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Commentaire, Mallarmé

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humain à un monument. Il ajoute ensuite une antithèse lorsqu'il parle de "la tombe (...) éblouissante" (vers 11). Eblouissant étant un terme qui connote la beauté, ne peut pas forcément être attribué à la tombe qui elle connote la mort. Il oppose donc deux mots de sens contraire. Il évoque ensuite la mort. Il parole d'une allégorie lorsqu'il écrit "l'éternité" (vers 1). Mallarmé associe l'éternité à la mort, alors qu'on ne peut pas définir clairement ni l'une ni l'autre, il personnifie donc un réalité abstraite. Il utilise un oxymore notamment lorsqu'il annonce que "la mort triomphait" (vers 4). Mallarmé déclare que le poète triomphe par son art car le peuple n'a pas compris que la mort vainquais dans ces paroles dites qui leur sont étrangères et bizarres, alors que lui l'avait compris.

Ensuite, Mallarmé évoque la suprématie d'Edgar Poe. C'est à dire la domination du poète vis à vis de Mallarmé mais aussi du peuple car pour lui, il est son maître et qu'il l'admire. Il le décrit comme un être supérieur. Il utilise une périphrase lorsqu'il évoque "Lui-même" (vers 1) en parlant du poète car il le considère comme un dieu. La majuscule est un signe de respect et de prééminence. Il utilise une fois de plus une périphrase "Le Poète" (vers 2) parce qu'il représente pour lui le poète de "son siècle" (vers 3), c'est à dire pour lui le meilleur. Il écrit aussi "étrange" (vers 4) qui est un jeu de mot qui signifie étranger et bizarre comme si le poète n'était pas un homme ordinaire. Il évoque par la suite des figures divines. En utilisant une métonymie pour le "glaive nu" (vers 3) il le renvoit à ce qu'écrit Poe. Car c'est l'épée que tient l'archange qui garde les portes du paradis. Il fait donc allusion non seulement à l'épée mais en plus au paradis. Il y a encore une fois une métonymie avec "l'ange" (vers 5) qui renvoit à l'archange évoqué avec le "glaive nu". Il veux dire qu'avec son art il a voulu réveillé la société et qu'avant il l'aurait écouté tandis que maintenant plus. Il développe donc la beauté de ce que fait le poète à ces yeux. Il met aussi en valeur la portée symbolique du simple bloc de pierre sans sculpture.

Ayant expliqué les hommages fait à Poe avec les monuments et la supériorité de celui-ci, il y a aussi la figure du poète qui est évoqué dans ce poème.

Nous allons voir ensuite la figure du poète. C'est à dire l'idéal poétique mais aussi le rejet et l'imcompréhension dont il a été victime comme beaucoup de poète. Ainsi nous verrons comment il réussit à le faire comprendre et à l'interpréter.

Tout d'abord, nous allons voir l'idéal poètique c'est à dire qu'il évoque avec des jeux de mots ou autre, le monde idéal des poètes. Il y a une métonymie lorsqu'il écrit "le sortilège bu" (vers 7) parce que il fait içi référence à la consommation d'alcool mais aussi quand il évoque les "quelque noir mélange" (vers 8) qui est aussi une métonymie puisqu'elle reprend les mêmes termes. Il joue sur les mots, en effet "le sortilège" peut être apprécié négativement comme une entrave à la volonté mais aussi positivement comme l’ouverture sur le monde idéal. Il utilise un symbole lorsqu'il évoque "sa borne" (vers 13) car c'est ainsi qu'il représente une limite infranchissable marquant à la fois l’entrée dans le domaine poétique et une barrière aux éventuelles critiques futures, qui elles sont introduites par une métaphore avec le "Blasphème" (vers 14). Il l'introduit avec une majuscule pour sa valeur métaphorique religieuse. Par la suite il évoque le rôle des poètes, leur ambition. Il utilise une périphrase lorsqu'il écrit "les mots de la tribu" (vers 6). Ce vers exprime l’ambition poétique mallarméenne. Le langage poétique est à inventer à partir de la langue pratique "tribu" en purifiant les mots par le jeu sur les sens et par le passage de l'uniformité à l’ambiguïté. Mallarmé a voulu montrer que le peuple, les contemporains, n’ont pas su apprécier et comprendre mais aussi la figure et la mission du poète qui est en quête d’un monde idéal, au sens de monde des idées, d’un monde de l’ordre au-delà du chaos apparent.

Ensuite, il évoque le rejet et l'incompréhension dont est victime le poète. C'est à dire l'incapacité ou le refus des autres de comprendre quelque chose ou quelqu'un. Il parle tout d'abord de celui du peuple. Il utilise un symbole lorsqu'il parle de l' "hydre" (vers 5) car celui-ci évoque le dragon apocalyptique en même temps que le monstre à mille têtes symbole de la foule. Il fait un entame

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