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Les Organisations Internationales Dans La Mondialisation

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remédier à ces aspects négatifs de la mondialisation. Les pays de l'OCDE et six pays non membres ont signé une " Convention sur la lutte contre la corruption d'agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales ", de vaste portée. Celle ci a eu pour effet de rendre la corruption illégale dans de nombreux pays qui l'avaient jusqu'alors tolérée, parfois jusqu'au point d'autoriser la déductibilité fiscale des pots de vin.

Nous avons également lancé un grand projet, dont la réalisation nous a récemment été confiée par le G8 réuni à Saint Pétersbourg, afin de renforcer le cadre juridique international de la lutte contre la contrefaçon et le piratage. Nos travaux révèlent que la fabrication de produits contrefaits ou piratés est devenue plus perfectionnée. La grande rentabilité des produits contrefaits ou piratés stimule la corruption et l'activité criminelle. Des liens semblent établis avec la criminalité organisée et des groupes terroristes.

Pour l'instant, les perspectives ne sont guère favorables. Si la plupart des pays semblent s'être dotés de mécanismes juridiques et administratifs adéquats pour lutter contre la contrefaçon et le piratage, l'action concrète est restée limitée. La première phase de notre projet devrait être achevée d'ici à la fin de l'année.

Comme vous le voyez, les problèmes mondiaux appellent des solutions mondiales, auxquelles l'OCDE est prête à apporter sa contribution.

Le rôle de l'OCDE

L'un des principaux défis à relever pour tirer le meilleur parti de la mondialisation est ce que l'on appelle l'économie politique de la réforme. Comment les pouvoirs publics peuvent ils adopter les réformes nécessaires ? Dans beaucoup de pays, des réformes pourtant bien conçues n'ont pas été appliquées ou poursuivies à cause des coûts politiques qu'elles entraînent à court terme, et parce que les opposants, bien organisés, ont su se faire entendre, alors que les effets positifs des réformes sont généralement plus diffus et tardifs. Trop souvent, il faut attendre qu'une crise éclate pour que des réformes soient entreprises - mais le prix à payer est alors plus lourd pour toutes les parties concernées.

Tout cela nous renvoie à la nécessité d'informer le public et de le convaincre de l'intérêt des réformes - ou de lui laisser entrevoir ce qu'il coûterait d'y renoncer. À cet effet, l'OCDE peut offrir une masse d'informations et d'analyses fondées sur l'expérience que ses membres ont partagée depuis des décennies sous ses auspices, en s'appuyant sur les compétences de ses comités et de ses agents.

Le progrès économique et social des pays en voie de développement est avant tout entre leurs

mains. Mais leurs voisins dans les pays plus riches ne doivent pas leur tourner le dos. Dans le

contexte d’efforts pour favoriser une mondialisation équitable, le Comité d’aide au

développement (CAD) de l’OCDE joue un rôle particulier : il offre un forum aux pays donateurs

soucieux d’améliorer la qualité et l’efficacité de l’aide en renforçant leur coordination.

Qui dit développement efficient dit aussi respect de normes éthiques élevées. Et

c’est tout particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de projets d’investissement très

importants. L’OCDE veille à ce que les entreprises des pays riches respectent les

droits et les besoins des populations des pays moins puissants. En 1997, les pays

membres et cinq pays non membres – l’Argentine, le Brésil, la Bulgarie, le Chili et la

République slovaque, alors engagée dans le processus d’admission – ont ainsi

adopté la Convention sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers

dans les transactions commerciales internationales. En signant cet accord, les pays

qui assimilaient auparavant la corruption à une pratique commerciale tolérée se

sont engagés à la traiter désormais comme un acte illégal

De même, le Groupe de travail sur les crédits et garanties de crédit à l’exportation a publié

une « Déclaration d’action » sur la corruption, tout en aidant les pays membres à

renforcer les « Approches communes » permettant d’examiner l’impact environnemental

des projets qui bénéficient d’une aide publique via des crédits à l’exportation. Dans une

« Déclaration de principes » adoptée en 2001, les pays de l’OCDE ont reconnu la nécessité

de ne pas alourdir le fardeau des pays pauvres fortement endettés : ils se sont ainsi

engagés à ne pas financer de dépenses improductives dans ces pays à travers l’aide

officielle

Avec le soutien de l’OCDE, des avancées importantes ont également été accomplies

dans le domaine des échanges internationaux et des normes fondamentales du

travail. En 1996, l’étude intitulée Le commerce, l’emploi et les normes du travail a ouvert

la voie à l’adoption par le Bureau international du travail, en 1998, de sa Déclaration

sur les Principes et les droits fondamentaux du travail, un jalon marquant dans ce

domaine. Mise à jour en 2000 et publiée sous le titre Échanges internationaux et normes

fondamentales du travail, cette étude a aussi contribué à la résolution des différends

survenus en aval de la Conférence ministérielle organisée par l’OMC à Doha, en

novembre 2001.

. C’est notamment le cas du

Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), lancé en 1997,

dans le but d’évaluer la performance des systèmes d’éducation à travers une grille

d’analyse commune acceptée par tous les pays participants. L’objectif de ce

programme est d’évaluer dans quelle mesure les systèmes scolaires transmettent

aux jeunes les connaissances et les compétences dont ils auront besoin tout au long

de leur vie d’adulte. Plutôt que d’identifier les politiques

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