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La sortie du nucléaire

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n'a pas besoin d'en acheter aux autres pays. En plus, on en produit beaucoup, ce qui nous permet d'en revendre à nos voisins.

* L'énergie nucléaire nous permet de produire beaucoup d'électricité, à la différence des énergies renouvelables. Grâce au nucléaire, nous pouvons produire de l'électricité en grande quantité. Les énergies renouvelables c'est bien, mais ça produit peu. Il faudrait recouvrir la France d'éoliennes pour pouvoir répondre à nos besoins en énergie, et encore !

* La dépendance de la population : Aujourd’hui nous vivons dans un monde dépendant de l’énergie. La population du nucléaire sont aujourd’hui habitués à un certain confort de vie, une certaine abondance énergétique, avec des habitudes d’extrême consommation qu’il sera difficile de supprimer tout de suite. Les hommes et les femmes qui travaillent aujourd’hui sont des salariés d’usines ou de bureaux. Ils vivent majoritairement dans de grandes villes éclairées de mille ampoules, parcourues de milliers de véhicules. Dans ces cités, chacun veut être réchauffé l’hiver et rafraîchi l’été, veut consommer et doit donc produire et surtout doit travailler. Toutes ces activités demandent de l’énergie et produisent des déchets qu’il faut aussi transformer ou stocker. Cette surexposition énergétique n’est pas encore possible avec les énergies renouvelables pour l’instant.

La France ne peut donc pas changer de cap de façon radicale, même si avec la progression des énergies renouvelables, la part du nucléaire dans le mix énergétique doit nécessairement baisser.

* Des pays où la sortie du nucléaire civil a été mise en place : En Autriche, Suède, Italie, Belgique, Allemagne et Suisse. Or l'Autriche qui a interdit depuis 1999 l'exploitation de l’énergie nucléaire, continue néanmoins d’importer de l’électricité d’origine nucléaire.

2) La sortie du nucléaire difficile :

* Le coût

Le chiffre donne le vertige: 1700 milliards d'euros d'ici à 2030. C'est le haut de la fourchette - calculée par Siemens - des coûts pour l'Allemagne de sa sortie programmée du nucléaire. Le géant industriel, qui vient d'officialiser cette estimation, précise aussitôt que les investissements destinés à compenser l'abandon de l'atome seront à la charge «soit de la clientèle, soit du contribuable».

* Contre performance des énergies renouvelable

La sortie du nucléaire est envisageable mais pour l’instant on n’est pas au point, car énergies renouvelable n’égal pas le nucléaire au niveau efficacité et cela à un coup important. Même si le nucléaire à un coup, le prix d’installation des énergies renouvelables (tel que les éoliennes) et aussi de démantèlement des centrales nucléaires en activité aujourd’hui aurait un coup monstrueux comme on l’a vu précédemment. Et le pire de cela c’est que l’efficacité des ses substitutifs n’est pas garantie.

Si les profits du groupe, au cours du premier trimestre de l'exercice 2011-2012, ont baissé de 17 %, ce sont notamment les énergies renouvelables qui expliquent cette contre-performance. Cette activité affiche une perte de 48 millions d'euros. Non seulement le solaire perd de l'argent, mais l'éolien aussi. Aujourd’hui si on compare les quantités d’énergies stockées dans les noyaux des atomes à celles contenues dans les photons solaires ou encore à l’énergie produite par le souffle du vent, le nucléaire est bien plus performant.

* Perte d’emploi de la sortie du nucléaire :

Mais surtout, E.ON a provoqué un véritable cataclysme outre-Rhin en annonçant des restructurations qui pourraient concerner jusqu'à 11.000 personnes sur un total de 79.000.

Selon l'Union des industries utilisatrices d'énergie (Uniden), une sortie du nucléaire menacerait 150.000 emplois à court terme en France. Selon l'Uniden, ''près de 2 millions d'emplois seraient fragilisés" à terme, en prenant en compte les emplois directs, indirects et induits (industriels ou de services) des "principaux secteurs sensibles au prix de l'électricité", comme la métallurgie (397.000 emplois directs), la chimie (397.000 emplois directs), le verre (19.500 emplois directs), ou le papier (15.270 emplois directs).

* Le problème des pays émergents :

Pour sortir du nucléaire il faudrait une entente générale au niveau mondial de chaque pays. La sortie progressive du nucléaire pose problème pour les pays émergents car ils commencent à généraliser leurs consommations en électricité. En parallèle de leur développement,

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