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Mer rouge

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00 euros.

Le canal est la troisième source de recette budgétaire du pays (Égypte) avec 3,5 milliards d'euro de bénéfice, après le tourisme et les transferts financiers.

Il voit passer 34'000 bateaux par année dont 2'700 pétroliers transportant près 29 millions de tonnes de brut.

L'Égypte n'a donc aucun intérêt dans la fermeture du canal de Suez. Il n'y a aucun problème de ce côté et il ne devrait jamais y en avoir.

Le détroit de Bãb al-Mandab

Le détroit de Bãb al-Mandab, littéralement la « porte des lamentations » en arabe, est le détroit séparant la République de Djibouti et le Yémen, la péninsule arabique et l'Afrique et qui relie la mer Rouge au golfe d'Aden, dans l'océan Indien. C'est à la fois un emplacement stratégique important et l'un des couloirs de navigation les plus fréquentés du monde.

Le détroit de Bab el-Mandeb est vulnérable à de nouvelles menaces telles que :

la proximité à des zones de conflits (Somalie, Yémen, Érythrée)

Menaces telles qu'un blocus/fermeture du détroit

Piraterie maritime qui est très présente en mer Rouge (les Somaliens)

Terrorisme (Somalie, Yémen)

Il pourrait effectivement avoir des pays tels que le Yémen et l'Érythrée qui tireraient profit de la fermeture du détroit. Si ce détroit était fermé, cela créerait une énorme catastrophe au niveau mondial. Étant donné que ces pays sont pauvres et ont des difficultés politiques, le gouvernement pourrait faire pression sur les organisations internationales en menaçant de fermer le canal. Il suffit de couler deux ou trois bateaux au niveau de l'embouchure pour bloquer toute la circulation.

Ils pourraient également demander à l'Égypte une part des revenus des taxes du canal de Suez sinon ils menacent de fermer l'ouverture du détroit de Bãb el-Mandeb, qui lui ne fait pas payer de taxes au passage.

De par sa situation géographique, Djibouti a une importance stratégique. Situé entre la mer Rouge et le golfe d’Aden, par où transite 30% du trafic pétrolier, ce territoire est un point d’appui pour lutter contre la piraterie maritime qui sévit dans la région et permet d’avoir un œil sur ce qui se passe en Somalie, pays en proie à une guerre civile menée par des milices islamistes. Et, en face, l’on trouve le Yémen, qui, également déstabilisé par plusieurs crises, sert de refuge à al-Qaïda dans la péninsule arabique, qui est sans doute le groupe terroriste le plus dangereux actuellement.

Outre la France, les Etats-Unis et le Japon ont également une présence militaire à Djibouti. Il existe des accords avec les grandes puissances qui les autorisent à avoir des bases militaires à proximité du lieu « instable » afin de veiller à ce que leurs transports de marchandises se passe sans problème. Les militaires japonais y ont en effet ouvert une base en 2011, laquelle accueille un état-major et des avions de patrouille maritime, afin de lutter contre la piraterie.

Problème lié directement à la fermeture du canal – flux tendu

Suite à la guerre de six jours, la construction de pétroliers géants a accéléré. L'Europe ne craint donc pas de pénurie d'hydrocarbures au cas où le canal serait fermé. Elle dispose de stocks stratégiques capables d'assurer sans problème la transition s'il y en avait besoin. Mais l'économie mondiale a évolué vers un système d'approvisionnement en flux tendu et à temps. Cet acheminement régulier des produits finis, mais également intermédiaires, destinés à être utilisés dès leur arrivée, est plus rentable pour la plupart des industries que de gérer et entreposer des stocks. L'amélioration de la fiabilité des navires et leur moindre consommation énergétique (7 fois moins que celle du transport routier) en font de plus un moyen de transport particulièrement

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