Sartre

Commentaire littéraire

Nous sommes au XXème s, la 2nd GM à peine terminée, la France commence un nouveau conflit avec l’Indochine réclamant l’indépendance. Cette guerre a beaucoup fait parler d’elle, ce qui va avoir pour conséquence de faire monter la colère de certains auteurs littéraires contre le colonialisme. Sartre, un auteur (le Voltaire du XXème s) très engagé décide de marquer l’après-guerre en dénonçant la colonisation. Il écrit une préface « Orphée Noir » issu de l’Anthologie La nouvelle poésie nègre et malgache de langue française de Léopold Sédar Senghor (1945), dans laquelle nous pouvons sentir un éloge de la poésie noire. Il conviendra alors de s’interroger sur la façon dont Sartre se montre défenseur d’une poésie noire dite « révolutionnaire » (l.63). Dans un premier temps nous verrons ce qu’est l’esclavage et la colonisation pour Sartre ; puis, nous étudierons la question de la négritude que veut faire passer l’auteur ; enfin, nous nous pencherons sur la poésie noire dites « révolutionnaire ».

I/ L’esclavage et la colonisation.

La souffrance noire 

Antiphrase « L'homme blanc, blanc parce qu'il était homme, blanc comme le jour, blanc comme la vérité, blanc comme la vertu, éclairait la création comme une torche, dévoilait l'essence secrète et blanche des êtres. » (l.7). Cette figure de style est ironique, elle montre le sentiment de supériorité des hommes blancs par rapport aux hommes noirs.

La rancœur noire

Comparaison « Nous hanterons parfois comme des souvenirs ou comme des malaises… » (l.34). Ce passage nous montre que ce que les blancs ont fait ne sera jamais oublié, l’auteur cherche à faire comprendre que cela restera toujours dans l’histoire. Ce qui représente la honte, de la culpabilité de son histoire …

Métaphore « Par ces regards tranquilles et corrosifs » (l.39). Cette métaphore image la colère que peuvent ressentir les hommes noirs. Ainsi nous constatons que les pensées des hommes noirs ne se limitent pas à la haine.

II/ La négritude

L’empire blanc

Métaphore « nous ne sommes plus que des bêtes de sa faune. » (l.20). Nous remarquons que le champ lexical de l’animal est très présent dans ce texte, cet extrait en est l’exemple parfait, Sartre l’utilise pour réduire les hommes blancs à leur niveau et qu’ils ne valent pas mieux que des hommes noirs, comme les bêtes entre elles.

Antiphrase « L'homme blanc, blanc parce qu'il était homme, blanc comme le jour, blanc comme la vérité, blanc comme la vertu, éclairait la création comme une torche, dévoilait l'essence secrète et blanche des êtres. » (l.7). Encore une fois cette figure de style décrit exactement la situation de supériorité des blancs d’une manière ironique.

La vie noire

Métaphore

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