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Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres?

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ent le bonheur ou pas. Donc même si nous voudrions faire le bonheur comme nous devrions le faire, on ne serait même pas sûr du résultat, on serait donc hors la loi si nous n’y arrivons pas, car le devoir de faire quelque chose amène la sanction si ce devoir n’est pas réalisé. Ce qui fait problème ici, comment faire le bonheur des autres? Cette question n’à pas de réponse, personne ne sait soit même ou croit savoir ce qui ferait son bonheur mais sans réelle conviction. Car même si l’on croit qu’une certaine chose, par exemple la richesse, ferait notre bonheur, une fois acquise, on se rend compte que cela ne suffit pas à notre bonheur ou pire que cela nous crée bien plus de souci donc on s‘éloignerait encore plus de se qu‘on croyait faire notre bonheur. On sera donc en recherche perpétuelle du bonheur, sans savoir vraiment ce qui le réaliserait. En partant de cela, comment pourrons nous faire le bonheur des autres, si nous même nous ne savons pas comment le réaliser? On essayerai sans relâche de faire le bonheur d’autrui en croyant que ce que l’on fait fera plaisir et donc amènerai le bonheur des autres. D’ailleurs « autrui » veut dire que l’on aurait le devoir de faire le bonheur de tout le monde? Dans un premier temps, faire son bonheur comme nous avons pu le constater est déjà assez compliqué, presque impossible donc faire le bonheur de tout le monde est impossible, sans nuance au mot. Imaginons que nous avions que le devoir de rendre heureux quelques personnes pour que la tâche soit moins lourde, ne ferions nous pas le malheur des uns à faire le bonheur des autres? D’une parce qu’il n’y a pas d’universalité du bonheur. Donc quand bien même nous agissions pour le bonheur d’autrui en faisant quelques choses qui nous semble bien, qui nous rend heureux, et d’autres aussi, peut-être que cela rendrait d’autres malheureux, comme on dit « le bonheur des uns, fait le malheur des autres. »

En admettant qu’on aurait le devoir de rendre heureux autrui. On devrait assouvir la totalité de ses inclinations comme Kant le dit être complètement heureux, donc un bonheur pleinement satisfait, il faudrait avoir assouvit le moindre de ses désirs, pour ne plus rien avoir de plus à souhaiter, qu’on serait en situation de plénitude, sans le moindre souci donc si nous devions faire ceci, on enlèverait la charge, l‘autonomie de ces personnes à se rendre heureux, cela créerait la dépendance à notre égard pour être heureux, il ne serait plus capable seul d‘être heureux car on ferait déjà tout leur bonheur, ce serait nier leurs droits à décider eux-même de leur bonheur. Vu que le bonheur est délimité dans le temps car il va varier selon les circonstances de la vie, c’est un concept empirique, c’est-à-dire indéterminé. Il faudrait donc toujours résoudre ces malheurs car ce serait dans nos devoirs de le faire, L’autre infiniment insatisfait, ferait de ce devoir l’oublie de nous-même nous seront contraint de faire le bonheur de l’autre dans ses moindre désirs, même si cela ne nous rend pas heureux, ce serait nous qui nous rendrait malheureux pour ce devoir. Vu qu’une loi s’adresse à l’universalité, tous, devraient nous rendre heureux aussi, ce qui serait irréalisable du fait que si l’on doit rendre heureux l’autre, il y a de forte probabilité que cela soit contraignant donc un souci pour nous, personne ne pourrait être heureux et cela serait un tord de faire cette loi car sa finalité serait un échec, ni le devoir ni le bonheur serait réalisé dans ce cas. Même si nous admettions que faire le bonheur des autres, nous rendrait nous même heureux, on serait déjà heureux donc les autres ne pourrait pas nous rendre plus heureux car nous le sommes déjà, il ne pourrait pas réalisé ce devoir. Dans les deux cas cela pose un problème. Tout au long de ces réflexions, nous avons pu constaté que chaque rapprochement pose un problème. J’en conclurais que nous n’en avons pas le devoir, mais nous pouvons vouloir faire plaisir sans vouloir rendre totalement heureux quelqu’un, cela révèlerai plus notre bonté, ce serait plus que de la moralité de l’amour. Comment l‘amour réduit-il ces

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