Analyse de territoire

SOMMAIRE

Analyse du territoire        1

Présentation générale du territoire        1

Démographie et niveau de vie        2

Structure de la population        2

Revenus, niveau de vie et pauvreté        3

Marché du travail et tissu économique        3

Activité et chômage        3

Tissu économique et secteurs d’activité (à retravailler avec camembert)        5

Logement, politique de la ville et cadre de vie        6

Logement et mixité sociale        6

Politique de la Ville        6

Mobilité et environnement        7

Enfance, jeunesse et formation        7

Synthèse : forces et faiblesses du territoire        7

Forces        8

Faiblesses / enjeux        8

Conclusion        8

Analyse du territoire

Présentation générale du territoire

Belleville-en-Beaujolais est une commune du département du Rhône (69), en région Auvergne-Rhône-Alpes, située sur l’axe Lyon–Mâcon, au cœur du vignoble beaujolais. Elle appartient à la communauté de communes Saône-Beaujolais et à l’aire d’attraction de Belleville-en-Beaujolais, qui structure un bassin de vie d’environ 13 000 habitants.

En 2022, la commune compte 13 767 habitants pour 22,9 km², soit une densité d’environ 600 habitants/km². La population progresse rapidement : +1,3% par an entre 2016 et 2022, alors que la croissance est d’environ +0,6% dans le Rhône et +0,5% en Auvergne-Rhône-Alpes. L’âge moyen est d’environ 38 ans, ce qui traduit une population plutôt jeune.

La ville est bien connectée : elle est desservie par un train toutes les heures vers Lyon et Mâcon, ainsi par l’autoroute A6 et d’un réseau de cars régionaux. Cette accessibilité fait de Belleville-en-Beaujolais une ville de transit et de résidence pour des actifs travaillant dans les grands pôles voisins.

Démographie et niveau de vie

Structure de la population

La population a presque doublé depuis 1968 (7 169 habitants à l’époque, 13 767 en 2022). Il est noté aussi que 91% des habitants avaient le même lieu de résidence en Belleville-en-Beaujolais un an auparavant, contre 88,6% dans le Rhône, ce qui montre une forte attractivité résidentielle.

[pic 1][pic 2]

La population de Belleville-en-Beaujolais progresse avec une hausse marquée des ménages seuls et des familles monoparentales, révélant davantage d’isolement et de fragilités sociales. Parallèlement, les ménages familiaux restent majoritaires, confirmant l’attractivité du territoire pour les couples et les familles.

[pic 3]

Revenus, niveau de vie et pauvreté

Sur le plan économique et social, Belleville-en-Beaujolais présente un niveau de vie médian légèrement inférieur aux moyennes départementale et régionale.

Au niveau de la commune, le niveau de vie médian tourne autour de 1 850 € nets par mois et par unité de consommation environ 22 210 €/an en 2021 contre 24 480 €/an dans le département du Rhône.

[pic 4] 

Le taux de pauvreté sur la commune de Belleville-en-Beaujolais est estimé à 13%, supérieur à celui de l’intercommunalité Saône-Beaujolais 9,9%, mais bien inférieur au département du Rhône 14,8%.

Cette situation montre un territoire globalement « ni riche ni très pauvre », mais avec de fortes disparités internes.

Marché du travail et tissu économique

Activité et chômage

La commune de Belleville-en-Beaujolais a connu 1 020 demandeurs d’emplois (Catégories A B C) en 2024 soit 9,9%^[1] contre 146 520 demandeurs soit 6,5% au niveau du département du Rhône. Concernant les DEDL ^[2] la commune de Belleville-en-Beaujolais a enregistré plus de 420 contre 61 550 dans le Rhône.

[pic 5]

Figure 1 - Nombre d'inscrits à France Travail à Belleville-en-Beaujolais - Catégories A, B C

[pic 6]

Figure 2 - Nombre d'inscrits à France Travail dans le Rhône - Catégories A,B,C

Parmi les 1 020 demandeurs d’emplois seulement 25% bénéficie du RSA et/ou la prime d’activité en 2024.

[pic 7]

Figure 3 - La répartition des demandeurs d'emplois par RSA et/ou PA en Belleville-en-Beaujolais

Le taux de chômage connu au 2ème trimestre 2025 à Belleville-en-Beaujolais est de 5,6%^[3] comparé à l’échelle national qui est à 7,3%.

La commune affiche donc un chômage plus élevé que le département. On peut parler de fragilité relative du marché de l’emploi local, en particulier pour les publics déjà éloignés de l’emploi.

Tissu économique et secteurs d’activité (à retravailler avec camembert)

Belleville-en-Beaujolais compte environ 3 268 emplois sur la commune en 2025, dont plus de 91% salariés. Les 592 établissements recensés fin 2023 se répartissent ainsi :

• Commerce, transports et services divers : 69 %
• Industrie : 10 %
• Construction : 9 %
• Administration publique, enseignement, santé, action sociale : 10 %
• Agriculture et viticulture : 1–2 %, mais avec un poids symbolique important dans le paysage (vignoble du Beaujolais, œnotourisme).

[pic 8]

Figure 4 – Répartition des établissements par Secteurs d’activités : Source INSEE

Les 5 premiers secteurs qui recrutent le plus à Belleville-en-Beaujolais :

• Le secteur de l'hébergement et celui de la restauration
• Le transport et l'entreposage
• Les activités financières et d'assurance
• Le secteur de la fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac
• Le secteur de l'agriculture, la sylviculture et pêche

Les 5 premiers secteurs qui emploient le plus :

• L'Administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale
• Le secteur de la réparation d'automobiles et de motocycles
• Le secteur de la fabrication d'autres produits industriels
• Le secteur scientifique et technique
• Le transport et l'entreposage

Pour France Travail, Belleville-en-Beaujolais est insérée dans un bassin d’emploi où les offres se concentrent sur le tertiaire, les métiers de la logistique, de l’industrie agro-alimentaire et du soin. Les panoramas France Travail pour le Rhône confirment des tensions de recrutement dans ces secteurs au niveau départemental.

Logement, politique de la ville et cadre de vie

Logement et mixité sociale

En 2022, la commune compte 6 347 logements, dont 92,4 % de résidences principales. 52,7 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale, part légèrement supérieure à celle du Rhône (48,5 %). Source Insee

La part de logements vacants (6,3 %) reste modérée, ce qui peut traduire une tension relative sur le marché locatif. Source Insee

La ville présente une forte proportion de logements sociaux : environ 25 % des résidences principales sont des HLM au niveau communal, et près de 95 % dans le quartier prioritaire Aiguerande.

Politique de la Ville

À titre de comparaison, la part de logements sociaux est autour de 12 % au niveau de l’intercommunalité et environ 17–18 % au niveau national.

Cette forte concentration de logements sociaux dans le QPV^[4] explique la présence d’enjeux sociaux importants (pauvreté, chômage, image du quartier) mais aussi l’existence de nombreux dispositifs d’accompagnement (politique de la ville, actions associatives, médiation…).