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Intrinsecte

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issance des plantes............................................. 222

Première visite a la maison .................................. 246 J'utilise mon Troisième Oeil .................................. 259 Les secrets du nord et les yétis ............................ 278 Lama ! .............................................................. 295 La dernière initiation ........................................... 322

La race des Géants.......................................................... 326

Adieu au Tibet !.................................................. 332

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Avant-propos de l'éditeur

L'autobiographie d'un lama tibétain est un témoignage unique de l'expérience et, comme tel, inévitablement difficile à confirmer. Dans le but d'obtenir confirmation des déclarations de l'Auteur, les Éditeurs ont soumis le manuscrit à près de vingt lecteurs, tous, gens intelligents et d'expérience, certains avec une connaissance particulière du sujet. Leurs opinions furent tellement contradictoires qu'aucun résultat positif n'en ressortit. Certains mirent en question 4/336

l'exactitude d'une section, certains, d'une autre section ; ce qui était mis en doute par un expert était accepté sans discussion par un autre. De toute façon, les Éditeurs se sont demandés, y a-t-il un seul expert qui ait suivi la formation d'un lama tibétain dans ses formes les plus développées ? Y en a-t-il un qui ait été élevé dans une famille tibétaine ? Lobsang Rampa a fourni la preuve documentée qu'il est diplômé en médecine de l'Université de Chungking et dans ces documents il est décrit comme un Lama du Monastère Potala de Lhassa. Les nombreuses conversations personnelles que nous avons eues avec lui nous ont démontré que nous avons affaires à un Homme aux pouvoirs et aux accomplissements inhabituels. En ce qui concerne de nombreux aspects de sa vie personnelle il a montré une réticence qui était parfois déroutante, mais chacun a droit à sa vie privée et Lobsang Rampa maintient qu'une certaine dissimulation lui est imposée pour la sécurité de sa famille dans un Tibet occupé par les communistes. En effet, certains détails, comme la position réelle de son père dans la hiérarchie tibétaine, ont été intentionnellement déguisés à cette fin. Pour ces raisons, l'Auteur doit porter et porte volontairement la seule responsabilité des déclarations faites dans son livre. Nous pouvons penser qu'ici et là il dépasse les limites de la crédulité occidentale, quoique les vues occidentales sur le sujet traité ici ne peuvent guère être décisives. Néanmoins, les Éditeurs estiment que le Troisième Oeil est dans son essence un compte rendu authentique de l'éducation et de la formation d'un garçon tibétain dans sa famille et dans une lamaserie. C'est dans cet esprit que nous 5/336

publions le livre. Toute personne qui diffère d'opinion avec nous sera au moins d'accord, nous croyons, pour dire que l'Auteur est doué à un degré exceptionnel de talent narratif et du pouvoir d'évoquer des scènes et des personnages d'intérêt unique et absorbant.

Préface de l'auteur Je suis un Tibétain, l'un des rares individus de ma race à être parvenus jusqu'à ce monde étrange qu'est l'Occident. La composition et le style de ce livre laissent beaucoup à désirer : On ne m'a jamais donné de véritables leçons d'anglais (1). Ma seule « école » a été un camp de prisonniers japonais ; des malades, des femmes britanniques et américaines, prisonnières comme moi, m'ont enseigné leur langue ; j'ai appris de mon mieux. Pour ce qui est d'écrire l'anglais, j'ai procédé par tâtonnements. Mon pays bien-aimé est actuellement occupé par les troupes communistes : la prophétie est accomplie. C'est uniquement pour cette raison que j'ai déguisé mon nom et celui de mes relations. J'ai beaucoup lutté contre les communistes et je sais ce que mes amis auront à subir si mon identité peut être établie. Je connais aussi par expérience personnelle la puissance de la torture. Tel n'est pas cependant le sujet de ce livre, consacré à un pays pacifique si longtemps méconnu et présenté sous un faux jour. 6/336

On me dit que certaines de mes déclarations pourront susciter le scepticisme. Le lecteur a le droit d'en penser ce qu'il veut. Il n'en reste pas moins que le Tibet est un pays inconnu du monde entier. Celui qui à propos d'un autre pays a écrit que « ses habitants circulaient sur la mer, montés sur des tortues » a été accablé de sarcasmes, comme ceux qui prétendaient avoir vu des poissons-fossiles vivants. On a pourtant découvert de ces poissons récemment et un spécimen en a été envoyé aux États-Unis dans un avion réfrigéré pour y être étudié. On n'avait pas cru ces hommes. Et pourtant, un jour, la preuve a été faite qu'ils étaient sincères et qu'ils avaient dit la vérité. Il en sera de même pour moi. T. Lobsang Rampa (BM/TLR, London, W.C.I) Écrit dans l'année du Mouton de Bois. (1) Il est indéniable que l'auteur écrit l'anglais de façon très personnelle et qu'il semble ne pas craindre les répétitions, sans doute par désir d'être clair. Aussi le traducteur a-t-il plus visé la précision – indispensable pour décrire des phénomènes surnaturels déjà assez compliqués – que l'élégance (N.d.t. = Note du traducteur).

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Première enfance chez mes parents CHAPITRE UN

— Ohé ! Ohé ! A quatre ans, tu n'es pas capable de te tenir sur une selle ! Tu ne seras jamais un homme ! Que va dire ton noble père ? Ayant ainsi parlé, le vieux Tzu assena sur la croupe du poney une vigoureuse claque — dont bénéficia aussi son infortuné cavalier — et cracha dans la poussière. Les toits et les coupoles dorées du Potala resplendissaient sous le soleil éclatant. Tout près de nous, le clapotis des eaux bleues du Temple du Serpent indiquait le passage du gibier aquatique. Plus loin, sur la piste rocailleuse, des hommes qui venaient de quitter Lhassa s'efforçaient d'activer la lente allure de leurs yaks à grand renfort de cris. Des champs voisins parvenaient les rauques « bmmm, bmmm, bmmm » des trompettes aux basses profondes avec lesquelles les moines-musiciens s'exerçaient loin des foules.

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Mais le temps me faisait défaut pour m'occuper de ces choses si quotidiennes, si banales. Ma tâche — ô combien ardue — consistait à rester sur le dos de mon très récalcitrant poney. Nakkim avait d'autres idées en tête. Il voulait se débarrasser de son cavalier, et être libre de paître, de se rouler par terre et de ruer dans l'air. Le vieux Tzu était un maître maussade et intransigeant. Toute sa vie, il avait été sévère et dur et dans son rôle présent de gardien et de moniteur d'équitation d'un petit garçon de quatre ans, l'énervement avait souvent raison de sa patience. Originaire du pays de Kham, il avait été choisi avec quelques autres pour sa taille et pour sa force. Il mesurait plus de deux mètres et la largeur de ses épaules était à l'avenant. De lourds paddings le faisaient paraître encore plus large. Il y a au Tibet oriental une région où les hommes sont exceptionnellement grands et robustes. Beaucoup dépassaient deux mètres et ils servaient dans les lamaseries en qualité de moines-policiers. Ils portaient d'épais rembourrages aux épaules pour se donner une apparence plus formidable, se noircissaient le visage pour avoir l'air plus farouche et promenaient avec eux de longs gourdins qu'ils avaient tôt fait d'utiliser aux dépens de tout infortuné malfaiteur. Tzu avait donc été moine-policier et voilà qu'il servait de nourrice sèche à un petit aristocrate ! Trop infirme pour marcher longtemps, il ne se déplaçait qu'à cheval. En 1904, les Anglais, sous le commandement du colonel Younghusband, avaient envahi le Tibet et causé de nombreux dégâts, pensant, sans doute, que le 9/336

meilleur moyen de gagner notre amitié était de bombarder nos maisons et de tuer nos gens. Tzu, en prenant part à la défense, avait perdu une partie de sa hanche gauche au combat. Mon père était un des membres les plus influents du gouvernement. Sa famille, comme celle de ma mère, appartenait à la haute aristocratie, de sorte qu'ils jouissaient à eux deux d'une influence considérable sur les affaires du pays. Je donnerai plus loin quelques détails sur notre système de gouvernement. Père, un gros homme à la forte carrure, mesurait près de deux mètres. Il pouvait être fier de sa force : dans sa jeunesse, il arrivait à soulever un poney du sol, et c'était l'un des rares Tibétains capables de battre les hommes de Kham à la lutte. La plupart des Tibétains ont les cheveux noirs et les yeux brun foncé. Père, avec sa chevelure châtain et ses yeux gris, faisait partie des exceptions. Il se laissait aller souvent à de brusques mouvements de colère dont les causes nous échappaient. Nous le voyions rarement. Le Tibet avait connu une période de troubles. En 1904, devant l'invasion anglaise, le Dalaï Lama s'était enfui en Mongolie, en laissant à mon père et

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