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Courte Histoire Des Sciences

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- globules sanguins…

Fabrique et vend plus de 500 microscopes.

Il s’agit de microscopes simples.

12 : Le développement des observations

Robert Hooke (1635-1703)

1663 : observe des alvéoles dans le liège, les nomme cellules.

Le mot cellule possède alors un sens différent du sens actuel, il ne désigne pas le même objet. Le concept de cellule tel que nous l’entendons aujourd’hui n’existe pas.

On compte parmi les microscopistes certains des meilleurs naturalistes du XVIIe siècle : Marcello Malpighi (1628-1694), Jan Swammerdam (1637-1680), …

Les différents observateurs distinguent des structures microscopiques dans les êtres vivants, mais ne leur attribuent pas nécessairement de signification. Ils ne disposent pas du corpus théorique permettant de penser l’échelle microscopique.

Néanmoins d’excellentes descriptions et représentations sont réalisées. Par ex : premières représentations de protées (amibes) – 1755.

Sur le plan technique développement des microscopes composés (avec plusieurs lentilles), mais les aberrations optiques continuent à leur faire souvent préférer les microscopes simples.

II : Les questionnements sur les parties des êtres vivants au XVIIIe et au début du XIXe - A quelle échelle faut-il chercher une structure élémentaire ?

21: Réflexion sur un plan commun de composition

Georges Cuvier (1769-1832), fixiste estime qu’il existe 4 plans de composition : Vertébrés, Mollusques, Articulés, Zoophytes.

Polémique violente éclate en 1830. Cuvier s’oppose à Etienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844), représentant du courant transformiste. Il prône l’idée d’un plan unique.

22 : La régénération, les colonies animales et la métamérie

Tentatives d’interprétations de ces faits en lien avec l’existence d’éventuelles structures élémentaires.

Exemple des polypes, 1744 - Abraham Trembley (1710-1784) – 1744 description des polypes.

23 : L’échelle microscopique

Certains refusent de l’envisager. Par exemple, le médecin français Xavier Bichat (1771-1802). L’organisme se décompose en 21 tissus primordiaux. Pour Bichat considérer l’organisme à une échelle inférieure n’a pas de sens. Il est contre l’usage de la microscopie.

Deux interprétations de la structure microscopique des végétaux :

- Le tissu membraneux des végétaux de Charles-Louis Brisseau de Mirbel (1776-1854).

Les fluides développent, par impulsion, des cellules et les tubes.

Le végétal tout entier est formé d’un tissu membraneux cellulaire et continu. Des pores laissent passer la sève. Le végétal contiendrait donc une membrane continue percée de pores, il serait donc composé d’un espace continu et ne possèderait pas de compartiment autonome.

- Les naturalistes allemands ne voient pas dans les végétaux un système de membranes, mais un ensemble de vaisseaux conducteurs de la sève.

Ils cherchent des structures comparables aux vaisseaux sanguins et aux trachées des insectes. Ils refusent l’existence des pores de Mirbel.

Vaisseaux / Espaces clos autonomes.

Ainsi, face aux mêmes objets l’intention et le cadre théorique conditionne l’interprétation de l’observation. Le philosophe des sciences Georges Canguilhem a affirmé : « Le microscope est plutôt le prolongement de l’intelligence que le prolongement de la vue. »

III : Les théories « globulistes »

31 : La théorie de Dutrochet

René Dutrochet (1776-1747)

Découvreur de l’osmose en 1827.

Inspiré par des observateurs qui pensent identifier des globules.

1824 : Expérience sur la moelle de Mimosa pudica.

Portée à ébullition dans l’acide nitrique.

Met en évidence la séparation de vésicules complètes.

Considère que les corpuscules qui apparaissent à l’intérieur de ces vésicules sont des « petites cellules globuleuses » situées dans l’épaisseur des parois des grandes cellules.

Pour Dutrochet ce sont ces petits éléments qui constituent les êtres vivants.

Eléments communs aux animaux et aux végétaux.

Ne sait pas expliquer l’origine des éléments nouveaux.

32 : La théorie de François Raspail

François Raspail (1794-1878)

Médecin, biologiste, chimiste, homme politique.

Développe les colorations microscopiques.

A partir de 1825 travaille sur les grains de fécules.

Interprétations de ses contemporains / grains de fécule :

- Mirbel : pores annelés

- Dutrochet : corpuscules nerveux

- Christian Sprengel (1850-1816) : concrétions

Pour Raspail, ces globules sont des cellules en croissance. Leur développement fait éclater la cellule qui leur a donné naissance, celle-ci se referme ensuite.

Selon lui certaines structures témoignent d’un développement suivant ce principe :

La feuille, la gousse du haricot, les cellules de l’épiderme, l’embryon accroché par le cordon ombilical.

33: La synthèse d’infusoires de Oken

Cette tendance à repérer des entités microscopiques distinctes s’exprime également en Allemagne.

En 1821, Lorenz Okenfuss dit Oken (1779-1851), propose que chaque organisme soit une synthèse d’infusoires.

Pour Canguilhem, c’est chez Oken qu’il faut rechercher les prémices d’une théorie soutenant l’existence d’une structure microscopique élémentaire. Pour d’autres historiens, c’est chez les globulistes.

IV : La théorie de Schleiden et Schwann : « La première théorie cellulaire »

Mathias Schleiden (1804-1881) - Botaniste

1838, considère que le noyau, qu’il nomme cytoblaste, est un organe élémentaire spécifique et sans doute universel des végétaux.

Propose un modèle morphogénétique :

Ordre de formation : nucléole, noyau, membrane.

Sous l’action d’un fluide interne à la cellule mère, le cytoblastème.

Theodor Schwann (1810-1882) - Physiologiste (contraction musculaire, gaine de Schwann)

Schleiden attire son attention sur l’importance du noyau dans les cellules végétales.

Se lance dans la généralisation du modèle morphogénétique en le modifiant.

En 1839, il publie de nombreuses observations qui montrent la concordance dans la structure et la croissance des animaux et des plantes.

Revient sur la formation des cellules, même principe que Schleiden, mais il considère que le cytoblastème est un fluide intercellulaire qui se dépose par strates successives.

La cellule apparaît dès lors comme l’unité morphologique et fonctionnelle élémentaire des organismes animaux et végétaux.

V : Remak et Virchow : « La seconde théorie cellulaire »

La seconde théorie cellulaire

Robert Remak (1815-1865) - Physiologiste et histologiste.

1855 : Propose que les cellules se reproduisent par division du noyau vers la périphérie.

Pas de rayonnement pour cette théorie en raison de sa situation institutionnelle précaire.

Rudolph Virchow (1821-1902) – Médecin

1855 - 1858 : Propose que toute cellule provienne d’une cellule préexistante par division de son noyau.

VI : Les avancées de la microscopie et développement de la cytologie durant la deuxième moitié du XIXe

Description de la division des cellules :

De 1875 à 1884, Eduard Strasburger (1844-1912) / végétaux

De 1879 à 1882, Walther Flemming (1843-1815) / animaux. Constance du nombre de chromosomes, clivage au cours de la mitose …

1883, P.-J. Van Beneden

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