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Cours de vie politique française 22-09-2015

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Par   •  4 Octobre 2016  •  Cours  •  1 704 Mots (7 Pages)  •  902 Vues

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Continuité :

  • De certaines institutions : conseils d’États, grandes administrations, subsistent semblables à elles-mêmes sous tous les régimes.
  • De certains principes : souveraineté nationale reste tout au long de la période > principe de la souveraineté populaire > chaque représentant  représente l'ensemble des nations et pas seulement ceux qui l'ont élu = mandat impératif 

Ex : quand la France perd l'Alsace Lorraine, les députés d'Alsace Lorraine demeurent députés.

  • Des Hommes : la plupart du temps, les révolutions, les coups d'états laissent les hauts fonctionnaires à leur poste, du personnel politique ( Adolf Thiers va être un des principaux personnages de la III ème République)
  • Dans l'ensemble de clivages : opposition droit-gauche se structure dès l'assemblée constituante de 1789-1791 avec 2 principales composantes à l'époque : le positionnement à l'égard de l’exécutif ( roi) et celui à l'égard de l’Église.
  • Force des précédant, le poids des précédant sur l'avenir.

- Mais des évolutions qui ne sont pas sans ordres, il y a une succession rapide de constitutions > on peut y trouver un sens, sont proposé trois lectures de cette succession de constitutions :

lecture sous forme de cycles ( = on aurait deux cycles entre 1789 et 1870 avec la même succession de régimes dans chaque cycles on a d'abord une monarchie limitée, une République et une dictature.

Ex : 1789-1793 monarchie limitée / après 1793 une période de République / an III jusqu'à 1814 dictature) La monarchie limitée s’efforce en vain de freiner le mouvement démocratique / Le mouvement démocratique là renverse et s'épanouit en République / Cette République tombe du fait du coup d’État qui établie un dictateur.

On peut la compléter avec une lecture sous forme de spirale ( = l'idée que ça se rejoue de manière moins paroxystique, on a deux cycles de plus en plus modérés / événement traumatique qui oblige la société française à trouver un nouvel équilibre, celui-ci va se trouver en explorant les différentes possibilités, de manière extrême et ensuite de manière plus modéré )

 lecture sous forme de tendances ( = au delà des vicissitudes institutionnelles > évolution erratique, on trouverait tout au long des siècles une même tendance générale à savoir qu'on entrerait dans ce que l'on va appeler la politique moderne via l'autonomisation d'une sphère d'activités spécialisés appelé « Politique » de fait, avant la révolution la sphère politique n'est pas séparé ou totalement séparé des autres sphères > Norbert Élias montre que l'étiquette à la cour ( montre que les règles que doivent suivent les nobles ) est alors un outil de gouvernement  > mélange entre les activités politiques et domestiques tandis que c'est au 19 eme siècle qu’apparaît un sphère autonome d'activité politique qui se distingue des activités économiques, sociales, culturelles, religieuses...

1 ère tendance : entrée dans la politique moderne / progrès régulier vers la démocratie et le régime parlementaire avec la mise en place du suffrage universel masculin et d'un côté l'institutionnalisation parlementaire de la III ème République / mise en place des grandes familles structurant la vie politique française > mise en place d'un clivage gauche-droite = 3 processus que l'on va examiner.

Chapitre 1 : De la révolution française à la consolidation du régime républicain

Introduction : On a tendance a croire a la thèse de l'inéluctabilité et de l'élargissement du droit du suffrage.

Cette thèse est portée par un ensemble de théoriciens :

 Alexis de TOCQUEVILLE, quand on commence à élargir le droit de suffrage, la demande d’élargissement devient encore plus forte si bien qu'on est contraint d'élargir encore plus jusqu'au SU.

→  Cette théorie à été reprise par les théoriciens du développement politique. Stain. ROKKAN : tout les pays seraient conduits à suivre de manière similaire des phases dans l'élargissement et l'établissement du droit de suffrage.

Phases/ Dimensions de l'idée de Stain Rokkan  : 

  • l'universalisation de l'accès
  • l'égalitarisation de l'influence ( une personne = une voie ) 
  • la privatisation des préférences électorales ( = rappeler que c'est seulement dans les années 1910 que sont mise en place en France des isoloirs / secret du vote )

S. HUNTINGTON va distinguer trois grandes vagues de démocratisation :

  • 1828-1920/30 : l'élargissement du suffrage des femmes
  • 1845-1962 :
  • depuis 1974 : révolution des œillets au Portugal 

A regarder l'histoire française on constate que cette thèse n'est pas si simple. De fait, en général cette thèse semble vérifiée ; on passe à un  régime censitaire ( = payer un certain niveau d’impôt pour voter = cens relativement limitée /  ex : en 1791 on a 7 millions de personnes qui sont en droit de voté en 1815 on a plus que 110 000 électeurs et à partir de 1830 on va élargir l'électorat, en 1831 on a 250 000 électeurs et de plus on a plus un sens plural et en 1848 on passe a 8 millions d'électeurs avec le SU masculin en 1913 ce suffrage devient secret, en 1944 il est ouvert aux femmes et en 1974 il est ouvert au plus de 18 ans )

  • Les premières assemblées représentative ont les trouvent des le Moyen-Age et elles sont fonde sur un suffrage étendue, étendue pour les femmes
  • dès mai 1850 le suffrage a une tendance générale qui ne vas pas sans reflux, dès 1850 le suffrage est limitée par une condition de durée de résidence ce qui élimine un tiers de l'électorat. Louis Bonaparte va utilisé ce prétexte lors de son coup d'état en 1861.  

SECTION 1 : Les conséquences de la Révolution française

Qu'est-ce que la révolution française ?

Mai 1789 : Louis XVI, roi de France ouvre les états généraux qu'il a convoqué pour faire face aux difficultés budgétaires auxquelles il est confronté.

20 juin 1789 : Les représentants du tiers état parce qu'il n'y a pas de réforme politique prononce le serment du « jeu de paume » s'engagent à ne pas se séparer avant d'avoir donné une constitution écrite à la France.

14 juillet 1789 : Prise de la Bastille en réaction à l'encerclement du pouvoir royal

4 août 1789 : abolition des privilèges, des inégalités fiscales

26 août 1789 : vote de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen

21 juin 1791 : le roi qui devant la situation essaie de fuir et est arrêté à Varennes > radicalisation d'une partie des assemblée

Septembre 1791 : constitution qui conduit à une nouvelle assemblée nationale législative ( = on met en place les nouvelles institutions )

Août 1792 : journées révolutionnaires et élections d'une convention nationale : nouvelle constitution

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