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Système Scolaire Et Inégalités Sociales

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B. L'égalité méritocratique des chances

La méritocratie c'est un modèle de justice sociale fondé sur la reconnaissance du mérite. L'origine sociale, la richesse ou les relations individuelles ne doit avoir aucune influence dans un système méritocratique. C'est le cas avec par exemple les concours d'entrée dans les grandes écoles.

Elle désigne le modèle de justice permettant à chacun de concourir dans une même compétition sans que les inégalités de la fortune et de la naissance ne déterminent directement ses chances de succès et d’accès à des qualifications scolaires.

Ce type d’égalité est au cœur de la justice scolaire dans les sociétés démocratiques.

C. La discrimination positive

La discrimination positive c'est une mesure de justice social fondé sur le principe d'équité. Cela consiste a donner un avantage a ceux qui sont les plus défavorisés pour qu'il y ait une égalité des chances. Cependant cela ne résout pas les inégalités de départ.

La politique de l’égalité des chances: cette politique prétend lutter contre les discriminations dont sont victimes certaines populations

Les élèves bénéficiant de la discrimination positive seraient ainsi ramenés sur la même «ligne de départ» que les autres.

Par exemple: avec la mise en place en 1982 de zones d'éducation prioritaires (ZEP). Cela consiste à corriger les inégalités en attribuant plus de moyens aux établissements scolaires situés dans certaines zones difficiles. Les ZEP ont bénéficié d'un budget de 1192 millions d'euros en 2009. Cet argent est réparti à 67% dans la création de postes supplémentaires, à 11,45% dans l'aide aux devoirs, à 10,23% dans des suppléments de salaires pour le personnel et à 9,87% dans des surveillants supplémentaires.

II. Le système scolaire reproduit et augmente les inégalités sociales

A. Massification de l'école

L’école française, entend-on souvent, est profondément «inégalitaire». Elle serait trop «élitiste», trop «sélective», trop «reproductrice», engendrait un «échec scolaire» massif, etc.

La démocratisation de l’école est incontestable. Mais les inégalités doivent aussi s’observer de façon relative: les enfants du haut de l’échelle sociale ont, eux aussi, bénéficié du mouvement d’expansion du travail qualifié. La signification du bac aujourd’hui ou même de certains diplômes universitaires en termes d’accès à tel ou tel niveau de la hiérarchie sociale a elle aussi beaucoup changé depuis cinquante ans. Pour une bonne part, les inégalités se sont déplacées vers le haut.

La démocratisation de l'école est remise en cause lorsque l'on regarde dans l'enseignement supérieur et notamment sur les grandes écoles. Dans les très grandes écoles (les «écoles de pouvoir»: ENS, HEC Paris, polytechnique, ENA), on remarque un accroissement de la proportion d'enfants d'origine aisée au cours des vingt dernières années. Dans ce cas, on assiste non pas à une démocratisation de ces écoles mais à un embourgeoisement de celles-ci. Les enfants des catégories aisées sont sur-représentées.

Il existe aussi des inégalités de recrutement social lié aux niveaux d’études, par exemple au niveau des différentes séries des classes terminales (séries générales versus séries professionnelles).

B. Les inégalités selon l'origine sociales

A cela s'ajoute le poids de l'origine sociale dans ces performances. Un enfant d'ouvrier n'a pas les mêmes chances qu'un enfant de cadre intellectuel de réussir.

La reproduction scolaire est donc un des rouages importants de la reproduction sociale.

La reproduction sociale est la situation dans laquelle la position sociale des parents est un facteur déterminant de la position sociale des enfants. La proportion de changement de milieu social d'une génération à une autre (ou, inversement, la forte corrélation entre le statut des enfants et celui des parents) est caractéristique de la société.

La France est un des pays où les destins scolaires sont les plus fortement liés aux origines sociales et au statut culturel des familles d'après la Cour des comptes dans l'un de ses derniers rapports. 78,4 % des élèves provenant de catégories sociales favorisées obtiennent un baccalauréat général, contre seulement 18 % des élèves d’origine sociale défavorisée en 2008.

En tout cas, tout semble montrer qu’elle reste aujourd’hui encore largement impuissante à corriger le déterminisme héréditaire sociales et scolaires. C'est la reproduction sociale et scolaire.

On retrouve les enfants issus des milieux aisés dans les bac généraux. A contrario, les filières technique et professionnel seraient plus pour les catégories les plus populaires.

C. C'est le résultat des stratégies des individus

●Point de vue de Boudon

L'école possède des coûts socio-économiques (frais de scolarité, le temps, … ). Ces coûts vont être plus importants pour une famille modeste que pour une famille aisé.

Les élèves les mieux armées sont ceux dont les parents connaissent le fonctionnement du système scolaire, pour les guider dans leurs choix d’orientation ou les soutenir dans leurs études, financièrement ou par le biais d’activités et d’aide aux devoirs.

Ainsi

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