DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Le Sujet

Note de Recherches : Le Sujet. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 23

rtant j’ai le sentiment d’être le même grâce à ma mémoire. Sentiment de continuité d’exister.

Votre cerveau est transplanter dans le corps d’un autre, est-ce vous au réveil de l’opération ?

Le « moi » c’est l’esprit. Je suis aussi mon propre corps. On ne mesure pas toujours le rôle que joue le corps dans la conscience qu’on a de soi-même. C’est par notre corps que les autres nous perçoivent et c’est à travers lui qu’ils nous reconnaissent. Nous nous construisons à travers le regard que les autres ont sur nous et l’image qu’ils nous renvois, ce qui d’ailleurs peut nous amener à avoir une fausse conscience de nous même.

Le clone de la personne que vous aimez vient vivre à vos côtés. Aimez-vous la même personne ?

La conscience est le fruit du type de relation que nous entretenons avec les autres. Nous sommes fabriqués grâce aux types de relation que nous avons avec les autres.

La conscience joue un rôle fondamental dans la construction d’un sentiment d’identité. Elle fait de moi un sujet et me permet d’être libre. Fondement de la personnalité : je suis une personne en évolution. Le corps et la conscience d’autrui jouent un rôle dans la conscience de soi-même ?

Le problème de l’être et du paraître. Etre moi ou paraitre sympathique. La conscience de soi-même est faussée : fondue dans la masse, dans le conformiste.

Sentiment d’identité repose aussi sur mon vécu partagé avec d’autres : je suis le fruit d’une histoire, de liens humains, tissés constamment. Je vis au sein d’un réseau humain.

La conscience est une attente, entrain de viser quelque chose : but, visée où il y a un but à atteindre. Tournée vers l’avenir, parce qu’il y a un projet. La conscience est coextensive à la vie (plante, animal, homme), elle est plus active chez l’homme alors que chez la plante elle est quasiment endormie. De cela, il tirait une définition générale de la conscience, donc la conscience est synonyme de choix. Cela ne veut pas dire que l’homme, qui manifeste le plus de conscience chez les vivants, soit toujours à 100% conscient ! On ne peut réserver, pour Bergson, la conscience qu’à l’homme. appel à la modestie.

Dans les moments de crise intérieure : choix. La routine. Beaucoup de vie qui se situe en dehors du seuil de votre conscience : vie machinale et irréfléchie car routinière.

La conscience joue un rôle fondamental car elle est au fondement de notre sentiment d’exister et de notre sentiment d’identité. Par les choix réfléchis qu’elle nous permet de faire, elle nous permet de prendre la direction de ma vie : elle est au fondement de mon autonomie. Toutefois Bergson nous faisais remarquer que nous n’étions pas toujours pleinement conscient (comportement automatique, routinier).

Nous nous définissons comme des êtres conscients mais sommes-nous conscients justement de tous ce qui se passe en nous, de ce que nous sommes exactement ? Avant de nourrir ces questions voyons le philosophe qui établit que le moi est identique à la conscience (je suis conscient de tout ce que je vis et je me connais parfaitement)

2° Le cogito cartésienDescartes

Méthode expérimentale : Galilée.

La refonte du savoir scientifique.

Descartes : soldat de métier, voyage en Hollande en 1628

Descartes est d’abord un savant et dans cet extrait du Discours de la méthode il se préoccupe de trouver un moyen efficace pour faire le tri entre les savoirs pertinents et les pseudo-savoirs que lui a légué la tradition scientifique (depuis VIème s. av. J-C). Descartes va donner comme méthode le doute radical, systématique.

Descartes a élaboré une méthode pour trouver la vérité : douter de quelque chose afin de séparer le vrai du faux : il va donc chercher toutes les raisons de douter a propos de chose qui nous semblent très assurées, certaines. La première de ces choses remises en question s’est la vérité énoncée par nos perceptions.

Science : connaissance du monde réel, il faut que le réel soit perçut.

La connaissance scientifique à pour fondement la connaissance sensible (au moyen des 5 sens).

Moi qui doute, qui pense, j’existe : c’est par l’acte de pensé que j’existe. Toute réalité est dissoute sauf une, celle du sujet pendant « je pense donc je suis » = une certitude absolue. Descartes définit l’homme par la consciencepar l’activité consciente de la pensée.

Même si je rêve (corps fictif peut être ! Mais je n’ai pas besoin du corps (aspect inessentiel de ma réalité, l’essentiel, c’est l’activité de la conscience, la réflexion) pour penser), je pense et donc j’existe quand même ?

Etude du texte :

Pour les mœurs (les comportements), il faut suivre parfois des opinions incertaines et faire comme si elles étaient certaines (fiables). Ce qui est douteux va être considéré comme quelque chose de certain. (l.7-10)

Pour vaquer à al recherche de la vérité : ce qui est douteux doit être considéré comme faux. Préoccupation épistémologique (épistème : science) = énoncé d’une méthode où trouver le vrai : on procède par élimination. Ce qui va rester sera ce qui résistera aux assauts du doute entrepris par Descartes. Le vrai sera indubitable.

La connaissance sensible n’est pas fiable donc tout ce que je me représente, à l’aide de mes perceptions, n’est en rien conforme au réel. Ce que je perçois est faux. Il n’y a plus de réalité perçue.

Vérité purement intellectuelles, vérité mathématique. J’y accède par moi-même par raisonnement. Je peux me méprendre quand je raisonne.

Un doute/ les perceptions : le réel n’est peut être pas tel que je le perçois, arg. : les sens nous trompent parfois

Un doute/ les vérités logiques : ces vérités sont peut être des erreurs de raisonnement, arg. : je me trompe parfois en raisonnant et le ne m’en rend pas compte

Un doute généralisé sur la réalité : peut être nous ne sommes jamais dans le réel mais dans les fictions produites par nos songes, arg. : nous faisons parfois des rêves réalistes, on ne peut pas faire la différence entre la fiction et le réel.

Esprit : conception matérialisée ; conception irréaliste.

Ce qui pose problème avec cette conception de l’homme ce n’est pas que Descartes le définisse comme un sujet pensant, c’est le fait qu’il déclare que ce qui pensent en nous c’est l’âme, c’est qu’il identifie l’âme à la conscience, qu’il déclare que je suis une âme. Qu’est ce qui nous dit que c’est réellement l’âme qui pense et qu’est-ce qui me dit que j’en ai une ?

- C’est l’option des neurobiologistes d’aujourd’hui qui assimile l’activité pensante à une activité cérébrale. La pensée est produite matériellement par le corps, le cerveau.

Qui est ce sujet pensant ? Qui est le Moi ?

La chose pensante, l’activité produite par cette chose.

(Gassendi : chercher biographie + la première objection faite à Descartes.)

Thomas Hobbes (irlandais, XVIIème s.) reproche à Descartes d’avoir identifié la conscience et l’âme au moyen d’une déduction très discutable : dire que parce que je pense alors je suis une chose pensante n’a pas plus de rigueur logique que de dire « je me promène donc je suis une promenade ». Hobbes nous invite à ne pas confondre la chose et l’acte que produit cette chose : le fait de penser n’implique pas que la chose pense elle-même, il se peut que le sujet soit temporel.

David Hume : écossais, XVIIIème s. L’illusion du moi

A quoi peut deviner que Hume s’en prend à Descartes ?

l. 1 à 5 : cogito de Descartes, intuition que j’existe parce que je pense (moi en tant qu’âme)

Hume critique les philosophes cartésiens sur le fait que le moi assimilé à l’âme qui pour eux est consciente de tout ce qu’elle pense, n’est pas contrairement à ce que prétend Descartes l’objet d’une intuition, d’une connaissance immédiate. C’est ce qu’imaginent ces philosophes : ils croient connaître directement leur moi, ou être en contact direct avec leur moi.

l. 30 à 40 : arg. 1 : je me connais immédiatement par introspection ≠ je n’accède qu’à une succession de perception (sensation, sentiments, pensées) : manifestations partielles et successives de mon moi.

arg. 2 : Hume met en évidence la précarité du sujet pensant dont les cartésiens étaient très fiers en montrant que le fameux moi qui l’habite est un moi par intermittence. Faire de la pensé consciente le fondement de notre personne nous condamne à exister à mi-temps.

Dans une de ses pensées Pascal expose en quoi notre moi est une notion énigmatique, une réalité insaisissable.

Le moi existe-t-il, abstraction faite de ces attributs ?

Pascal répond que oui, mais alors on est face à une difficulté : on ne parvient pas à cerner ce qu’on met derrière le mot « moi ». Qualité inessentielles (beauté, jugement, mémoires, générosité).

...

Télécharger au format  txt (33.8 Kb)   pdf (248.4 Kb)   docx (21 Kb)  
Voir 22 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com