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Les brûlures

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Par   •  18 Octobre 2022  •  Cours  •  1 604 Mots (7 Pages)  •  169 Vues

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Brûlures : Lésion affectant la peau, certains organes, et muqueuse due au contact du feu, du froid, substance chimique caustique, d’une électrode, au rayonnement d’une source de chaleur, à l’irradiation d’éléments radioactif” (centre national de ressource textuelles et lexicale.

Conséquences générales :

  • Plasmorragie et œdème en zones saines et brûlées
  • Jours suivants : résorption de l’œdème, perte hydrique, hypercatabolisme
  • Déficit immunitaire humoral, cellulaire, aspécifique, troubles de la coagulation, troubles psychiatriques

[pic 1]

Diagnostic : 3 degrés de brûlure

→ Brûlure de 1er degré : destruction de l’épiderme superficiel sans atteinte de la lame basale ni du derme.

→ Brûlure du 2nd degré superficiel : destruction de l'épiderme. La lame basale n'est normalement pas atteinte ou très légèrement.

→ Brûle de 2nd degré intermédiaire : Zones blanches et zones rouges = mosaïque du derme.

→ Brûlure du 2nd degré profond : destruction de l'épiderme et de la lame basale.

→ Brûlure du 3e degré : La destruction cutanée est totale, l'épiderme et la lame basale sont complètement détruits ainsi que le derme.

→ Brûlure 4e degré (carbonisation) : cas extrêmes, c’est lorsque la brûlure à brulé au-delà de la peau. Ces brûlures atteignent le muscle et parfois l'os.

Espérance de vie :

Le facteur limitatif de survie est de 70 % lorsque la brûlure atteint une surface supérieure à 70 % du corps humain. Le pronostic vital est même engagé et la survie est peu probable.Taux de survie d’une personne étant brûlée électriquement par arc électrique est de 28 %

Les thérapeutiques les plus fréquentes : médicamenteuses et alternatives

→ Brûlure de 1er degré : La cicatrisation se fait entre 3 et 4 jours avec un traitement antalgique et des pansements gras (vaseline) occlusif (reste pendant 48h) + antalgiques (très importants dans prise en charge d’une brûlure)

→ Brûlure du 2nd degré superficiel : La cicatrisation se fait en 8/10 jours sans intervention chirurgicale et le traitement est l'association de pansements gras et d'un suivi médical. Généralement, il n’y a pas de traces qui restent sur le corps après cicatrisation (mais parfois des tâches plus claires que le reste de la peau peuvent restées)

→ Brûle de 2nd degré intermédiaire : Il est impossible de définir à l'avance quelle mesure thérapeutique va être utilisée, le chirurgien se décide à la fin du temps impartie s’il y a besoin d’intervenir en fonction de l'évolution de la brûlure au bout de ces 3 semaines.

→ Brûlure du 2nd degré profond : TTT chirirgucal qui consiste à effectuer une excision puis une greffe. Contrairement à la brûlure superficielle, la partie en dessous de la phlyctène n’est pas rouge mais jaunâtre-blanchâtre. Les annexes comme la vascularisation, les terminaisons nerveuses sont également détruites. Destruction de la lame basale donc intervention chirurgical obligatoire pour guérir.

→ Brûlure du 3e degré : La brûlure de 3e degré ne connaît pas de guérison spontanée, la prise en charge est alors forcément chirurgicale.

→ Carbonisation : Les possibilités thérapeutiques sont limitées, la solution est l’amputation.

Impact biophysique :

Une brûlure peut être provoquée par la chaleur mais aussi par un frottement, l’électricité ou une substance chimique. La gravité d’une brûlure dépend de son étendue, de sa localisation et de son degré. En termes d’étendue, une brûlure est grave lorsque sa surface est supérieure à la moitiée de la paume de la main de la victime. Les brûlures localisées au niveau des yeux, du nez, des mains, des orifices naturels, des organes génitaux ou de l’intérieur des cuisses sont classées parmis les brûlures graves.

Le risque principal est que la cicatrisation soit de mauvaise qualité, ce qui aura des conséquences esthétiques et parfois fonctionnelles (peau rétractée, douleurs et tiraillements).

Il existe également un risque infectieux important dû à la destruction de la barrière naturelle que représente la peau.

La déshydratation est une autre complication immédiate d’une brûlure étendue, avec un risque de chute grave de la pression artérielle. Cette déshydratation survient d’autant plus que la surface brûlée est importante

Impact psychologique :

Le trouble psychique le plus courant chez les personnes souffrant de brûlures est le syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Le SSPT est une crise d’angoisse : une multitude de troubles se produisent. Ils surviennent après avoir vécu une expérience psychique choquante et se répercutent sur le fonctionnement quotidien dans différents domaines. Le SSPT se caractérise par un revécu permanent de l’évenement traumatisant, un refus persistant des stimuli liés au traumatisme ou un émoussement de la réactivité générale et des symptômes persistants d’irritabilité accrue.

Il y a également une possible baisse de l’estime de soi, de la confiance en soi. Une peur du rejet ou du regard des autres peut s’installer chez la personne.

Impact socio-environnemental :

  • Vêtements et textiles : les vêtements compressifs sont des vêtemetns extensibles, qui doivent se porter très serrés pour comprimer les cicatrices afin de favoriser leur guérison complète. Ils vont prévenir l’hypertrophie (épaississement) de la cicatrice et l’apparition de démangeaisons.
  • Alimentation : Après la phase reconstruction de la peau, il faut adapter l’alimentation en fonction des activités de la personne. Cette adaptation est nécessaire afin d’éviter une prise de poids excessive qui pourrait engendrer des problèmes de santé en général, également causer des tiraillements au niveau des cicatrices et une gêne plus ou moins importante pour porter ses vêtements compressifs.
  • La cure thermale : essentielle pour atténuer les cicatrices, régénérer l’épiderme, diminuer le prurit et les dysesthésies.
  • Échange dans les asso avec des personnes ayant également des brûlures

Impact spirituel :

En fonction de l’ampleur des séquelles physiques/corporelles de la victime. Deuil des capacités physiques/décès = Conséquences ?

Échelles de valeurs : La hiérarchie des valeurs (Subjective)

Les représentations sociales de la personne.

Les croyances : Le sens donné aux événements (Croyance au “karma” par exemple) Forces/faiblesses mentales, psychologiques et morales de la victime.

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