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Analyse situation

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Par   •  1 Janvier 2023  •  Analyse sectorielle  •  2 110 Mots (9 Pages)  •  211 Vues

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IFSI BEAUJON         04/12/2021

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Sommaire

  1. Introduction        3
  1. Description de la situation        4
  1. Le contexte        2
  2. La situation        5
  1. Analyse de situation        6
  1. Les questionnements        6
  2. Le concept        6
  1. Conclusion        9
  1. Bibliographie        10

        

  1. Introduction

La situation que j’ai choisie se base sur un dialogue entre deux professionnels de santé.  J’ai choisi cette situation grâce au retour de stage à l’IFSI et à ma formatrice référente de mon suivi pédagogique qui ma parler d’une notion que je ne connaissais pas auparavant et qui m’intriguer « le mensonge pieux ».

 En effet, j’ai effectué des recherches sur la notion du « mensonge pieux » ou le « mensonge éthique » pour mieux comprendre la situation et grâce à ma démarche d’apprentissage j’ai pu faire un lien entre l’éthique qu’on nous apprend en théorie et la pratique.

J’ai pu effectuer un stage en milieu hospitalier dans une maternité plus précisément dans un service obstétricale. Ce dernier a pour missions de prendre en charge les femmes enceintes dès le diagnostic de la grossesse, jusqu’à l’accouchement (y compris par césarienne), ainsi que durant la période du post-partum, suivre des grossesses normales et des grossesses à risque, prendre en charge les interruptions thérapeutiques de grossesse d'âge gestationnel supérieur à 12 semaines, dispenser des prestations en médecine fœtale (surveillance, diagnostic, traitement intra-utérin) et accueillir les femmes et les couples dans un maximum de confort et de sécurité, dans le respect de l’intimité et des valeurs de chacun. 

Durant mes deux premières semaines j’était dans le service de suite de couche puis en grossesse pathologique pour mes trois dernières semaines.

Le services de grossesse pathologique comporte 10 lits dont une chambre double. Ce services accueille les femmes enceintes présentant une pathologie tel que le diabète gestationnel, un retard de croissance intra utéro, des menaces de fausses couches, une métrorragie, des prééclampsie et hypertension artérielle ou bien des femmes enceinte présentant des période hyperthermie et des angines.

Il y a plusieurs professionnels de santé qui travaillent dans ce services, cela veut donc dire qu’il y a une équipe pluridisciplinaire avec des compétences différentes et complémentaires comme : le médecin, la sage-femme, l’infirmière, l’aide-soignante, l’assistante social, la diététicienne et la psychologue.  

Le service d’obstétrique suite de couche et celui des grossesses pathologiques sont organisé d’une grande équipe, une équipe du matin de 6H50 à 14H10, une équipe de l’après-midi de 14H10 à 21H puis l’équipe de nuit de 21H à 6H50. Cette organisation et le choix de la cadre a fait que j’ai été que du matin durant toute la période de ce stage.

  1. Description de la situation

  1. Le contexte

J’ai pu assister à une césarienne d’une de mes patientes à charge.

Madame X entrée pour menace d’accouchement prématuré à 35 semaines aménorrhée car le bébé se présenter une position que l’on appelle « présentation du siège » qui provoque généralement une césarienne. Elle présentait des contractions de l’utérus régulières et un col de l’utérus modifié. Son bébé mesurer 46 cm peser 2.500 kg.

Pour la première fois, le système immunitaire du bébé pendant la trente cinquième semaines aménorrhée fonctionne indépendamment du système immunitaire de la mère, mais il mettra longtemps à atteindre sa pleine capacité. La maturation des poumons est complète, et tous les autres organes internes sont prêts pour une vie dans le monde extérieur.

Cette situation se déroule au bloc opératoire lors de la césarienne de Madame X. Les acteurs de cette situation sont le chirurgien et l’infirmier du bloc opératoire.

Lors de cette situation Madame X été d’humeur agréable elle avait déjà fait deux césarienne auparavant ce qui la rendu plutôt confiante et ne présentait pas d’inquiétude.

  1. La situation

Un jour, en début de matinée vers les coups de 8 heures, je décide de regarder sur un logiciel toute les césariennes programmées et je remarque qu’une patiente du service est programmée pour ce matin-là. J’ai donc demandé à l’infirmière si je pouvais l’accompagner et elle a accepté.

Quelque heure après je descends avec la mère, le brancardier et le papa.

Le papa précise bien qu’il ne souhaite pas assister à la césarienne mas qu’il voulait voir le bébé directement après l’intervention.

Une fois arrivé au bloc opératoire je m’habille et rejoins la salle d’opération.

L’intervention commence tout se passe bien jusqu’au moment où l’infirmière puéricultrice récupère le bébé pour les premiers soin.

C’est à ce moment précis que se déroule la situation, la mère demande si « le papa est bien présent avec le bébé pour les premiers soins ? » le chirurgien n’avait aucune information et le reste de l’équipe aussi. Un moment de silence c’est installer dans la salle et des regards craintifs de la parts des professionnel de sante car il ne savait pas où été le père.

Personne n’a su répondre c’est donc l’infirmier du bloc qui répliqua en disant « Bien sûr ! Il est présent et a bien vu son enfant madame »

  1. Analyse de situation
  1. Les questionnements

Après avoir échangé avec ma formatrice qui ma parler de la notion du « mensonge éthique » que je ne connaissais pas je me suis posé la question suivante  : existe-t-il  un lien entre relation de confiance et mensonge dans le soin ?

  1. Concepts

Dès notre entrée à l'institut de formation en soins infirmiers, on nous enseigne qu'il faut apprendre à établir un « climat de confiance » avec nos patients. D'une part, le patient accorde sa confiance au soignant en acceptant les soins qu'il lui prodigue, et d'autre part, le soignant répond à cette confiance, se rend digne de cette confiance en comprenant sa souffrance et en le considérant comme être humain. Les nombreux apports théoriques en soins relationnels notamment sur l'empathie, la congruence, l'écoute active, le regard, et d'autres encore. La confiance est un engagement mutuel et cet engagement s'apparente à un pacte de soin qui semblerait se concrétiser par l'alliance thérapeutique. N'est- on pas en partie obligé de faire confiance à un chirurgien qui va avoir notre vie entre ses mains et peut à tout moment l'arrêter ? Mais cette confiance doit se gagner et cela se fait au fil du temps par un discours empathique et bienveillant du soignant qui est toujours dans la recherche de l'instauration d'un climat de confiance. Pour rebondir sur ce terme « climat de confiance », cela signifierait-il que le soignant met tout en œuvre pour créer une relation propice à l'accord de la confiance du patient, mais que, en dépit de ce climat instauré, seul le patient peut finalement décider d'accorder ou non sa confiance ? Nous le voyons bien lorsqu'il s'agit de rassurer la patiente l’infirmier tante de la rassurer en lui donner une réponse positive.

Comme nous l'avons mentionné précédemment, le professionnel de santé peut se trouver face à un dilemme éthique : dire la vérité ou mentir. D'une part, dire la vérité́ au patient semblerait être gage de confiance, et mènerait donc à bien la relation soignant-soigné. D'autre part, si l'on annonce une mauvaise nouvelle, la vérité peut se révéler plus délétère que bénéfique. Les professionnels de santé « sont donc en quelque sorte tiraillés entre deux injonctions éthiques : d'une part, la compassion qu'ils mettent en avant pour protéger les patients et, d'autre part, le respect de leur autonomie »[1] 

Le mensonge médical a donc une certaine légitimité. D'ailleurs, plusieurs auteurs le justifient. Parmi eux Platon, pour qui le mensonge est condamnable, sauf en médecine. En effet, ce philosophe grec explique dans La République[2] qu'il voit le mensonge comme un médicament utile aux malades et dont l'emploi doit être réservé aux malades. Il écrivait que seuls les médecins et les chefs avaient droit au mensonge, les premiers dans l’intérêt de leur patient, et les seconds dans l’intérêt de la cité. Le mensonge médical est donc rationalisé, légitimé, voire éthiquement fondé. L’idée est que c’est un mensonge qui est dans l'intérêt du trompé et non du trompeur.

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