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L'Eau

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es compositions minérales différentes. Eau du robinet Les eaux du robinet sont souvent constituées d'eaux souterraines puisées dans des nappes phréatiques et même dans certains cas dans des sources, ou d’eaux de surface prélevées dans les lacs, rivières, fleuves, retenues, etc. Mais elles peuvent aussi être ou constituées d'un mélange des deux origines selon les disponibilités saisonnières et la situation géographique. La répartition française est de 63% en provenance du sous-sol et 37% provenant des eaux de surface. Avant d'emprunter le réseau de distribution et de parvenir jusqu'au robinet du consommateur, les eaux d'adduction sont majoritairement traitées pour pouvoir répondre aux différents paramètres qui définissent les normes de potabilité définies spécifiquement pour l'eau d'adduction. Pour parvenir potable au robinet, l’eau doit subir un certain nombre de traitements physico-chimiques (mécaniques et chimiques) pour atteindre les normes réglementaires.

Page 2 sur 18 Tableau comparatif EAU MINERALE NATURELLE Souterraine Obligatoire

EAU DU ROBINET ORIGINE PROTECTION NATURELLE Multiples : souterraines ou de surface Non requise

EAU DE SOURCE Souterraine Obligatoire

TRAITEMENT CHIMIQUE

Traitements de potabilisation* (plus désinfection pour le

transport)

Aucun traitement de désinfection

Aucun traitement de désinfection

Variable COMPOSITION (on ne connait pas la composition au moment de MINERALE

la consommation)

Connue. Faible variabilité dans le temps

Obligatoirement stable dans la durée Effet sur la santé, reconnu par l'Académie de Médecine (Effets

spécifiques de certaines eaux minérales naturelles)

EFFET RECONNU SUR LA SANTE

2 L’eau du robinet

2.1 Traitements appliqués à la potabilité d’une eau du robinet

Les principaux traitements sont : le dégrillage, la coagulation, la floculation par addition de sels de fer ou d'aluminium, la décantation, filtration sur sable, ozonation et filtration sur charbon actif. La dernière étape de traitement est en général une chloration de l'eau avant de l'envoyer dans le réseau d'adduction. La chloration est donc indispensable pour protéger l'eau du robinet et pour éviter le développement d'épidémies majeures. En conclusion, la potabilisation permet la consommation de l'eau du robinet à la plupart des personnes. Toutefois, elle peut laisser des traces de résidus de désinfection ou d'autres molécules, contrairement aux eaux en bouteille. Pour plus de détails, voir l’annexe n° 1.

2.2 Les nouvelles technologies de traitement de l’eau

L’idéal serait bien sûr de pouvoir traiter l’eau sans avoir recours à des réactifs chimiques : c’est ce que permettent en partie aujourd’hui les procédés de filtration sur membranes. Elles présentent en effet le très gros avantage de n’utiliser aucun réactif chimique, sauf pour leur entretien. Très fiables, elles permettent de traiter des eaux très polluées et de produire une eau très pure, sans goût désagréables ni mauvaises odeurs, et de qualité constante. Le seul inconvénient de ces nouveaux traitements est leur coût élevé. Leur principe d’action est expliqué en annexe n°2.

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2.3 Les risques de l’eau du robinet

Le Cemagref a conduit une étude pour évaluer les performances d’élimination des filières d’épuration conventionnelles eaux et boues, et de certaines filières avancées pour le traitement de l’eau. On connaît bien les pollutions chimiques dues à l’industrie et à l’agriculture (on se souvient de la pollution du Rhône par les PCB, et le problème des nitrates en Bretagne et ailleurs est bien connu). Il l’y ajoute maintenant les résidus médicamenteux : oestrogènes de la pilule contraceptive, antibiotiques, anti-dépresseurs, anti-cancers et autres, rejetés dans les eaux usées. Cette étude a montré qu’une partie non négligeable de ces produits n’était pas éliminée et se retrouvait dans les eaux de surface et dans les nappes phréatiques : « En définitive, on retrouve dans les rejets en sortie de stations d’épuration conventionnelles, à des concentrations supérieures à 100 ng/L : - 15% des substances prioritaire (NDR substances polluantes prioritaires sélectionnées au niveau européen) - 30% des molécules organiques - 90% des substances pharmaceutiques ». La question est de savoir quelle part de ces toxiques se retrouve dans l’eau du robinet, et si cela représente un danger pour la santé. La réponse est difficile à trouver dans la littérature. L’émission de France 3 « Pièces à Conviction » a récemment diffusé un reportage intitulé « Du poison dans l’eau du robinet », suivi d’un court débat auquel participait le Directeur Général de la Santé du Ministère de la Santé. Ce dernier n’a démenti aucun des faits et résultats de mesure montrés dans le film, à savoir : • Présence d’aluminium due à un traitement de floculation par du sulfate d’aluminium, pratiqué en cas de turbidité (présence de particules de terre). L’aluminium est lié à la maladie d’Alzheimer. Il serait possible d’utiliser des sels de fer qui sont sans inconvénient sur la santé • Présence importante de nitrates et pesticides, dans les régions d’agriculture intensive, ce qui conduit l’administration à la conclusion « eau conforme par dérogation ». Ces produits sont pourtant dangereux : cancérigènes et perturbateurs endocriniens. Des résidus médicamenteux dont les effets, même très dilués dans l’eau, sont peu connus. Le reportage cite quand même le cas des poissons de la Seine, en aval de Rouen, qui se féminisent. Il y a donc là, entre autres choses, un risque de perte de fertilité masculine. Le danger de ces résidus est pris au sérieux et étudié par les services de l’Etat, mais aucun traitement n’est encore opérationnel.

Si la vigilance s’impose, il ne faudrait pas conclure que toutes les eaux distribuées au robinet sont un cocktail de produits chimiques radioactifs ! Ces pollutions sont plutôt des exceptions, mais dont certaines ont tendance à se généraliser. Selon les régions, nitrates, pesticides et aluminium peuvent dépasser parfois largement les limites autorisées, quand elles existent. Il s’y ajoute maintenant la pollution avérée des eaux de surface et des eaux potables par les médicaments, du fait de l’absence de traitement de ces résidus dans les stations de potabilisation. La vigilance s’impose donc. Pour en savoir plus et trouver les références internet, voir l’annexe n°3

3 Les eaux en bouteilles

3.1 L’emballage

Au XIX° siècle, l’eau minérale était transportée en cruchons de terre cuite… Puis, dans des bouteilles en verre… C’est à la fin des années 1960 que le plastique (chlorure de polyvinyle ou PVC) fait son apparition et devient prépondérant très rapidement en raison de ses qualités (légèreté, solidité…).

Page 4 sur 18 En 1992, la première bouteille en PET (téréphtalate de polyéthylène) est une révolution : inaltérable, pratiquement incassable, flexible et plus résistant, plus léger, aussi transparent que le verre, recyclable.

Son code, gravé sur la bouteille est le suivant : Rôles de la bouteille : La bouteille doit remplir des rôles essentiels de sécurité, de praticité, traçabilité :

• • • •

d'information et de

Préserver
l’intégrité
de
l’eau,
depuis
son
captage
jusqu'au
moment
de
sa
consommation,
en
 passant
par
les
phases
de
stockage,
de
transport
et
de
distribution.
 Apporter
 de
 la
 praticité
 au
 consommateur,
 en
 tenant
 compte
 de
 leurs
 modes
 de
 vie,
 notamment
le
développement
de
la
consommation
hors
domicile
et
le
nomadisme.
 Etre
 un
 support
 d’informations
 relatives
 au
 produit,
 comme
 son
 origine,
 sa
 composition,
 certaines
recommandations
de
consommation
et
le
«
Point
Vert
».
 Permettre
une
traçabilité,
matérialisée
par
2
codes
(série
de
chiffre
et
lettre).


Voir l’annexe 4 pour plus de détails.

3.2 Les risques dus à la bouteille

La plupart des bouteilles d’eau sont en PET, plastique décrit au paragraphe précédent, c’est donc à ce matériau que nous allons nous intéresser. Activité oestrogénique du PET : Le problème de la contamination de l’eau des bouteilles en PET a été médiatisé en France par un article du Figaro, daté du 21 avril 2010 sur leur site mais publié antérieurement1. Il rapporte une étude2 de l’Université

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