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Commerce Intenrational

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se démarquer parmi ces derniers en proposant des produits à valeur ajoutée basés sur l’intelligence et le savoir. La croissance de cette énorme demande permettra à un pays développé comme le Canada, de contrebalancer la décroissance de la demande de sa population vieillissante. Ceci, en améliorant son accès aux marchés émergents.

Avec quels pays du BRIC le Canada concentrera à augmenter et améliorer le plus ses relations commerciales quant à une vision futuriste? Quels sont les enjeux et les problèmes auxquels le Canada fera face pour accomplir cette mission pour assurer une croissance économique puissante et durable à long terme? Et dans quels secteurs le Canada devrait investir? Voilà les sujets qui seront traités au cours de ce travail dans le but de dégager les meilleures actions que le Canada devrait envisager.

Problématique

Suite à la récente crise financière qui a touché les pays du monde entier, les choses ont pour le moins changé au niveau international affectant par le fait même les échanges commerciaux entre les pays. Les situations financières critiques ont du moins ralenti le commerce entre les pays qui tentent à tout prix de réduire leur balance commerciale négative. Depuis quelque temps, la situation tend à se résorber un peu. Cependant, après l’analyse de cette récession, la majorité des économistes s’entendent pour dire que la situation ne redeviendrait plus jamais à la normale, c’est-à-dire comme nous l’avons connu auparavant. Une nouvelle réalité prendra place, soit celle qui accorde beaucoup d’importance aux pays émergents et qui les place sur un piédestal en tant que puissance économique. Le Canada en tant que pays commerçant est depuis longtemps intimement lié à son pays voisin, les États-Unis, lorsqu’il est question de commerce international. Il devra toutefois, s’il veut s’assurer son bien-être économique, être le plus stratégique possible et donc revoir et évaluer fréquemment les pays qu’il pourrait potentiellement cibler comme étant ses principaux partenaires commerciaux.

Les Enjeux

« Assurer une croissance puissante et durable à long terme est aujourd'hui la première priorité dans le développement économique mondial » dit le président de la Chine. Les pays ont beaucoup à gagner en choisissant les bons partenaires commerciaux, mais ils ont surtout beaucoup à perdre. S’ils ne font pas le bon choix et qu’ils n’ont pas assez de liens commerciaux avec les pays les plus avancés sur le plan économique, ils vont perdre une importante part de marché. Les pays les plus profitables verront aussi tôt leurs liens économiques monopolisés par ceux qui auront préalablement cerné les pays les plus avantageux.

La dépendance vis-à-vis un certain pays est certes un autre facteur clé qui est en jeu quand vient le temps pour les pays de choisir celui avec lequel il serait profitable d’établir des liens commerciaux. À long terme, la dépendance peut être néfaste pour le pays, car lorsque la santé financière n’est pas bonne, ceci peut avoir des répercussions néfastes et considérables sur notre pays. Lorsque notre principal partenaire accumule de plus en plus de dettes, étant donné que nous n’avons pas privilégié de liens avec d’autre pays, il est très difficile de s’en sortir sans s’enivrer autant que l’autre. Cependant, en diversifiant ses partenaires commerciaux et ce, avec des pays relativement différents, le Canada diminuerait le risque d’avoir une économie moins élogieuse causée par les difficultés de son collaborateur. Donc, la diversification aurait pour but de stabiliser l’économie canadienne, de la rendre moins vulnérable aux éléments du marché. Elle entraîne aussi deux phénomènes bien connus, celui de la spécialisation ainsi que celui de la concurrence. C’est-à-dire que les pays pourront se spécialiser dans ce qu’ils font de mieux et par la suite le vendre à d’autre pays desquels ils achèteront à leur tour leurs produits spécifiques. C’est biens pourront ainsi se transiger à des pris relativement plus compétitifs et ce, à l’avantage de toutes les parties.

La Chine est sans doute le plus grand exportateur de produits néanmoins il faut savoir que certains de ses produits hauts de gamme ne proviennent pas de chez elle, par contre ils sont seulement assemblés chez elle. L’Inde suit la Chine et se spécialise dans l’exportation seulement et dans des services qui en général n’ont pas une grande valeur ajoutée. Néanmoins, son esprit d’entrepreneuriat se développe aussi et son économie émerge avec vitesse. Le brésil est riche en ressources naturelles et a vu sa part d’exportation exploser par contre il ne constitue pas une menace au Canada dans le marché américain qui constitue plus de 80 % de nos exportations. Évidement, en termes de macroéconomie il est en train de croître avec importance, mais en termes de microéconomie son PIB est inférieur à nous autres, sa population qui constitue plus de 186 millions et en croissance est en majorité rurale et en manque de personnes éduquées. Par conséquent, il est en manque de stratégie d’innovation et d’investissement.

Ce que le Canada doit prendre en considération est la menace pour les emplois par les pays émergents dans les pays développés ce qui, pour l’instant, est limité aux industries qui possèdent une main-d’œuvre peu qualifiée. Alors, c’est ici où l’avantage de la chine, l’inde et le brésil entre en jeu et puisqu’ils possèdent moins de capitaux que nous, en tant que pays développé, leur avantage comparatif se base fortement sur les industries qui utilise en dépendance la main-d’œuvre. Il est vrai que ces pays sont loin, par rapport aux pays industrialisés en matière d’alphabétisation, mais par après ils risquent de nous conquérir.

En outre, il ne faut surtout pas oublier que le Canada se doit de garder sa balance commerciale à un certain niveau pour assurer son bien-être. Si celui-ci se met à commercer davantage avec d’autres pays, il faut s’assurer que ceux-ci sont aussi prêts et aptes à acheter des biens et services du Canada, pas seulement de lui en vendre. Il faut alors s’occuper à trouver des pays assez développés pour faire cela dans l’optique d’un commerce qui sera équitable pour tous.

Résolution du problème

Le choix des pays ciblés

Pour tenter d’apporter une réponse à la problématique mentionnée précédemment tout en dégageant le meilleur des enjeux énumérés ci-haut, nous somme d’avis qu’il serait grandement bénéfique pour le Canada de se concentrer sur l’établissement de relations commerciales avec les pays qui, selon la presque totalité des économistes sont les superpuissances en devenir, c’est-à-dire les pays englobés par l’expression BRIC, soit le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. Pour les fins de ce travail et pour fournir le nécessaire de l’information, nous allons nous concentrer sur deux de ces pays plus particulièrement, la Chine et le Brésil.

La Chine

Cette année, le Canada fête ses 40 ans de relations avec la Chine. C’est au fil du temps que les liens diplomatiques, politiques, commerciaux, scientifiques, culturels et académiques ont pris de plus en plus d’envergure. Une bonne entente entre les deux pays va assurément faciliter les chances de réussite pour des échanges commerciaux harmonieux. C’est ce que tente de faire les deux pays, surtout depuis la visite en Chine du premier ministre Stephan Harper en 2009 et celle du président chinois, Hu Jintao, au Canada cette année. L’expansion de la Chine est assurément due en partie par son admission dans l’organisme mondial du commerce, OMC, qui lui a permis de libéraliser davantage ses échanges. C’est donc un des moments décisifs de la situation florissante de ce pays en tant que principal pays ciblé pour le commerce international pour la plupart des pays déjà membres de l’OMC.

Il n’est pas surprenant que la Chine devrait être un important partenaire commercial du Canada puisque celle-ci, avec ses 1 333 474 000 habitants (voir document du Gouvernement de Canada), est visiblement en croissance fulgurante et est en voie d’être la première puissance mondiale, devant les États-Unis (voir annexe A). Il est donc primordial d’établir dès maintenant des liens forts et durables avec cette nation. L’importante taille du marché qui augmente va certainement apporter une forte croissance de la demande de tous les types de besoins tant au niveau des ressources, des biens et des services puisqu’un plus grand nombre de Chinois signifie une augmentation des besoins à combler, d’autant plus que c’est la classe moyenne qui est la plus touchée par cette expansion.

D’innombrables facteurs sociodémographiques sont à la base de cette stratégie. Premièrement, la Chine, même si elle se trouve à plus de 10 000 kilomètres de distance, est très bien représentée au sein du Canada puisque, selon les affaires étrangères et commerce international Canada, les Canadiens chinois forme le plus grand groupe de minorité visible au pays. Toujours selon cette source, au Canada, la troisième langue la plus parlée, après l’anglais et le français est le mandarin chinois. Ces deux éléments font en sorte que notre pays se trouve en bonnes conditions vis-à-vis la Chine et que, même si la langue est très complexe et difficile à apprendre, il faut faire tout notre

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