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« Les Réseaux sociaux, un nouvel outil de pouvoir »

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Par   •  10 Octobre 2021  •  Discours  •  916 Mots (4 Pages)  •  377 Vues

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« Les Réseaux sociaux, un nouvel outil de pouvoir »

Les réseaux sociaux. Les plus populaires sont Facebook, Snapchat, Twitter et Instagram. Synonymes de « feeds », ils génèrent des millions de « likes », un monde de compliments. Mais aussi des commentaires haineux postés par des utilisateurs surnommés les « haters ». C’est un lieu qui s’accompagne de cyber-harcèlement et de menaces de mort. Caché derrière un écran, l’homme se sent invincible. Se servant de l’anonymat, il n’a pas peur d’exprimer ses opinions. C’est pourquoi certains veulent réduire cette liberté d’expression et demandent plus de contrôle de la part de l’État. En quelques années, les réseaux sociaux ont pris de l’ampleur du lieu de la liberté d’expression.

Un nouveau débat s’est ouvert avec les réseaux sociaux : « faut-il restreindre encore plus la liberté d’expression ou au contraire la libérer totalement ? »

À mon sens c’est un débat futile, où la question ne se pose pas. Je trouve que le droit français a très bien réussi à encadrer cette liberté. Mais je vais quand même vous démontrer ma thèse qui est d’avoir une liberté d’expression sans déborder sur la liberté d’autrui.

D’abord il sera prouvé que la liberté d’expression est un principe constitutionnel en France. Ensuite, je vous montrerai que les réseaux sociaux sont devenus le lieu de pouvoir en politique. Pour enfin en conclure, qu’il ne faut pas remettre en cause le droit français.

Je suppose que beaucoup d’entre vous ont déjà entendu parler de l’affaire Mila. C’est une adolescente de 16 ans, harcelée et menacée de mort pour avoir blasphémer l’islam. Celle-ci a fait l’objet de nombreuses réactions de la part des internautes sur les réseaux sociaux. Ces réactions ont donné lieu à une guerre de hashtags. D’un côté, les partisans du #jesuismila qui défendent l’adolescente et proclament la liberté d’expression. De l’autre côté les #jenesuispasmila qui réclament la lutte contre l'islamophobie. Même si cela demande à faire passer en pertes et profits la liberté d'expression. Le journal Le Monde affirme que la première enquête ouverte pour « provocation à la haine raciale » a été classé sans suite. En revanche, la seconde enquête pour « menaces de mort, menace de commettre un crime, harcèlement », se poursuit.

Au premier abord, nous pourrions dire qu’il ne s’agissait que d’une simple vidéo publiée par une adolescente sur Instagram. Seulement, si l’on regarde dans le fond, nous sommes face à une affaire aux dimensions politiques et judiciaires beaucoup plus complexes. De nombreux débats ont alors jailli, et les représentants du gouvernant comme Marlène Schiappa et Emmanuel Macron ont dû intervenir pour rappeler le droit français.

Alors que devons-nous tirer de cette affaire ? Pouvons-nous seulement considérer cela comme le droit au blasphème ? Je dis OUI au droit au blasphème, OUI à notre liberté d’expression. Mais je dis NON à l’incitation à la haine et NON à l’atteinte de la liberté de conscience. Il est impératif que la liberté au blasphème ne porte pas atteinte à la liberté de conscience, ou encore aux principes et valeurs d’autrui. Le blasphème fait partie de nos droits mais ne fait pas parti celui-ci des bonnes manières.

Aujourd’hui cette liberté est encadrée par la loi qui fixe des limites : la diffamation, l’injure, la provocation à la haine incluant le racisme et l’antisémitisme, ou encore l’apologie du terrorisme. Le droit français distingue l’expression des

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