivations poussant les femmes à exercer une activité professionnelle peuvent s’expliquer par trois apports avantageux différents. On retrouve en premier l’apport qu’elles auront vis-à-vis d’elles-mêmes, c’est-à-dire qu’elles se prennent en charge, et réalisent leurs propres ambitions. Elles développent leur personnalité, affermissent leur caractère et se sentent citoyenne à part entière de la société. Elles s’impliquent alors dans leur propre épanouissement en tant que membres actives, responsables de leur propre personne. En second, l’apport est vis-à-vis de l’entreprise. Elles apportent une plus-value à l’entreprise par leurs compétences, un quotidien agréable maintenant la fluidité des rapports humains grâce à leur sérieux, leur engagement sans faille, leur honnêteté, leur assiduité et leur rigueur déontologique. Pour finir, il y a celui qu’elles dégageront vis-à-vis de leur ménage. On peut même avancer que dans beaucoup de cas, leur travail constitue pour elles un premier atout pour trouver leur confort personnel et pourquoi pas un compagnon. En effet elles prennent en charge tout le confort nécessaire dans une maison et si elles sont mariées et ont des enfants, ces derniers bénéficieront d’une meilleure alimentation, d’une bonne scolarisation et des soins complets chez les médecins privés. De ce fait elles seront considérées comme l’égale de leur conjoint, leur permettant de prendre part aux décisions, d’acquérir une forte personnalité rejaillissant sur l’équilibre du couple et de s’occuper d’avantage des frais du foyer en vue d’améliorer le quotidien familial. Mais chaque médaille a son revers. Si on peut relever de nombreux avantages liés au travail de la femme, on ne peut occulter l’envers du décor. En effet, on bute inévitablement sur ses inconvénients.

Des inconvénients de diverse nature se font toujours ressentir au travail, car elles doivent faire face à un sexisme et/ou à des tensions qui influent sur les rapports entre les employés et les employeurs. D’autant plus si leur présence prédomine ou neutralise celle des hommes, ce qui les force à reproduire au travail ou à l’extérieur, par exemple dans des lieux publics, ces tensions socio-culturelles qu’elles vivent au quotidien. Citons aussi, les jalousies, les médisances, et les frictions que leurs autres collègues auront vis-à-vis d’elles. Remarquons notamment que ces inconvénients qui peuvent être vus comme des conflits, agissent psychologiquement sur la femme et en particulier sur son lieu de travail parce qu’elles doivent faire face aux divers clichés liés à l’ancienne image qui les cantonnait à être une femme ou mère au foyer, n’ayant pas les mêmes capacités qu’un homme pour effectuer certaines tâches professionnelles. Et tout ceci peut les amener à être sujettes aux harcèlements moraux, physiques et parfois même sexuels.

En plus de ces inconvénients, elles se heurtent aussi au "plafond de verre". Cette expression désigne, une forme particulière d’inégalité entre les femmes et les hommes dans les entreprises, auquel

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