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Etude Pays Turquie

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ioculturels :

Facteurs sociaux : On note de grandes disparités de revenu, en effet, 50% de la richesse nationale est détenu par 15% de la population, cela signifie que la clientèle du luxe ne représente que 15% de la population soit environ. Cependant on constate depuis quelques années que la classe moyenne se développe et consomme

Facteurs linguistiques : Langue parlée, le Turc, mais on compte aussi des langues altaïques ainsi que des minorités parlant le kurde, le grec, l’arménien… L’anglais reste évidemment très courant dans le monde des affaires.

Facteur culturels : Occidentalisation prononcée des goûts et habitudes de consommation avec une très grande réactivité aux effets de mode et aux nouveautés technologiques.

Facteurs religieux : Les sites gréco romains sont très nombreux en Turquie et on y retrouve les origines du christianisme. Bien sur de magnifiques mosquées dont les plus connues sont la mosquée bleue et suleymaniye mais aussi des églises vestiges de l'empire byzantin dont la fameuse Sainte Sophie.

Facteurs historiques : L’Union Européenne est le premier partenaire commerciale de la Turquie.

3) Obstacles tarifaires :

Droit de douanes : Depuis 1990 les importations sont libres (quelques exceptions pour des produits relevant des autorités sanitaires ou de sécurité).

L’entrée en vigueur de l’union douanière avec L’Union Européenne les produits qui proviennent de l’UE peuvent circuler librement dans le territoire et ce, sans restriction quantitative. La majorité des produits industriels et agricoles transformés ne sont plus taxé à l’entrée dans le territoire, et pour s’aligner avec l’union européenne, la Turquie a fait passer les droits de douanes de 10% à 5% sur les produits venant de pays tiers.

Fiscalité : Il existe une taxe sur la valeur ajoutée (KDV: Katki Deger Vergisi) dont le taux standard est de 18%, mais on note un taux réduit à 8% pour les denrées alimentaires de base

4) Obstacles non tarifaires

Contingentements et quotas :

Normes :

-Membre de l’ISO (International Standard organisation)

-Membre de L’IEC

-T.S.E est le marquage des certifications nationales.

-C.E est le marquage des certifications européennes.

Complexités administratives: Depuis le 1 janvier 1996 les démarches administratives sont considérablement simplifiées.

II) Potentialités :

1) Potentialités économiques :

Taux de croissance : 9%

Taux de chômage et inflation : Le taux de chômage s’élève à 9,4% de la population en juin 2011 et le taux d’inflation est de 3,99% en mars 2011.

PNB/h ou IDH : La Turquie possède un PNB de $958.3 milliards en 2010 et un IDH s’élevant à 0.777 en 2008.

Endettement : La Turquie est endetté à hauteur de 35,2% du PIB en 2010. En 2010 les recettes publiques s’élèvent à 164,5 milliards de dollars alors que les dépenses publiques s’élèvent à 183,7 milliards de dollars.

Principaux secteurs porteurs : Les principaux secteurs porteurs de la Turquie sont : le textile, l’agro-alimentaire, l’automobile, l'électronique, l'exploitation minière (charbon, chrome, cuivre, bore), l’acier, le pétrole, la construction, le bois, le papier et la construction navale.

Taux d’industrialisation : De 1963 à la fin des années 1970, la Turquie a mené une politique d’industrialisation. La répartition des activités économiques ainsi que les niveaux de vie diffèrent dans les deux moitiés du pays : l'Ouest est industrialisé et urbanisé, avec des taux d'alphabétisation et de fécondité proches du niveau européen alors que l'Est rural est sous-industrialisé et pauvre, surtout au sud (zone de peuplement kurde).

Coût de la main d’œuvre : main d’œuvre docile, de qualité et bon marché

2) Potentialités commerciales :

Niveau des échanges : La Turquie diversifie ses zones d’exportations tout en restant le 5e plus grand marché d’exportation pour l’Union Européenne, le 6e client hors Union Européenne des exportations françaises et le 7e fournisseur hors Union Européenne de la France. De plus la France est le 5e fournisseur et 5e client de la Turquie. De surcroît l’Iran reste le 1er fournisseur de la Turquie en termes de pétrole.

Offre existante :

Demande intérieure : L’économie turque est stimulée quasi entièrement par une forte demande intérieure qui est en plein essor grâce à la croissance du crédit.

Complexités administratives:

III) Risques :

1) Risques financiers :

Monnaie : Taux de change volatile en Turquie ; ce qui menace certains secteurs comme l’automobile, toutes les activités liées au plastique, au ciment et au matériel électrique, ainsi que le secteur du commerce, du papier, de la chimie, du textile et de l’habillement. De plus, l’augmentation de l’endettement extérieur des entreprises accroît leur exposition au risque de change même si le secteur bancaire à été restructuré.

Investissements : Le pays est dépendant des capitaux étrangers mais les incidents de paiement sont néanmoins revenus à un niveau satisfaisant et le pays a su faire face à la crise financière mondiale sans l’aide du FMI.

2) Risques politiques :

Régime politique : La Turquie est une république depuis 1923 et elle est dotée d’un régime parlementaire et pluraliste en phase de transition démocratique depuis 1983. Cependant cette phrase de transition s’éternise car la corruption est ancrée dans le système politique. De plus il y a une rivalité entre le gouvernement et les forces kémalistes qui contrôlent l’armée et la justice.

Risque de guerre : Il y a des tensions sécessionnistes au sein de la minorité kurde dans le sud-est du pays.

Risque de nationalisation : La seule garantie dont peut bénéficier l’investisseur étranger, c’est la constitution qui stipule à l’article 38 : « L’Etat et les pouvoirs publiques peuvent, quand le bien public l’exige nationaliser ou créer une servitude de droit public sur la totalité ou sur une partie des biens immobilier en propriété privée à condition d’en payer à l’avance la valeur réel, selon les modalités et les processus prévus par la loi » La garantie offert donc par la constitution aux investisseurs turcs ou étrangers est donc particulièrement limitée.

3) Risques commerciaux :

Risques liés au pays : Les perspectives d’avancée des négociations avec l’Union Européenne sont faibles, notamment en raison de la question chypriote. La position régionale et le pivot du pays renforce de plus l’attractivité du marché turc.

Risques liés aux entreprises : La contrefaçon et la piraterie en Turquie engendre des pertes estimée à 10.6 milliards de dollars par ans soit 1% du PIB de la Turquie et une destruction de 135 000

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