La place des parents lors des soins auprès des enfants de 3 à 6 ans en soins généraux

Soutenance orale :

Je m’appelle Pauline, j’ai passé mon bac il y a 3ans avec les spécialités physique chimie et SVT avec option maths complémentaire. J’ai été accepté à l’IFSI d’Avignon après l’inscription sur Parcoursup. J’ai évidemment choisi cet IFSI car la localisation était idéale et que ma mère avait de bons échos de l’IFSI. J’ai choisi cette formation car j’adore le contact humain et le fait de pouvoir aider autrui.

Mon travail de fin d’études est en lien avec mon projet professionnel qui est de devenir puéricultrice. Mon travail porte sur la triade, ce qui m’a permis de découvrir le rôle de chaque acteur dans le soin et plus particulièrement celui des parents qui ont une place déterminante. Ma question de départ est la suivante : quelle place donner aux parents lors des soins auprès des enfants de 3 à 6ans en soins généraux ?

Dans un premier temps, je parlerais de ma partie théorie que je mettrais en lien avec des situations vécues en stage puis j’aborderais la partie pratique que j’illustrerais également avec des situations.

Comme vous avez pu le voir, j’ai divisé mon cadre de référence en trois parties : le développement de l’enfant, les besoins est le rôle des parents et enfin la double prise en charge des soignants.

Pour une prise en charge optimale, il est important de connaître les besoins de chacun, cela permettra de pouvoir adapter la distraction à l’enfant. Pour ce faire, il faut comprendre son développement, c’est pourquoi j’ai axé mes recherches sur les travaux de Piaget, la théorie freudienne ainsi que l’attachement de Bowlby.

En pédiatrie, la présence des parents est vivement recommandée, mais comment les intégrer ? Pascale Wanquet Thibault explique clairement les besoins des parents lors de leur venue à l’hôpital. Une fois les besoins compris, on peut leur attribuer un rôle, c’est-ce que l’association sparadrap m’a fait découvrir.

Enfin, les soignants ont évidemment un rôle majeur à jouer. Ils doivent pouvoir gagner la confiance des parents ainsi que celle des enfants. Cela passe par la communication selon Manoukian dans son ouvrage sur la relation soignant-soigné. Les soignants ont un rôle a joué auprès de l’enfant mais également auprès des parents. J’ai la chance de réaliser mon stage pré-professionnel en pédiatrie dans le service des petits-enfants et de chirurgie infantile. Lors de ce stage, j’ai pu remarquer à quel point le rôle du parent est essentiel dans les soins. Par exemple lorsqu’un enfant doit avoir un aérosol, il est important d’expliquer aux parents l’intérêt de ce soin pour le faire ensuite accepter à l’enfant. Il est moins traumatique et anxiogène pour l’enfant que ce soit le parent qui tienne le masque, l’enfant l’accepte plus facilement.

Par ailleurs, l’hôpital est un lieu inconnu et stressant pour les enfants, leurs habitudes de vie sont modifiées de par leur hospitalisation. Parfois la prise de certains traitements peut s’avérer difficile. Les parents nous disent qu’à la maison c’est déjà difficile mais qu’ils arrivent à trouver des alternatives. En tant que soignant, nous avons tout intérêt à reproduire le même schéma mais nous sommes souvent confrontés à des difficultés. Nous sommes obligés alors d’aider les parents à l’administration de cette certains traitements Per Os. Les parents appréhendent la contention de leurs enfants mais nous sommes là aussi pour les aider à trouver des solutions afin d’éviter le maintien forcé ou brutal de l’enfant. Le but est que l’enfant coopère le mieux possible et que ceci soit reproduit à la maison sans difficulté pour les parents.

Et oui, il arrive parfois que les parents s’absentent pour des raisons personnelles. Nous devons alors substituer pour accompagner l’enfant dans certains gestes. Les enfants, même bébé ressentent l’absence de leurs parents, ils ont besoin d’une présence en permanence. Alors, il m’est arrivé de bercer un bébé pour tenter de l’apaiser afin de l’endormir, où j’ai dû également administrer un biberon au bébé en l’absence de sa mère. Parfois, il nous faut tout simplement passer du temps avec l’enfant afin de l’occuper.

Afin de confronter la théorie à la pratique, j’ai donc réalisé des entretiens auprès d’infirmière et de puéricultrice dans différents services de pédiatrie. Et les quatre entretiens m’ont apporté des informations complémentaires qui m’ont donc permis d’avoir une vision assez globale de la prise en charge d’un enfant. Ces entretiens ont également apporté des notions supplémentaires. En effet la gestion des émotions des parents est un concept n’en élaboré dans mon cas de référence est pourtant évoqué par trois des professionnels interrogés. Ma question d’ouverture et donc la suivante : En quoi la gestion des émotions des parents améliore-t-elle la prise en charge des enfants de 3 à 6ans ?