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Bts Esf Avant Réforme

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vitesse de croissance et il est impossible d’établir des normes pour un individu donné à un âge donné. Les apports énergétiques calculés sur une moyenne vont en augmentant pour dépasser ceux de l’adulte chez les filles entre 13 et 15 ans (2 490 Kcal/j) et chez les garçons entre 16 et 19 ans (3 070 Kcal/j).

• Les apports protéiques

Parce qu’il grandit rapidement en poids et en taille l’adolescent a besoin d’un surcroît en protéines. Elles constituent 10 à 20 % de la ration énergétique dont un quart de protéines d’origine animale.

• Les apports conseillés en calcium

Ils sont très élevés, de 1 200 jusqu’à 1 500 mg/jour lors des poussées de croissance car l’adolescence est une période clé pour le capital osseux. Jusqu’à l’âge de 20 ans, c’est le moment de plus grande période de croissance osseuse. A cette période, plus la consommation de calcium est importante plus la masse osseuse s’accroît. Un apport optimal de calcium à cet âge est donc une mesure préventive importante de l’ostéoporose. En France les enquêtes ont montré des consommations de calcium trop faibles chez les adolescentes.

• Les apports conseillés en fer

Les apports en fer doivent être augmentés à cause de la croissance des tissus et de la multiplication des globules rouges. Ils se situent entre 12 et 18 mg par jour pour les garçons et entre 13 et 18 mg pour les filles chez lesquelles s’ajoutent les pertes de fer lors des menstruations.

• Des apports lipidiques

Un apport lipidique couvrant environ 1/3 des dépenses énergétiques journalières est conseillé, sous forme de corps gras diversifiés. Les normes du cholestérol sanguin chez l’adolescent sont mal définis et son rôle sur l’athérosclérose controversé fait l’objet de recherche.

• Les apports spécifiques des adolescents en vitamines

Ils sont mal connus, mais on observe des déficiences en vitamines du groupe B, mais aussi A et E chez les filles en particulier. La prise de contraceptifs oraux augmente les besoins en vitamines B6, B2 et en acide folique.

Dr Béatrice Sénemaud

Ils ont toujours faim !

Jamais rassasiés, les garçons sont capables de dévorer des quantités de nourriture qui peuvent paraître énormes. Il ne s'agit pourtant pas de boulimie. Cette consommation répond à des besoins réels.

Chez les garçons, la puberté commence vers l'âge de 12 ans. Ils vont grandir de plusieurs dizaines de centimètres et prendre 20 à 30 kilos en l'espace de 4 à 5 ans. Cette croissance gigantesque suffit à expliquer pourquoi ils mangent beaucoup. Cependant, s'ils doivent manger en quantité cela ne doit pas se faire au détriment de la qualité.

Un apport énergétique recommandé plus élevé que celui de son père

Les apports énergétiques qui sont donnés ne sont que des moyennes.

Ce sont avant tout des points de repères.

|Apports énergétiques recommandés par jour |

|10-12 ans |2190 kcal |

|13-15 ans |2480 kcal |

|16-19 ans |2870 kcal |

(d'après Dupin et coll., Apports nutritionnels conseillés

pour la population française, Tec§Doc-Lavoisier, 1994).

Au même âge, les différences de poids et de taille sont quelquefois très marquées d'un adolescent à l'autre. A 13 ans, un garçon peut peser 45 kilos et mesurer 1m55 alors que son meilleur ami pèse déjà 65 kilos et mesure 1m78. Ils ne mangeront certainement pas de la même façon.

Ces variations se retrouvent également chez un même adolescent. Les poussées de croissance sont entrecoupées de "pauses" ce qui explique que les adolescents ont faim à certains moments et moins à d'autres. C'est tout à fait normal.

Tous les aliments sont permis

Leur ration énergétique doit se répartir entre les différents nutriments : des protéines, des lipides et des glucides.

• Les protéines sont fournies par les viandes, les poissons, les oeufs mais aussi les produits laitiers. Elles sont également présentes dans les produits céréaliers (pain, pâtes…etc) ;

• Les glucides doivent constituées la principale source d'énergie. On les trouve sous forme d'amidon dans tous les produits céréaliers ou assimilés (riz, pâtes, biscottes, céréales de petit déjeuner…). Sous forme de sucres simples, les glucides sont présents dans les fruits, les légumes mais aussi et surtout dans les produits sucrés (confiseries, boissons) souvent très appréciés des adolescents. A limiter ;

• Quant aux lipides, s'il sont indispensables, leur consommation doit rester raisonnable, surtout en ce qui concerne les graisses dites "cachées", c'est-à-dire celles qui se trouvent dans les aliments. Pas d'orgie de chips, de frites, de glaces ou de pâtisseries.

Pour parvenir à équilibrer au mieux leur alimentation, les adolescents doivent consommer de tout mais en quantités raisonnables car chaque groupe d'aliments apporte à notre organisme des nutriments essentiels à sa croissance.

Le goûter : un vrai repas

Alors que leurs besoins augmentent dans des proportions importantes, les adolescents ont tendance à bouder le goûter qui reste à leurs yeux un repas d'enfants. Plus ils grandissent, moins ils goûtent.

C'est au contraire un repas fondamental pour eux. Il permet d'assurer une bonne répartition de l'alimentation sur la journée et de refaire le plein d'énergie car le déjeuner est déjà loin.

Cependant, ce repas ne doit être le prétexte à manger n'importe quoi.

Dans sa composition, il est souhaitable qu'il se rapproche du petit déjeuner :

• Un produit céréalier pour l'énergie : pain, céréales de petit déjeuner, biscuits, gâteaux secs, crêpes…

• Un produit laitier pour les protéines et le calcium : lait chaud ou froid nature ou aromatisé, laitages, fromages ;

• Une boisson pour s'hydrater : jus de fruits, thé, boisson sucrée (avec modération).

L'adolescent a souvent très faim, il n'a pas forcément bien mangé au déjeuner. Le corps réclame donc et c'est tout à fait normal. Pensez simplement à bien garnir vos placards et réfrigérateur. Et laisser le décompresser de sa journée.

Le goûter doit être un véritable moment de détente après le collège et le lycée.

Françoise Pradier

Manger dehors avec les copains

Que ce soit au fast-food ou au café, les adolescents aiment se retrouver dans un lieu bien à eux. Il leur arrive aussi d'y manger et les parents s'en inquiètent. Mais ces repas sur le pouce sont-ils une réelle menace pour ces jeunes adultes ?

Les endroits pour se retrouver entre copains ne manquent généralement pas autour des établissements scolaires. Ils s'y retrouvent en bande, y passent beaucoup de temps. Ils y mangent. Quelques conseils simples peuvent améliorer leur façon de se nourrir.

Le fast-food

Le fast food est le point de rencontre d'un grand nombre d'adolescents. C'est un lieu incontournable. Lorsqu'ils s'y rendent une ou deux fois par semaine, il n'est pas utile pour les parents de s'en alarmer. Si les autres repas sont équilibrés par ailleurs, les conséquences sont minimes sur leur équilibre nutritionnel.

En revanche, les choses sont différentes lorsqu'ils s'y rendent tous les jours.

Le trio hamburger- frites - boisson au cola taille "XL" n'est évidemment pas le meilleur choix. Quant aux desserts, crèmes glacées ou beignets, cela est loin d'être idéal. Le compte est bon en protéines grâce au hamburger (steak haché) mais globalement le repas est gras et sucré, sans fruits et légumes et le manque de calcium évident.

Plutôt que d'empêcher les adolescents de déjeuner dans ces établissements, voici quelques conseils que l'on peut essayer de leur faire passer :

• Plutôt que de prendre un simple hamburger, préférer le cheese burger plus riche en fromage et donc en calcium ;

• Des frites oui mais pas systématiquement : on peut opter maintenant pour des pommes de terre moins grasses

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