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Cours Sic, Droit L1

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vellement de l’information ?

L’information est-elle véridique ?

N’y a-t-il pas une hiérarchisation de ces informations ?

Comment le citoyen moyen va-t-il faire un classement pertinent ?

Ne faut-il pas un médiateur, une interface de recherche ?

D’où vient l’information ?

Les moteurs de recherche sont-ils totalement fiables ? (Non)

Le projet Google de bibliothèque universelle évacuant tout critère de sélection n’est-il pas inquiétant ? (Risque de manipulation)

Cela ne va-t-il pas changer les notions d’auteurs ?

Le monde change.

Pouvons-nous opposer les sciences de la communication et les sciences de l’information. En général l’information suppose sa communication. En effet la communication ne conduit pas toujours à de l’information (ex : Le fou rire est communicatif). L’instant se vie comme une appartenance à une communauté sans sens de connaissance. On peut dire que l’information vaut et se mesure dans le champ de la connaissance alors que la communication se situe plutôt dans le champ de l’action et de l’organisation. On observe donc un prima de la communication sur l’information

Titre 1 : L’information

Chapitre 1 : Le concept d’information

Il présente la caractéristique d’être essentiellement polysémique (= plusieurs sens). Ce mot d’information est utilisé dans plusieurs disciplines et a un caractère flou et heuristique. Le mot heuristique est une science qui permet à quelqu’un de faire une découverte.

Section 1 – Définition du concept d’information

L’information est un renseignement qui peut concerner quelqu’un ou quelque chose. Il est susceptible d’être porté à la connaissance d’une personne ou de plusieurs personnes.

L’information se défini comme un ou plusieurs évènements possibles parmi plusieurs évènements. La racine du mot évènement est ce qui arrive. L’information se présente sous un triple aspect.

Ce qui arrive à l’homme lui-même

En tant que siège de l’évènement Information.

La relation avec le monde extérieure

On subit l’évènement, relation passive. L’évènement nous échappe.

L’information c’est l’homme dans sa relation à autrui

Elle est essentiellement active puisqu’elle procède d’une relation intellectuelle. C’est peut-être les idées qu’on s’échange ou l’œuvre des artistes. On perçoit que l’on ne peut traiter de l’information sans s’occuper de la communication.

Le mot information désigne une toute autre réalité s’il est précédé de l’article défini « l’ ».

Cela concerne une information singulière avec ses techniques, ses professionnels… Cela va faire naître les journaux.

Avec la diversité et la multiplicité des médias, l’information va désigner davantage non seulement sur les « news » mais aussi sur les données qui concernent les activités économiques, financières, juridiques.

Chacun de ces points donnent lieu à des interprétations ou à des représentations dont les significations sont très différentes.

La première acception est la plus étroite au niveau des sens. Elle ouvre à la théorie de l’information formulée en 1947 pour la première fois par Shannon et Warren Veaver. Cette théorie est mathématique et est relative à la mesure et à la transmission des signaux électriques. Cette mesure et physique, quantitative et statistique. Elle ne prend pas en compte le mot information qui signifie mettre en forme une idée. La théorie se propose de décomposer toute information de la communication. Cette information passe par un média ou par un canal. Celui-ci assure la transmission de l’information après l’avoir codé. Le code génétique est considéré comme la base fondamentale de la biologie, c’est la structure chimique d’un autre matériel héréditaire. On a un code, un système organisé, un programme, des signes et un message. Dans tous ces cas, l’information est une mesure d’organisation d’un système. Dans l’exemple d’ADN, c’est la mesure de l’organisation d’un être vivant et dans la structure du discours, c’est la mesure d’organisation d’un message. La théorie d’un signal intervient chaque fois qu’un signal est envoyé et perçu. Cela s’applique aussi bien à la téléphonie, au radar, à notre système nerveux, à la linguistique. On retrouve cette notion de canal dans la chaine d’information. Dans cette théorie c’est l’idée de transmission qui prédomine.

Il faut avoir une bonne réception au sens de la compréhension et de l’entendement.

Dans la deuxième acception on met l’accent sur les institutions auxquelles les journaux du 19e siècle ont donnés naissance. Ces médias vont renseigner, vont informer plutôt que divertir ou éduquer. Les organes des informations et des journalistes vont avoir d’un côté leurs sources. L’information dans ce sens est défini au simple renseignement et par rapport aussi à la connaissance. L’information doit être entendue comme un contenu transmis par un média qui constitue un ensemble de nouvelles, de renseignements, d’annonces ou de récits auxquels le journaliste a donné un sens, il a fait des sélections, des mises en perspectives. L’information est alors envisagée dans une connaissance. Cela implique que cette information soit inscrite sur un support ou véhiculée par la forme orale ou audio-visuelle.

Deux propriétés fondamentales s’attachent donc au terme d’information. L’information ne peut pas exister sans un support matériel. Il n’y a pas d’information sans récepteur. Dès lors qu’un même message est perçu par plusieurs personnes, il apparaît que le même contenu peut véhiculer plusieurs idées. La réception est fonction de ce que l’on est, de nos cultures antérieures, de nos connaissances, de notre vécu. Tout ce qui est connu et attendu de nous tous n’est pas une information. En revanche lorsqu’un patient rentre bien portant chez son médecin et en ressort malade, c’est qu’il a reçu une information. Ce qui est nouveau c’est pour nous de l’information.

La troisième acception par Al Gore en 1992, c’est les autoroutes de l’information ou encore depuis 1994 la société de l’information. Dans cette société il faut aussi comprendre les réseaux et les services. La société de l’information pour les hommes politiques et fonctionnaires internationaux, pour ces décideurs, elle désigne à la fois une réalité mais un projet de société humain. C’est un projet vaste en devenir. C’est la place aujourd’hui prépondérante de l’information dans notre société post industrielle. Elle va être créatrice d’emplois. Cette société a remplacé l’agriculture du 19e et l’industrie de 1900 à 1980. Le projet c’est l’ensemble des objectifs que l’on peut espérer atteindre en construisant des nouvelles autoroutes de l’information. Au-delà de ce diagnostic et de la volonté de ces décideurs, il y a la représentation de ces sociétés plus heureuses, plus harmonieuses où la représentation sera plus présente. Cette société est inscrite dans le code génétique d’une société inspirée par la mystique des nombres ou des mathématiques. Ce projet prend sa source dans le 17e et le 18e qui sont des siècles où on a sacré les mathématiques comme un modèle de raisonnement. Il va amener une action utile. Elle devient le prototype de tout discours vrai en même temps qu’elle va instaurer un horizon de recherche. La révolution française en fait aussi la mesure de l’égalité, c’est le fondement même de la citoyenneté. C’est notamment « Condorcet » qui va développer le thème de la langue universelle, dans laquelle il y aura une certitude géométrique. Elle doit permettre de porter sur tous les objets de la rigueur. Cette langue fait usage des tableaux, des tables statistiques. Cela renvoi à la recherche utopique ou scientiste. C’est la croyance immodérée que la science va tout créer. On appelait ça le romantisme des nombres selon Max Weber. Il va être mis à l’épreuve du développement de la société industrielle. Un siècle avant la révolution française, il y a eu un mathématicien allemand su nom de Leibniz (1650) qui exprime l’idée que la pensée humaine pourra se manifester à travers une machine. C’est le père de la cybernétique, il va mettre au point un calculateur plus perfectionné que celui de Blaise Pascal. Pour que l’algorithme (suite ordonnée d’opérations élémentaires) permette de traité l’information il va falloir mettre en place de la logique et donc des logiciels. On envisage un traitement automatique de l’information. Il faudra attendre Boole qui va inventer les opérateurs logiques qui sont le « et » (associatif), le « ou » (alternatif et cumulatif) et le « sauf » (éliminatoire, exclusif). En conclusion de ces idées, il faut souligner une nouvelle attitude que l’on a à l’égard du temps et de l’espace qui stimule la recherche de la méthode

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