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Analyse De Pratique

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microsphères à libération prolongée

1 adaptateur du flacon pour la reconstitution du produit

1 seringue pré-remplie contenant le solvant

2 aiguilles sécurisée pour l’injection intramusculaire car soit l’administration ce fait dans le muscle deltoïde avec l’aiguille sécurisée 21G, soit l’administration dans le muscle fessier avec l’aiguille sécurisée 20G.

Le tout posé sur un set transparent comme ceux des sets à pansements stérile, qui me sert de paillasse pour poser le matériel pris dans le sac de soin :

2 coton dont un que j’ai imbibé de Chlorexidine®

1 morceau de sparadrap

1 flacon de solution hydro-alcoolique

1 paire de gant stérile

Le stéthoscope

Le brassard de tension artérielle

Je me désinfecte les mains avec la solution hydro-alcoolique, je retire la capsule bleu en plastique du flacon, j’ouvre tous les emballages, je prends l’adaptateur en le tenant par l’embout avec le plastique et je l’enfonce dans le centre du flacon jusqu’à entendre le clic de fixation. Je pose le flacon pour prendre la seringue pré-remplie que je casse net afin d’assembler la seringue au flacon. J’injecte l’intégralité du solvant de la seringue dans le flacon et je secoue en maintenant le piston de la seringue enfoncé, jusqu’à obtention d’une reconstitution uniforme, épaisse et laiteuse. Je retourne ensuite le flacon pour prélever la suspension dans la seringue et je dévisse la seringue de l’adaptateur.

Je prends l’aiguille 20G pour faire l’injection dans le muscle fessier selon le désir de la patiente. La seringue est tenue par le bas avec la partie vissé au-dessus et je positionne le capuchon de l’aiguille en appuyant tout en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre pour l’adapter. Je tapote avec le pouce et l’index sur la seringue pour faire remonter et casser les bulles d’air puis je purge. J’utilise la solution hydro-alcoolique avant de mettre les gants stérile. Pendant que je prépare le produit, l’infirmière prends la tension de la patiente avec le brassard et le stéthoscope, elle m’annonce sa tension qui est bonne, l’injection peut donc se faire.

Je préviens la patiente que je suis prête, je lui demande si elle l’est aussi. La patiente se met sur son fauteuil son hémisphère droit allongé et le gauche relevé après avoir légèrement baissé son pantalon. Je prends mon repère en divisant la fesse quadrant supérieur externe de la fesse, je montre à l’infirmière mon site d’injection, elle me dit de piquer un peu plus vers l’intérieur de la fesse par rapport à sa position et à sa corpulence, que je dois mieux évaluer car ce n’est pas si simple que ça. J’aseptise le site d’injection, je demande à la patiente de respirer bien fort, l’aiguille dans la main droite, je pose ma main gauche sur la fesse pour la tendre mais l’infirmière m’a dit :

« Attention enlève ta main je te dirais pourquoi après. ». Je m’exécute et je pique franchement. Je fais le reflux pour savoir si je suis dans le muscle et non pas dans la veine, une bulle d’air apparait donc c’est bon et j’injecte doucement en demandant à la patiente de bien respirer tout au long du soin pour ne pas que ça lui fasse mal. Je lui annonce que c’est bientôt fini en me retournant pour prendre le coton sec avec ma main gauche. Une fois fini, je retire l’aiguille et je presse avec ma main gauche le coton sur le point d’injection. A l’aide d’un coin de son fauteuil proche de moi, j’appuie sur la sécurité de l’aiguille qui la renferme complétement et je la pose sur ma paillasse. Je prends le sparadrap, je regarde le point d’injection en soulevant le coton, il ne saigne pas et je colle le sparadrap sur le coton. J’annonce à la patiente la fin du soin et je lui demande si ça va. Dans le sac il y a un petit collecteur d’aiguille, je jette dedans la seringue adapté à l’aiguille sécurisée ainsi que l’autre aiguille non utilisé. Ma main droite me sert à enlever le gant stérile de ma main gauche, j’en fais une boule que je mets dans la boite en carton de l’emballage du produit, je regroupe les autres déchets que je laisse sur le coin de sa tablette que je m’étais fait. Je me frictionne les mains avec la solution hydro-alcoolique et je range le flacon dans le sac. C’est la patiente qui mettra le tout dans sa poubelle comme elle a l’habitude de le faire. On échange encore deux, trois mots, on li dit au revoir, elle nous raccompagne à la porte. Nous revoilà sur la route. De retour au bureau, je note le soin dans le dossier de la patiente sur la feuille de traçabilité et je note le compte rendu de notre visite.

POURQUOI

En regard de la situation, les connaissances que j’ai déjà sont celles acquises au semestre 2 dans l’unité d’enseignement 4.4 : Thérapeutique et contribution au diagnostic médical. Cet unité d’enseignement contient l’asepsie, les principes et règles de préparation, réalisation et surveillance des soins, actes et activités autorisés par la législation. La préparation de thérapeutique médicale, dont la préparation d’injection avec calculs de doses et la réalisation des activités prescrites par les infirmières : vaccination anti grippale et dispositifs médicaux. En effet j’avais les pré-requis du semestre 1 avec les unités d’enseignement 1.3 : législation, éthique, déontologie ; 2.1 : biologie fondamentale ; 2.10 : infectiologie, hygiène ; 2.11 : pharmacologie et thérapeutique.

Ce qui me semble important sur le plan visuel c’est le désordre dans l’appartement de la patiente. En sortant je demande même à l’infirmière :

-« pourquoi elle n’a pas d’aide-ménagère ? »

-« C’est « Tchernobyl » mais c’est sa façon de vivre. » m’a dit l’infirmière.

La patiente est corpulente avec les fesses bien bombées, pour le repères de mon point d’injection ce visuel ne m’a pas aidé, en plus de sa mauvaise position, peut confortable pour moi sûr et peut être pour elle aussi malgré qu’elle disait être à l’aise comme ça, elle ne m’a pas convaincu du point de vue kinesthésique. Même si la patiente ne prend pas soin de son intérieur, il n’y a pas d’incurie, bien au contraire, sur le plan olfactif il n’y a pas d’odeur corporelle désagréable, elle sent la crème pour le visage et, son appartement sent le renfermé, il est silencieux car au moment de notre visite elle est seul chez elle.

Cette situation me renvoie à l’expérience personnelle d’avoir eu la visite à la maison de la sage-femme lors de mes grossesses et du médecin pour mes enfants. C’est drôle d’être maintenant de l’autre côté car on observe sans le montrer à la patiente et seul compte la relation humaine et le soin qui sont au final plus important que le cadre concret, même si il est péjoratif. Ce qui n’est pas le cas de chez moi car j’ai une tendance prononcé pour le ménage et la propreté.

Mes intentions face à la situation sont de réaliser parfaitement l’injection sans faire mal à la patiente car l’aiguille est grande. J’ai ressenti la patiente confiante car je parle avec elle pendant le soin, j’ai le souci de sa douleur et l’ayant constaté elle-même, le contact est bien passé. Les observations de l’infirmière par rapport à ma pratique ne l’ont pas effrayée. Ce qui me parait difficile est dans la cadre du service de visite à domicile, pratiqué des soins psychiatrique n’est pas simple car ce sont des patients présentant des maladies mentales, qui sont plus ou moins compliant aux soins mais jusqu’à quand. Ce n’est pas comme une infirmière libérale qui vient faire un soins pour le malade qui a fait lui-même la demande. Pour eux il s’agit d’un contrat thérapeutique mis en place avec leur psychiatre référent en alternative pour certain de l’hospitalisation ou pour conserver le lien avec l’hôpital en prévention de décompensation. On entre dans leur intimité, il faut s’adapter à leur environnement, créer son carré de soin selon les possibilités, et faire l’injection sans faire certaines choses qui peuvent être mal perçu et braqué le patient. Par exemple le repère du site on doit le faire dans notre tête ou sans toucher la peau du patient qui peut très mal prendre le fait que l’on forme une croix sur sa fesse, et ce que m’a expliqué l’infirmière dehors, c’est de ne pas mettre la main gauche sur la fesse au moment de l’injection car la réaction est imprévisible et c’est pour ma sécurité, pour ne pas que je me pique si il y a un geste brusque fait par la patiente.

DEUXIEME PARTIE

L’injection d’un produit médicamenteux en intramusculaire est pour favoriser la diffusion du produit de façon maximale au niveau musculaire. Le Risperdal CONSTA®LP est indiqué dans le traitement d’entretien de la schizophrénie chez les patients stabilisés par des antipsychotiques oraux.

Selon l’article R4311-7 du Code de la santé publique, l’infirmière est habilitée à pratiquer les actes d’injection médicamenteuse en application d’une prescription médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée par un médecin. L’inter professionnalité de cette situation est avec le médecin psychiatre prescripteur

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