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Méthodologie de la dissertation (stmg)

Guide pratique : Méthodologie de la dissertation (stmg). Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  5 Mars 2023  •  Guide pratique  •  1 489 Mots (6 Pages)  •  163 Vues

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Méthodologie Dissertation

Propos général :

        Une dissertation n’attend pas une réponse en particulier. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. On attend de vous que vous déployez votre capacité d’analyse d’un problème et votre capacité à le traiter tout au long d’une démonstration. Pour cela, vous devez maîtriser et expliquer votre vocabulaire (d’autant plus quand il est technique !), justifier ce que vous avancez et être clairs ! On n’attend pas de vous de longues phrases compliquées mais on préfèrera des phrases courtes et maîtrisés pour commencer.  

Étapes au brouillon : (1h30 maximum)

  1. Analyser le sujet        

        Il s’agit de faire deux choses :

  • Analyser les termes importants (ex : « Faut-il choisir entre la morale et le bonheur ? » : bonheur et morale sont à analyser)
  • Ne pas perdre de vue de la question en elle-même et sa forme ! (ex : « L’État est-il l’ennemi de la liberté ? » n’est pas le même sujet que « L’État est un ennemi de la liberté ? »)

        Comment analyser les termes ?

  1. Tout d’abord il faut les définir : Comment faire ?

Il existe quatre règles :

  • Elle doit porter sur l’essence (ce sans quoi une chose n’est plus ce qu’elle est ; ex : =/= l’homme est un bipède sans plumes).
  • Elle ne doit pas être négative ou infinie (ex : le bonheur est l’absence de souffrance).
  • Le défini ne doit pas se trouver dans la définition (ex : =/= le bonheur est le fait d’être heureux).
  • Il doit y avoir une réciprocité entre la définition et le défini (ex : =/= l’homme est un bipède sans plumes ne fonctionne pas chaque on peut y intégrer une poule déplumée).

Notons que certains termes ne peuvent pas avoir une définition parfaite.

  1. Il faut ensuite analyser à proprement parler les termes : Comment faire ?
  • Se demander dans quelles situations ce terme est employé (expressions, différents sens…). Ex : le terme « loi » : loi du plus fort/ loi civile/loi morale/lois physiques (de la nature).
  • Questionner le terme pour essayer de le cerner. Ex : loi : qui donne la loi ? qui fait la loi ? pourquoi les lois existent-t-elle ?...

  1. Formuler le problème

        Un sujet est paradoxal. On parle de paradoxe lorsqu’une thèse (celle supposée dans le sujet) s’oppose à l’opinion commune mais aussi lorsque deux thèses opposées peuvent être affirmées en même temps.

Mettre en avant le paradoxe du sujet, c’est formuler un problème. Comment faire ?

Il y a deux manières :

  • Soit vous montrez ce qui est supposé dans le sujet s’oppose à l’opinion générale (Ex : « La loi nous rend-elle libre ? ». Si nous répondons « oui » à ce sujet, alors nous affirmons que la loi nous rend libre. Or, l’opinion commune à tendance à considérer que les lois sont là afin de restreindre nos libertés. En quelles mesures peuvent-elles nous faire accéder à la liberté ? => la dernière question correspond à la problématique)
  • Soit vous montrez qu’au sein du sujet il y a une contradiction apparente qu’il faut résoudre (Ex : « A-t-on le droit de transgresser la loi ? ». La loi est ce qui donne des droits. Donc affirmer qu’on a le droit que transgresser la loi est paradoxal. Mais cela est vrai simplement lorsque l’on reste dans le cadre de la légalité. Or, n’avons-nous pas des droits qui dépassent la loi civile ? Peut-on hiérarchiser la légitimité par rapport à la légalité ? => la dernière question correspond à la problématique)

Pour les sujets par lesquels nous pouvons répondre par oui ou par non, il y a une formulation efficace du problème qui peut vous servir de carcan qu’il faut s’approprier et modifier à sa guise :

Si oui, alors, …. or,… (montrer une limite, qu’on ne peut pas absolument répondre oui.)

Or, si non, alors….or,… (montrer l’autre aspect du paradoxe et qu’on ne peut pas absolument répondre non.)

  1. Formuler la problématique

        Comment faire ?

  • Vous pouvez soit proposer une alternative à la question (ex : « Faut-il apprendre à être libre ? » peut avoir comme problématique : « La liberté est-elle le résultat d’une éducation ou est-on libre naturellement ? »).  Cette méthode est la plus simple.
  • Néanmoins, il existe une méthode qui permet de donner à votre problématique plus de nervosité mais qui demande plus d’expérience. Il faut reprendre les problèmes en une seule question qui met l’accent sur le nœud conceptuel. (ex : « Peut-on ne pas être soi-même ? » peut avoir comme problématique « Comment penser un être libre et en même temps dans un rapport d’identité avec lui-même ? ».)  

  1. Formuler le plan

        Le plan est très personnel et dépend de ce que vous voulez défendre. Il existe néanmoins des règles et des conseils. Vous devez avoir entre deux et quatre parties, elles-mêmes composées entre une et trois sous-parties (à l’exception des plans en deux parties pour les lesquels on ne peut faire une seule sous-partie).

Conseils (à suivre si vous êtes perdus, ils ne sont ni absolus ni nécessaires) :

  • Commencez par l’opinion commune, celle de « monsieur tout le monde » qui est facilement dépassable.
  • Concernant les sujets composés par « faut-il/doit-on », plutôt que de faire un plan dialectique classique (thèse, antithèse, synthèse), vous pouvez dans un premier temps vous demander si c’est une nécessité (I) puis si c’est un devoir (II) et pour finir trouver une troisième partie synthétique.
  • Concernant les sujets composés par « peut-on », plutôt que de faire un plan dialectique classique, vous pouvez dans un premier temps vous demander si c’est cela fait partie de l’ordre du possible (I) et ensuite si c’est légitime (II) et pour finir, trouver une troisième partie synthétique.

C’est aussi l’occasion de formuler vos transitions qui sont primordiales afin de montrer une cohérence et une progression dans vos propos. Elles sont composées en trois parties :

  • Rappel de la thèse soutenue.
  • Mise en avant d’une limite.
  • (Titre de la partie suivante) Réponse à cette limite.

  1. Rassembler des exemples, des thèses philosophiques et des références

        Ce point-là se fait tout au long de votre travail au brouillon. Sur une autre feuille (afin de ne pas perturber la progression logique de votre travail) noter les exemples, les thèses, les références philosophiques ou non qui vous viennent à l’esprit au fur et à mesure. Ils vous permettront de composer vos parties en les ordonnant.

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