APP en pédopsychiatrie
Étude de cas : APP en pédopsychiatrie. Rechercher de 54 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar david amrane • 7 Mai 2025 • Étude de cas • 1 777 Mots (8 Pages) • 36 Vues
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Analyse de pratique stage semestre 1
Promotion 2024 - 2027 Prénom Nom épouse Nom
Table des matières
Introduction 3
1. Description de la situation 3
2. Etonnement-questionnement 4
2.1. Etonnement. 4
2.2. Questionnement. 5
3. Analyse 5
4. Autoévaluation - transférabilité 7
Conclusion 7
Bibliographie 8
Annexes 9
Introduction
Je suis élève infirmier en semestre 3 j’effectue mon stage en pédopsychiatrie dans le service D'hôpital de Jours.L'équipe pluridisciplinaire se compose de 5 infirmier et 3 éducateurs spécialisés ainsi qu’une cadre de santé une secrétaire acuilleue 3 pédopsychologue et une Pédopsychiatre.Le service de constitué d’un foyer principale ou tout les patient se retrouve entre les activité.Une salle de soin et un bureau IDE. Ainsi que 7 Salle dédiée aux activées dans l’hdj ainsi que les salle de consultation et bureau médicale.Cet Hdj a pour vocation d'admettre les patient âgée de moin de 18 ans et sur une grande variété de pathologie pédopsychiatrique allant du trouble du comportement à anorexie et idées suicidaire avec passage à l'acte.On peut avoir de jusqu'à 18 patient par jours sur une demi journée.
Description de la situation
Lors de mon premier jour de stage dans le foyer de l hôpital de jour, j’ai été
confronté à une situation qui m’a profondément interpellé. Alors que je me trouvais
dans le foyer de l’HDJ pour l’ouverture de journée à 10h du matin en suivant ma tutrice pour commencer à prendre mes marques dans le service en phase d’observation, un jeune patient ( que je nommerais E) que je vois pour la première m’a abordé avec une question directe et personnelle concernant mon orientation sexuelle.
Cette question m’a pris au dépourvu, car je ne m’attendais pas à ce qu’un sujet aussi intime soit abordé dès le début de mon stage.
J’ai ressenti une gêne immédiate, ainsi qu’une appréhension à l’idée de mal réagir et de nuire à la relation de confiance que je devais établir avec les patients.
Après un moment d’hésitation, j’ai choisi de ne pas répondre, estimant que
cette information relevait de ma vie privée et dépassait le cadre professionnel. De plus, je venais à peine de rencontrer ce patient et je ne lui avais jamais adressé la parole avant cette réponse que je lui apporter.Le reste de la journée a été gênant pour moi en sa présence j’avais la sensation qu’il m'évitait. Cette sensation de gêne m'a suivie jusqu'à la fin de mon service mais une fois rentré chez moi j’ai réussi à ne plus y penser.
Le lendemain après les premières activités de la matinée, il était environ 11h20 quand j'essaie d’intervenir auprès d’un jeune patient que je connais que depuis peu (1 heure et demi) ,ce patient a refusé d’interagir avec moi. Intrigué, je lui ai demandé la raison de son attitude, et il m’a expliqué qu’un autre patient E, lui avait conseillé de me méfier de moi, car je n’avais pas répondu à une question qui m'avait été posée la veille.J’ai alors ressenti une vague de frustration et d’inquiétude. Je me suis demandé si ma réaction
initiale avait été la bonne et comment je pouvais rétablir la confiance avec ces jeunes.
J’étais également préoccupé par les dynamiques de groupe entre les patients, qui
semblaient jouer un rôle important dans leurs interactions et dans leur perception de
moi en tant que soignant. Sur le moment, ne sachant pas comment réagir de manière
appropriée, j’ai simplement répondu par un “OK” neutre, laissant la situation en
suspens sans chercher à l’approfondir immédiatement.
Etonnement-questionnement
Etonnement.
Cette séquence d’événements m’a amené à me poser plusieurs questions essentielles
pour comprendre et améliorer ma pratique professionnelle je les es lister afin d’en converse quelques-unes pour mon questionnement:
Comment gérer les questions intimes posées par les patients tout en préservant une
distance professionnelle et en maintenant une relation de confiance ?
Ma décision de ne pas répondre était-elle la plus adaptée, ou aurais-je pu aborder la question différemment ?
Comment les interactions entre patients influencent-elles leur perception des
soignants et leur engagement dans le processus thérapeutique ?
Comment anticiper et gérer ces dynamiques pour éviter qu’elles ne nuisent à la relation soignant-soigné ?
Comment réagir de manière appropriée face à des situations imprévues ou
déstabilisantes, comme le refus d’interaction d’un patient ?
Ma réponse neutre était-elle suffisante, ou aurais-je pu engager une discussion pour clarifier ma position et rétablir la confiance ?
Où se situent les limites entre vie privée et relation soignant-soigné en pédopsychiatrie ?
Comment expliquer ces limites aux patients de manière bienveillante et constructive ?
Comment mieux me préparer à gérer ce type de situations à l’avenir ?
Quelles compétences (communication, gestion des conflits, etc.) dois-je développer pour être plus à l’aise et efficace dans des contextes similaires ?
"Comment fixer des limites éthiques face aux questions trop personnelles, sans casser la relation de confiance ?"
"Comment repérer quand un patient me renvoie des émotions (transfert), et comment éviter que mes propres réactions (contre-transfert) perturbent le soin ?"
"Quels outils relationnels utiliser pour garder une posture clinique adaptée, même dans les situations tendues ?"
Questionnement.
Comment établir et maintenir des limites personnelles dans la relation soignant-soigné (notamment face aux questions intimes ou en pédopsychiatrie), tout en préservant la confiance et en adoptant une communication bienveillante ?
Comment anticiper et gérer les dynamiques relationnelles complexes pour protéger la qualité du soin et l’engagement thérapeutique ?
Analyse
3.1 Problématique centrale :
Comment établir et maintenir mes limites personnelles dans la relation soignant-soigné en pédopsychiatrie (notamment face aux questions intimes), tout en préservant la confiance et en gérant les dynamiques groupales ?
3.1.1 Gestion des questions intimes et ma posture professionnelle
Ma réaction initiale (silence) :
Lorsque le patient E m'a interrogé sur mon orientation sexuelle, j'ai choisi de ne pas répondre. Selon Pinel (2020), cette réaction correspond à une protection légitime de mes limites personnelles dans le cadre thérapeutique. Cependant, comme le souligne Morasz (2019), mon silence a pu être perçu comme un rejet par cet adolescent, ce qui a affecté notre relation.
Alternative possible :
Ciccone (2018) propose une approche différente avec la technique de reformulation projective. Par exemple, j'aurais pu répondre : "Pourquoi cette question est importante pour toi ?" Cette méthode permet de recadrer le dialogue tout en maintenant une distance professionnelle appropriée. Elle aurait peut-être permis de préserver l'alliance thérapeutique tout en fixant clairement mes limites.
Impact concret sur ma relation avec les patients :
L'étude de la HAS (2021) révèle que 68% des jeunes en HDJ interprètent les réponses évasives comme une rupture de confiance. Cela s'est exactement produit dans ma situation, où mon silence a conduit à une détérioration de la relation non seulement avec le patient E, mais aussi avec d'autres patients du groupe.
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