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Plaquette Preojet Campus Montpellier

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», « éduquer » cet occupant, quitte à surévaluer ses capacités à intervenir sur un bâtiment, et plus encore sur un système urbain. Cela suppose en réalité des êtres idéaux, hyper conscients car participant les conséquences de tel ou tel événement, hyper sensoriels car sensibles à tout changement des conditions, et hyper réactifs car capables d’agir dès que le seuil déclencheur est atteint. Le fonctionnement du bâtiment ou du système urbain est ainsi entièrement déterminé par le comportement idéal de ses usagers.

Ne faudrait-il pas au contraire réfléchir à des systèmes (bâtiments et villes) relativement inertes, stables, capables d’encaisser la faillite technique et surtout la diversité des comportements ? C’est là qu’il semble urgent d’intégrer la notion de dérive, technique et comportementale, à la conception et à la réalisation des structures bâties. Plutôt que de parier sur l’automatisation ou sur le comportement idéal de l’occupant, il faudrait étudier les (mauvais) usages des systèmes. En somme, il s’agit de prendre en compte la « vraie vie » (du bâtiment, de la ville) et la somme des dérives possibles que l’occupant ou l’usager est naturellement susceptible de lui faire subir, plutôt que de considérer que les évènements non souhaités n’auront jamais lieu…

Il y a donc autant d’approche écologique que de situations. Dans ce cas, il est possible de distinguer « trois écologie ».

L’écologie du nord, la seule qui ait donné lieu pour le moment à une formalisation, est issue des pays germaniques, anglo-saxons et scandinaves. Cette invention du rapport de l’homme à la terre et à son mode d’habiter est devenue le paradigme dominant. Il est intéressant de noter que façonnée par la rigueur climatique, elle prône l’isolement maximal entre intérieur et extérieur et conduit, à un mépris de l’environnement au sens de milieux…

L’écologie du sud, spoliée par celle du nord avant même d’avoir été écrite ou encore imaginée, devrait à l’inverse jouer de la fluidité entre intérieur et extérieur, de la continuité entre la maison et la rue, de l’interdépendances des parties. L’écologie du milieu, enfin, n’est pas non plus écrite. Caractérisées par la neutralité du climat et l’importance des intersaisons, de nouvelles formes urbaines et architecturales hybrides et évolutives restent ici à inventer : germaniques en hiver, méditerranéennes en été et surtout, prenant en compte l’importance caractéristique des intersaisons neuf mois dans l’année.

SOMMAIRE

INTRODUCTION

I - Le campus, historique et références analytiques

I.1 Historique du Campus de Montpellier de sa création à nos jours

I.1.1 Historique du campus

I.1.2 Evolution du cantre ville à la « périphérie »

I.2 Références analytique

I.2.1 Projet Garcia Diaz

I.2.2 Projet du PRES

I.2.3 Résultats du concours Université Montpellier sud de France

II - Projet urbain

II.1 Analyse et diagnostics

II.1.1 Site existant

II.1.2 Diagnostics et interprétation

II.2 Projet urbain

II.2.1 Intentions

II.2.2 Plan masse et programmation

III - Projet architectural

III.1 Idée de projet

III.1.1 Idée de projet

III.1.2 Intention et esquisse

III.2 Programmatique

III.3 Culture Technique dans le projet

III.4 Images et ambiances

CONCLUSION

I – Le campus, historique et références analytiques

I.1 Historique du campus de Montpellier de sa création à nos jours

I.1.1 Historique du campus

L’université de Montpellier est le rassemblement de plusieurs écoles d’enseignement supérieur apparues dans le courant du XIIe siècle. Parmi elles l’école de médecine est attestée en 1150 et le seigneur de Montpellier Guilhem VII autorise l’enseignement de la médecine en 1812. À la même époque, l’école de droit est marquée par l’enseignement de Placentin, juste venu de Bologne.

Comme toutes les universités françaises, celles de Montpellier fut supprimée en 1793 pour être remplacée par un système d’écoles centrales et d’écoles spéciales. Mais dès 1794, l'Ecole de Médecine de Montpellier est rétablie avec celles de Paris et de Strasbourg. Petit à petit les Facultés vont se reformer au cours du XIXe siècle. Napoléon promulgua la loi du 11 avril 1803 (21 germinal an XI) qui créa une école de pharmacie à Montpellier. En 1808 Napoléon créant l’université impériale, la faculté des sciences est créée en 1810, il faut attendre 1878 pour que la faculté de droit soit rétablie.

Entre 1963 et 1966, les facultés de sciences, de lettres et de pharmacie quittent le centre-ville pour s'installer sur différents campus au nord de Montpellier. La partition de l’université de Montpellier par la Loi Faure (12 novembre 1968) a donné naissance à trois nouvelles universités :

l’Université Montpellier 1, l’Université Montpellier 2, l’Université Montpellier 3.

Les facultés (droit, lettres, médecine, sciences, pharmacie) cessent d’exister en tant que personnes morales et deviennent soit des UER (puis UFR en 1984) pour médecine, droit et pharmacie (UM1), soit des université de plein exercice pour lettres (UM3) et sciences (UM2). Seules les 3 universités existent en tant que personne morale et sont chacune dirigées par un président.

I.1.2 Evolution du centre ville à la périphérie

Le développement au Nord de Montpellier porte une forte empreinte universitaire. En effet, l’implantation de certaines Universités au sein du quartier Hôpitaux Facultés, et l’installation d’importants laboratoires et du centre hospitalier s ont été de puissants accélérateurs de l’urbanisation du nord de Montpellier. L’emprise foncière de ces équipements représente 43% de la superficie du secteur, soit 360 ha sur les 840 ha que compte l’actuel pôle universitaire.

À la fin des années soixante, l’installation du campus fût choisie dans un secteur où les vignes et les champs étendus sont installés. Cela permettait de pouvoir réunir un pôle universitaire et imprégner un site péri-urbain d’une culture de campus universitaire.

I.2 références analytique

I.2.1 Projet Garcia Diaz

Le projet campus est un projet de fusion des trois universités de Montpellier. C’est le cabinet d’architecture Garcia - Diaz qui s’est chargé de cette étude, qui visait donc à fixer les orientations pour créer un campus universitaire qui réponde à la fois aux exigences de qualité de vie des étudiants montpelliérains, tout créant une nouvelle dynamique urbaine pour le Nord de la ville.

Plan masse de l’opération Campus de Garcia – Diaz : Suite à cette étude, le cabinet Garcia – Diaz propose trois principales idées en ce qui concerne la zone de notre site de projet, c'est-à-dire pour les universités de sciences et de lettres :

1 : Créer deux places monumentales en lieux et place des actuelles entrées de la fac de sciences et de la fac de lettres.

2 : Créer une liaison piétonne évidente entre ces deux places au travers d’une grande allée verte qui irait de l’une à l’autre

3 : Créer une allée piétonne paysagère le long de la route de Mende, qui sera aussi longée par la quatrième ligne de tramway.

I.2.2 Projet du PRES (Pôle de recherche et d’enseignement supérieur)

« Rénover, restructurer et construire de nouveaux campus », c’est ainsi que le ministre de l‘enseignement supérieur, Valérie Pécresse a présenté début février 2008 le «plan campus». L’opération campus consiste en un investissement ciblé et massif, et a pour objectif un rayonnement européen et international. Pour obtenir des résultats presque immédiats, les attentes se concentrent vers des pôles de travaux ciblés tel qu’une politique immobilière comme facteur d'attractivité, une ambition d'excellence pédagogique et scientifique, un respect de l'objectif de développement durable et la création de véritables lieux de vie.

Les universités de Montpellier, Montpellier Sup Agro et leurs partenaires veulent offrir à notre pays une

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