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Dissertation de la princesse de clèves

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s propos qui amène une clarté exemplaire dans la compréhension et la structure de l’œuvre. Or, à quel mouvement littéraire appartient le roman de la Princesse de Clèves ? Et dans quel cadre sont les personnages ? Tout d’abord, nous nous intéresserons à un roman qui est propre au mouvement littéraire classique puis nous aborderons le cadre des personnages et leurs limites.

I. Un roman propre au mouvement littéraire classique

a) Style esthétique clair et bref :

*Le portrait de La princesse de Clèves : pureté du langage, omni présence de la beauté => dimension exceptionnelle.

Portrait physique très élogieux, isotopie de la clarté : « blancheur », « éclat »

Dimension angélique => Plait au lecteur, ne le choque pas. Limpidité du langage et vocabulaire épuré « éclat » « honnête femme ».

* art de l’écriture : constance régularité, écriture classique, omniprésence de figures de style : elle s’exprime la plus part du temps derrière les dénégations ironiques et les antiphrases « elle trompait le mari qui méritait le moins d’être trompé »

B) Structure tragique et cyclique

Genre de la tragédie : genre très présent dans le classicisme

Dès le début du roman : description de la cour du souverain de France, Henri II

=> lieu dangereux soumis à l’omniprésence d’une influence entre les différentes personnalités de la cour et ou chacun est en permanence sous le regard des autres.

*Dimension prolèptique : Mme de Chartres responsable de sa fille, elle lui apprend tout ce qu’elle doit savoir sur l’amour « elle faisait souvent à sa fille des peintures sur l’amour » => Mère possède le destin sentimental de la princesse, sous condition de sa mère.

*Rencontre avec le Duc de Nemours : Début d’un amour impossible. => perpétuel combat pour la princesse qui va devoir lutter contre elle-même, contre ses propres sentiments. « Ne put admirer que Mme de La Fayette » ou « ce prince était fait d’une sorte qu’il était difficile de pas le voir »

*Mort de Madame de Chartes et Mort de Monsieur de Clèves qui provoque un engouffrement pour l’héroïne dans la tristesse et la solitude

* structure construite sans cesse en parallèle avec les autres personnes de la cour : dans le portrait => construction du texte faite par paragraphe alternant le personnage principal qui suit toujours d’une référence à sa mère ou la cour. « Laissée sous la conduite de Madame de Chartres »

Structure qui suit un cycle tragique sans cesse. Princesse : conditionnement « cette héritière, était alors un grand parti qu’il y eu en France »

* le renoncement : le renoncement est la clé du roman qui clos toute possibilité sauf celle d’être face à elle-même, de se retrouver.

II. Le cadre des personnages et leurs limites

a) Les personnages de la cour

Les personnages qui entourent la Princesse de Clèves ne sont que des éléments liés à la fatalité. Ils sont, en étant en contact avec la princesse de Clèves, conditionné à souffrir également.

Monsieur de Clèves : Figue de l’unique homme capable de conserver l’amour dans le mariage avec la princesse de Clèves. => Poids fulgurant vis-à-vis de son épouse

La jalousie qui perturba Monsieur de Clèves lorsque La Princesse lui annonça son amour pour un autre homme ne fut qu’une déchéance totale. Un élément tragique qui ne fit qu’approfondir le cycle tragique du roman. Obsédé par le désir de connaître le nom de son rival, Clèves est parfaitement conscient de son propre égarement : rien, dans ce qu’on lui a rapporté, ne prouve que sa femme ait pu lui être infidèle, mais il lui suffit de l’imaginer pour se laisser mourir.

Monsieur de Nemours : complice de la princesse de Clèves => Complice de souffrance également. Conditionné lui aussi à un amour impossible. Vue par la princesse de Clèves comme un homme de conquêtes et incapable de fidélité, il n’est donc pas possible, non envisageable pour elle car un engagement serait au final la perte de cet amour.

b)L’uniformité de la Princesse de Clèves

La princesse de Clèves est en effet dans l’uniformité ou plutôt elle se doit d’en donner l’image => elle ne cède pas à la passion quand elle a la possibilité de s’engager avec Le duc de Nemours, elle se conditionne.

Comportement le plus souvent très humble, ne s’acharne que sur son conditionnement.

Or ne fait elle pas de faux pas face à son uniformité ?

*Puis elle découvre une lettre de femme égarée et dont elle

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