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ensuite sur l’accueil. Nous pouvons commencer la visite …

Le musée est fait de quatre salles :

* La première est représentative de l’avant-guerre, des alliances, etc.

* La deuxième est particulière : elle est le centre du musée et est plus sombre que les autres. On y trouve des photos des civils avant la guerre, ainsi qu’au fond des œuvres d’Otto Dix, qui a composés de nombreuses peintures en utilisant la technique de l’eau-forte, pour représenter la douleur des soldats avec plus de réalisme.

* La troisième est l’évolution technologique, l’armement ainsi que la fin de la guerre.

* Et enfin la quatrième, qui commémore la guerre et raconte les chocs physiques et psychologiques des soldats.

Les différents types d’objets qu’ont trouve dans le musée sont des affiches de propagandes, des cartes, des coupures de journaux relatant les faits, des objets de la vie quotidienne, des armes et des équipements disposés à même le sol, ainsi que des vidéos témoins de la guerre. On trouve également des campagnes humoristiques et ironiques.

On peut dire qu’exposer des objets de la vie quotidienne, des armes, des vidéos, photos, affiches et surtout équipements disposés sur le sol marquent une approche plus réaliste des soldats et ainsi de la guerre. Par exemple, les uniformes sont sur le sol au lieu d’en suspension contrairement aux autres musées, car c’est là qu’ils étaient réellement dans les tranchées.

3. Les 50 eaux-fortes d’Otto Dix

(Accueil)

Otto Dix est un peintre allemand né le 2 décembre 1891 à Untermhaus. Il est issu d’un milieu ouvrier, son père Franz travaillant dans des mines de fer. Sa mère lui enseigne quelque peu les arts avec sa mère qui s’intéresse à ceux-ci. Il prend ensuite des cours à Gera, près de son lieu de naissance, de 1905 à 1909, où ses professeurs lui assurent qu’il n’a pas d’avenir dans le monde artistique. Cependant, Otto est admis l’année suivante l’Ecole des Arts décoratifs de Dresde, grâce à une bourse obtenue auprès du prince de Reuss. Cette école est un des centres de l’expressionisme germanique, mouvement auquel Dix sera vivement intéressé. Ses premières œuvres s’apparentent au mouvement impressionniste, qui va changer quand il va rejoindre l’armée volontairement. Il va y subir de nombreux traumatismes qui vont le pousser à composer des œuvres expressionnistes représentant très souvent des blessés à la guerre. Il va donner à ses compositions un sentiment de dureté, grâce à la technique de l’eau-forte (voir ci-dessous). Il servira en Russie, en Champagne et en Somme, c’est d’ailleurs pour cela que le mémorial de Péronne expose des reproductions de ses œuvres. Il sortira vivant de la première guerre mondiale et partira ensuite enseigner en Allemagne, à l’Université et un peu aux Beaux-arts de Dresde.

Après la prise du pouvoir nazie et la montée d’Hitler en 1933, Dix est traitée de bolchévique et ainsi renvoyé de son travail. Il est ensuite persécuté par les nazis (ses œuvres reçoivent un accueil violent et sont censurées) et est même arrêté pour « complot contre Hitler ». Après avoir été relâché, il s’exile et peint. Il décède le 25 juillet 1969 (78 ans), victime d’un infarctus.

La technique de l’eau-forte est une technique d’estampe. Elle consiste à recouvrir la plaque de gravure (en cuivre), d’un vernis insensible aux acides puis de dessiner avec une pointe d’acier fine le motif désiré, afin de retirer le vernis aux endroits où l’on veut que le motif apparaisse. La surface de la plaque ne doit pas être entamée. Il suffira ensuite de plonger la plaque dans un bain d’acides afin que ceux-ci attaquent les parties où le vernis est absent et ainsi définir le dessin.

Choix d’une eau-forte :

Shädel (crâne), 1924

L’eau-forte que nous avons choisie représente un crâne humain, séparé de son cadavre (humain lui aussi). Il est complètement décomposé et est visiblement dévoré par les vers et autres moisissures. On peut donc penser qu’il est présent ici depuis un certain moment. Etant donné le contexte dans lequel Otto Dix exerce (la guerre, la vie sur les champs de bataille), on peut supposer qu’il s’agit d’un soldat de la Première Guerre Mondiale, mort dans une bataille et qui n’a pas été récupéré.

Otto dénonce ici les horreurs de la guerre (le crâne, donc le cadavre), ainsi que le temps que mettent les personnes pour récupérer les corps des combattants, les laissant ainsi se décomposer et faire disparaitre toute chance d’identification. On peut aussi voir un message d’Otto Dix, sur l’impossibilité des soldats à enterrer leurs morts.

La technique de l’eau forte permet la reproduction facile d’un dessin en grade quantité. Elle s’apparente donc à l’imprimerie et à la reprographie actuelle. Peut-être qu’Otto Dix utilisait cette technique afin de pouvoir reproduire son dessin afin de le distribuer et ainsi faire passer ses idées au maximum de personnes possibles.

4. La participation de tous à la guerre

(Salle III, vitrines)

Pendant la Grande Guerre, la carte postale comme l’affiche sont les seuls moyens dont disposent les autorités pour s’adresser aux populations. Elles sont éditées en grandes séries et diffusées rapidement auprès de la population.

La carte ci-contre a été dessinée par Guy ARNOUX en 1916. Elle représente un poilu dans une tranchée, dans un cadre de laurier et feuilles de chênes enroulées dans un ruban tricolore au couleur de la France. Le slogan « Je donne ma vie – Versez votre or » est clair et frappant : comme le poilu « verse son sang », à l’arrière, l’homme resté à l’arrière doit « verser son or ».

Les journaux ont une place essentielle dans le quotidien. Ils servent à renseigner l’arrière sur ce qui se passe aux fronts, malgré la censure qui peut s’exercer. Les journaux peuvent aussi servir de distractions comme pour les bandes-dessinées. L’image à gauche représente une bande-dessinée anglaise ou « comic ». Mais ces bandes-dessinées et ces journaux servent aussi à alimenter la haine de l’autre. Les plus jeunes n’échappent pas à cette volonté de diaboliser l’ennemi. De nouveaux termes désignent alors les peuples : les termes de « Hun » ou de « Boches » pour les Allemands, ou encore celui de « Franzmann » pour les Français.

5. Le traumatisme, la mémoire et la commémoration

(Salle IV)

Durant la guerre, les soldats voient des choses horribles, choquantes, qui peuvent les perturber. Des traumatismes physiques et psychiques touchent alors les soldats tandis qu’ils affrontent de violentes batailles, subissent la fatigue de leur corps, l’humiliation d’être vaincu, la peur de perdre un camarade, les blessures, etc. La peur, l’isolement, le cauchemar, la dépression les guettent.

Dans le musée, on assiste à la projection d’une vidéo dans la salle IV. Elle nous montre l’état des soldats après leur retour de guerre. On aperçoit leurs membres qui tremblent involontairement. On voit ces hommes totalement dépassés, le regard dans le vide, s’imaginant toujours sur le front. D’autres développent ce qu’on appelle le « Syndrome du Survivant », expression utilisée pour la première fois après la Première Guerre Mondiale. Il désigne le stress post-traumatique vécu par les rescapés de la guerre. Ces derniers peuvent subir des troubles psychologiques (sommeil agité, anxiété, souvenirs répétitifs) et les plus affectés peuvent devenir suicidaires et dépressifs. Ces images sont choquantes, nous dévoilant les horreurs de l’après-guerre.

Dans la même salle, deux monuments aux morts sont présents, représentant deux choses différentes.

Le premier monument aux morts représente cinq soldats, l’arme à la main, traversant les tranchées. Ils se suivent et parcourent les tranchées silencieusement. Derrière eux, on aperçoit des barbelés et au loin ce qui doit être le No Man’s Land. L’artiste a voulu montrer le courage de ces hommes qui, malgré leur peur, vont se battre pour défendre leur patrie.

Le second monument aux morts représente un soldat mort, étalé au sol, son arme à côté de lui. Le fait que son arme repose à ses côtés prouve le fait qu’il s’est battu. Malheureusement, il est mort. L’artiste a tenu à rendre hommage à tous ces hommes morts pour leur patrie, bravant le danger.

Après la Première Guerre Mondiale, chaque commune a tenu à édifier un monument aux morts pour que l’on se souvienne de toutes ces morts pour la patrie. Ces cénotaphes disent la guerre, les combats, la douleur et la foi de ceux qui sont restés. La dimension fondamentale tragique de la guerre est bien soulignée le 11 novembre, devenue fête nationale en France et en Angleterre : unité de temps, le 11 novembre, unité de lieu, le monument aux morts, unité d’action, la cérémonie commémorative.

Le Monument de Thiepval

La

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