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Fiche De Lecture Bel Ami--

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use, jusqu’à changer son patronyme : il deviendra Prosper-Georges Du Roy de Cantel et par un placement judicieux pourra s’offrir le titre de baron. Visant la députation, il obtiendra le divorce de sa femme prise en flagrant délit d’adultère et épousera en dernières noces la fille de Walter, fondateur du journal, après avoir enlevé cette dernière et sous les cris d’horreur de Madame Walter, ancienne maîtresse de Bel-Ami ! Une seule femme parcourt le roman avec grâce, c’est Madame de Marelle, qu’il semble aimer sincèrement

B) Les lieux contribuant au récit relevés :

* Rue notre dame de Lorette (P15)

* L’avenue du bois de Boulogne (P16)

* Place de l’opéra (P19)

* 17, rue fontaine : propriété des Forestier (P25)

* Les Folies - Bergères : « Halle aux filles » (P26)

* Rue du Faubourg Montmartre (P26)

* Café riche au 16 boulevard des italiens (P83)

* Rue de Constantinople : propriété partagée par Duroy et Mme de Marelle lors de leurs embrassades (P96)

* La reine blanche : « un bastringue » (P100)

* Boulevard Malesherbes : (P122)

* La rue de Londres (P125)

* Au bois du Vésinet : où a eu lieu le duel (P151)

* Rue de Verneuil : propriété de Mme de Marelle (P229)

* La place de la trinité : Mme Walter et Duroy s’y retrouvent pour une première rencontre, seuls. (P246)

* A Canteleu : ville où résident les parents de Duroy (P189)

* Rue des Martyrs : logement commun de Mme Forestier et de son amant, Laroche-Matthieu (P314)

* Place de la concorde : où Duroy attend Suzanne pour s’enfuir (P326)

* L’église de la Madeleine : où se déroulera la cérémonie de mariage entres Du Roy et Suzanne (P339)

d) Les points de vue sont multiples : D’abord une focalisation externe dans les premières lignes, puis interne quand Duroy observe les femmes et les juge, Ensuite le point de vue omniscient quand le narrateur nous apprend son passé et ses ambitions futures.

Exemple de passages :

* Point de vue externe :

* Point de vue interne :

* Point de vue omniscient :

TROISIEME PARTIE

1) Description des personnages

Personnages principaux :

* M. Georges Duroy

Ce personnage est l'acteur principal du livre. « C'est un bel homme, grand, bien fait, blond, d’un blond châtain vaguement roussi, avec une moustache retroussée, des yeux bleu, clair». Il nous est au début présenté comme un jeune homme pauvre (« La poche vide » L17), timide et peu sur de lui. Il est né en Normandie dans le Canteleu, désirant faire une vie autonome, il quitte ses parents paysans, s’engage dans l’armé, puis part pour Paris où il exerce un travail au bureau de chemin de fer du Nord, il gagne 1500 francs par an, la misère. (P21) Chanceux, il rencontre un ancien camarade d’Algérie, Charles forestier qui lui obtient une place dans la Vie Française, un journal quotidien. Mme Forestier l’aide à se forger une place dans l’industrie de la presse en lui inspirant des idées pour son premier article qu’il lutte à écrire (car Duroy n’a aucune compétence dans le journalisme). Il assiste aux fêtes, réceptions et diners mondains grâce aux femmes qu’il séduit, ainsi il monte les échelons. A la mort de Forestier, il arrive au sommet de sa carrière, obtient son poste à la Vie Française, gagne sa femme Madeleine. Sous le souhait de sa nouvelle épouse, il change son nom, il devient ‘’ Mr Du Roy De Cantel’’ : passage à un titre plus noble qui illustre son ascension sociale.

Il devient jaloux de Forestier pendant son mariage avec Madeleine, son infériorité et ses origines de paysans le rattrapant, il insulte le défunt : « l’odieux Charles, le mort détesté, le mort exécré », « ce n’était qu’un crétin », « Il devait être godiche au lit, cet animal ! » D’abord pour taquiner sa femme et ensuite car après avoir récupérer son poste, tout ses collègues de bureau le nommaient ‘’Forestier’’, depuis Duroy éprouvait de la haine envers lui.

Duroy doit se sentir aimé et regardé. Il évolue au milieu de la crème parisienne et ne supporte pas être écarté de ce monde, il doit se trouver au centre.

Cette montée fulgurante, il l’a doit aux femmes qu’il a rencontré, fréquenté, aimé, puis abandonné tel de simples outils lui permettant d’arriver à ses fins, un bel opportuniste. Il n'hésitera pas à briser des coeurs de femmes éperdument amoureuses de lui (comme celui de Mme Walter qui en est désespérée : Mon dieu ! Mon dieu ! Que tu me fais mal ! (P269)

Au fil de son évolution, il prend de l'assurance, il devient plus fort et plus sûr de lui, plus habile dans ses jugements et ses actes. Il deviendra également de plus en plus machiavélique et égoïste («Toutes les femmes sont des filles, il faut s’en servir, et ne rien leur donner de soi » (P 223). Cependant, il garde un lien avec sa famille en leur rendant visite : Il leur présenta Madeleine, lors de leurs fiançailles, il leur envoie de l’argent (« Il leur avait envoyé cinq mille francs. Il allait maintenant leur en envoyer cinquante mille »), bien que son obsession soit de devenir de plus en plus riche. Assoiffé d’argent, jamais satisfait, il piège sa femme pour adultère avec Laroche Mathieu, demande le divorce, séduit la millionnaire Suzanne Walter, la manipulant quelque peu, elle fini par être charmée, elle cède, il la persuade donc de s’enfuir avec elle. Cela se conclue par un mariage où une fois encore l’argent en était la condition.

George méprisa les femmes qui l’exposèrent au sommet : Rachel, Mme Walter, Mme forestier, à l’exception de Mme de Marelle, pétillante, joyeuse, sans histoire tout le long du roman, il ne se lassa point d’elle, et celle-ci ne perdit jamais sa dignité dans leurs aventures amoureuses.

* M. Charles Forestier

Ancien ami militaire de Duroy, Forestier est un journaliste travaillant à La Vie Française. Dès le début du roman, il réussit à obtenir un poste de reporter à Duroy au sein de son journal, bien que celui-ci n'ait aucune expérience dans ce métier.

« C’était un homme gros, avec quelques cheveux blancs sur les tempes » Charles Forestier avait vingt sept ans, bien qu’il en faisait plus.

D'abord présenté comme quelqu'un de tranquille, suivant le cours de sa vie : « Il parlait en gaillard tranquille » (L 22), le personnage va rapidement montrer ses faiblesses: il est atteint d’une bronchite qui le fait tousser la moitié de l’année. Fragile , inquiet de sa santé (« J’irai me guérir à Menton, la santé avant tout »). De plus, il doit en majeure partie sa situation à sa femme, qui, entre autres, lui dicte ses articles pour le journal : « quant à celui-là, il a de la chance d'avoir épousé sa femme » dit Saint Potin.

Il a une passion, le bilboquet, il en fait quasiment chaque jours : « jouant au bilboquet, il était très adroit à ce jeu » (P 60).

Lorsque sa maladie s’aggrave, il part à Cannes pour se soigner, mais il y reste et meurt aux côtés de sa femme et de Bel ami prévenu par celle-ci.

* Mme. Madeleine Forestier

Madeleine est une femme qui attire, fascine, pleine de mystère. Très indépendante, séduisante, elle a de la grâce. Elle aide Duroy pour son premier article, ce qui va le propulser dans le journal. Elle fume en écrivant ses idées. Auparavant mariée avec M. Forestier, elle épouse ensuite Georges Duroy le 10 mai qui est également le jour de sa naissance (P189). Mme Forestier est désirée par Duroy au début du récit et haîe à la fin, elle a trompé Duroy avec Laroche-Matthieu.

* Mme. Clothilde de Marelle

Bohême, jolie, « brunette », avenante et gaie, elle possède le charme, la fantaisie : « elle avait un esprit drôle, gentil, innattendu, un esprit de gamine expérimentée » (P37). Clothilde reçoit ses amis au restaurant au détriment d’accueillir ses hôtes chez elle, elle n’est pas femme de maison, elle aime les plaisirs simples et la liberté. Elle se montre sincère, toujours affectueuse et passionnée envers Duroy. Elle sera d'ailleurs tout au long du roman la plus fidèle et la plus respectées de ses maitresses. Elle n’est pas une femme compliquée, elle jouit simplement des plaisirs de la vie et des festivités que son monde propose. Elle aime vraiment Bel ami, lui pardonnant toujours ses fautes « Elle l’aimait donc, celle là, d’un amour vrai, constant, profond. » (P230)

* Mlle. Laurine de Marelle

Fille de Mme de Marelle. C’est une fillette d’ordinaire

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