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La Fête : Les Phares De Beaudelaire

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lustrée par son action, elle à trouvé un moyen de résister au temps.

En faisant grand usage de références antiques, Rubens peint une toile efficace qui atteint le but qui était fixé: glorifier l'arrivée de Marie de Médicis à Marseille, épisode en réalité banal et de peu d'importance

* ‘‘ L’annonciation ’’ par Léonard de Vinci

Contexte historique :

Ce panneau est sans doute la prédelle du retable commandé vers 1475, à Verrocchio, pour la chapelle du Saint-Sacrement du Dôme de Pistoia. A cette époque, Léonard était l'élève principal du peintre-sculpteur florentin, dans l'atelier de qui il restera jusqu'en 1481. Verrocchio peignit une grande partie du retable, mais un dessin daté de 1478, aux Offices de florence, permet d'établir que cette prédelle est bien un tableau de la jeunesse de Léonard, peut-être retouché plus tard par Lorenzo di Credi, à qui elle fut quelquefois attribuée. C'est une œuvre de jeunesse de Léonard de Vinci que l'on date des années 1473-1475.

Esthétique :

La scène se déroule dans un jardin clos symbole depuis le Moyen-âge de la virginité de la Vierge. Toutefois, le jardin n‘est plus entouré de murs élevés, mais d‘un simple muret bordé de plantations d’arbres contrôlées et régulières, ici des pins et des cyprès, un motif courant dans la peinture florentine du Quattrocento. Le jardin s'ouvre, au niveau de la main de l'Ange, sur un paysage fluvial. Le pré fleuri est une allusion à la ville de Nazareth.

L’Ange Gabriel salue la Vierge Marie. Le lys blanc dans sa main gauche est considéré comme un symbole de la pureté de Marie. Entre l’Ange Gabriel et la Vierge, un lutrin. La Vierge fait face à l’Ange. Elle est surprise en train de lire la Bible.

Sens de l’œuvre :

Le tableau représente L’annonciation de la naissance du Christ où l’Ange Gabriel saluant la Vierge Marie et l'interrompant dans sa lecture de la Bible pour lui annoncer qu’elle est destinée à donner naissance au fils de Dieu.

* ‘‘ La descente de la croix ’’ par Rembrandt

Contexte historique :

La descente de croix a lieu le soir de la crucifixion et Joseph d'Arimathie demande à Ponce Pilate l'autorisation d'emporter le corps de Jésus. Ponce Pilate, étonné que la mort soit arrivée si vite, demande la confirmation à un centurion. Il accorde à Joseph le droit de récupérer le corps.

Esthétique :

Au centre du tableau une zone vivement éclairée : c´est le corps du Christ qui attire immédiatement car l’œil est toujours séduit par la clarté et s´éloigne instinctivement de l´ombre. En regardant avec attention le Christ et les hommes qui le soutiennent, l’effet de la disposition des membres et de l´éclairage produit une sensation de vrille : un bras qui retient et qui se prolonge par le bras du mort, le

torse enlacé par un autre bras, puis un homme qui soutient les jambes. De cette manière le regard suit et il n’y a pas lieu à méprise : le corps se dirige vers la terre.

En regardant l´ombre du bras du Christ, on peut déduire que la torche ou la lampe à huile «appelle » le corps vers la terre et éclaire, à droite, le visage de Marie rehaussant ainsi tragiquement son immense douleur. La lumière a mis l´accent sur le sujet principal et sur la tonalité émotionnelle.

Plus bas, à gauche, sous une lumière un peu moins vive que pour le corps, se trouve un suaire. C´est là que le corps trouvera son repos, et c´est l´horizontalité de ce linceul qui pose une limite visuelle à la descente de la Croix. Puis un côté de l´échelle, sur la gauche, semble plus clair, ce n´est pas un hasard non plus. Cette lumière sert de liaison entre le corps qui descend et signale le suaire qui est préparé pour le recevoir. Alors s´établit un ordre dans le domaine du temps lorsque le regard suit le corps, puis les corps, puis le linceul : le trajet de la Descente. La scène est enveloppée de ténèbres autant pour préserver le caractère dramatique comme pour mettre en valeur l´importance de ce qui se passe là, à ce moment. Les corps, les bras et les mains signalent et guident aussi les regards, et ce toujours grâce à la lumière.

Sens de l’œuvre :

Ce tableau montre comment Rembrandt utilise la lumière d´une façon unique pour signaler les sujets importants, pour transmettre un message où surgit la tragédie sur un visage, pour établir une succession temporelle et pour raconter en une seule image ce qui va survenir.

Ici, la descente de la croix du Christ montre, par le nombre de personne autour de son corps, que sa quête ne s’arrête pas avec sa mort mais au contraire que c’est le commencement de l’expansion de la croyance.

* ‘‘ La création d’Adam ’’ par Michel-Ange

Contexte historique :

La Création d'Adam est une fresque située sur la voûte de la chapelle Sixtine, peinte par Michel-Ange de 1508 à 1512. Elle illustre l'histoire biblique tirée de la Genèse dans laquelle Dieu infuse la vie dans Adam, le premier homme.

Chronologiquement c'est le quatrième panneau de la série illustrant les épisodes de la Genèse sur le plafond de la chapelle, et il fut l'un des derniers à être achevé.

Esthétique :

Dieu est représenté comme un vieil homme barbu enveloppé dans une cape virevoltante, qui peut faire penser par sa forme à un cerveau humain, ce qui voudrait dire que Dieu apporte la conscience à Adam. Nous pouvons aussi remarquer que cette forme rouge pourrait représenter un utérus où c'est Dieu qui donne la vie accompagné de ses anges. Il partage la cape avec des chérubins. Son bras gauche est enroulé autour d'une figure féminine, normalement interprétée comme Ève, qui n'est pas encore crée et, de manière figurative, attend au Paradis de recevoir une forme terrestre. Le bras droit de Dieu est tendu pour donner l'étincelle de vie, du bout de son propre doigt vers celui d'Adam, dont le bras gauche est prolongé dans une pose comparable à celle de Dieu. Détail célèbre, l'index d'Adam et celui de Dieu sont séparés par une courte distance, ce qui laisse penser que c'est une séparation entre Dieu et Adam. Ce tableau représente une idée humaniste dans la mesure où l'Homme prend son indépendance par rapport à Dieu. C'est désormais Dieu qui gravite autour de l'Homme.

Sens de l’œuvre :

Les poses similaires de Dieu et d'Adam (jusqu'à la position de la jambe droite de Dieu semblable à la droite d'Adam) représentent l'idée que l'homme ait été créé à l'image de Dieu, d'après la Genèse. Pourtant il existe un contraste, dans ce Dieu flottant dans les airs et entouré d'une draperie, par rapport à Adam posé au sol, sur un triangle de terre stérile (le nom d'Adam provient d'un mot hébreu signifiant « terre »).

* ‘’ Milon de Crotone ’’ par Pierre Puget

Contexte historique :

Autorisé par Colbert à utiliser trois blocs de marbre de Carrare restés inutilisés dans le port de Toulon, Pierre Puget, sculpteur marseillais formé dans l'Italie baroque, entreprend dès 1671 le Milon de Crotone, qu'il n'achève qu'en 1682.

Esthétique :

Athlète grec plusieurs fois vainqueur aux jeux olympiques et pythiques, Milon vieillissant voulut tester sa vigueur en fendant un tronc d'arbre déjà entrouvert. Sa main resta prisonnière du tronc et il fut dévoré par les loups. Puget remplace ceux-ci par un lion, animal plus noble, et créé une composition d'une véhémence et d'une théâtralité baroques : le corps se tord de douleur et la chair frémit sous son ciseau.

Même s'il travaille toutes les faces avec une égale virtuosité, Puget privilégie la vision frontale : l'œuvre s'appréhende de face ou de trois quarts. Le corps de Milon tordu de douleur est un immense zigzag : trois diagonales de dimension décroissante s'emboîtent et culminent avec la tête rejetée en arrière dans un cri déchirant.

Le corps s'arc-boute contre le tronc d'arbre, axe autour duquel pivote la composition. Au centre, le marbre est percé de deux grands jours qui dégagent la silhouette de l'athlète : cet évidement de la base, rare en sculpture, est un exploit technique.

Sens de l’œuvre :

Le thème, jusque-là inconnu en sculpture, est une méditation sur la Force vaincue par le Temps, mais aussi sur l'orgueil de l'Homme : Milon est avant tout vaincu par sa vanité, qui refuse la faiblesse de son âge. Sa douleur est autant morale que physique. La gloire humaine est éphémère, comme le symbolise la coupe gagnée aux Jeux, qui gît sur le sol, dérisoire.

Le choix d'un tel sujet pour une œuvre destinée au roi est assez étrange. Puget rééditera l'audace, avec son bas-relief Alexandre et Diogène,

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