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Tartuffe

Commentaire de texte : Tartuffe. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  28 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  749 Mots (3 Pages)  •  322 Vues

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Bouviala Lola.                                                                                                                                                                      2°4

Commentaire

          Molière est l’un des plus grands auteurs du classicisme (17 eme siècle). Il est né en 1622 et est mort en 1673. Il a écrit de nombreuses pièces de théâtre dont Tartuffe en mai 1664. Cette pièce fût l’objet d’une polémique 5 elle a été vue comme étant un blasphème) vis-à-vis de l’église, qui a obligé Molière à réécrire la pièce. Elle sera publiée grave Louis 14 qui défendra la pièce face à l’église. Nous allons nous intéresser à l’acte 3 scène 6 dans celui-ci, Damis vient dénoncer Tartuffe à son père Orgon. Il raconte tous les méfaits que Tartuffe a commis cependant à la surprise générale Orgon prend la défense du faux-dévot et offense son fils. Son admiration pour Tartuffe n’en ressort que plus grande encore. Pour punir son fils Orgon le déshérite et le chasse de la maison familiale de plus Orgon étant sous l’emprise de tartuffe va aussi lui donner la main de sa fille Dorine cela nous mène donc à nous demander : Quelle est l’emprise de Tartuffe sur Orgon ?

           Dans un premier temps nous allons exposer quelle est la stratégie de Tartuffe pour manipuler Orgon et à quel point celle-ci est forte. Puis dans un second temps nous allons montrer comment la violence des conflits entre les deux personnages est mise en valeur.

                     Quand Damis vient dénoncer Tartuffe à son père il s’attend à ce que son père se range de son côté mais à la surprise générale, Orgon défend tartuffe qui se lance dans une tirade hypocrite en revanche le spectateur n’est pas dupe car les personnages des scènes précédentes ont mis en place un portrait peu flatteur de tartuffe comme étant un menteur manipulateur et faux-dévot. Orgon se met à injurier son fils sous la forme d’une aposiopèse (quand des personnages se coupent la parole) et d’une stichomythie (succession de petites répliques) « traître » Orgon

« Quoi ? ses discours vous séduiront au point … » Damis

« Tais-toi, pendard, infâme » Orgon

« Il peut … » Damis

« Tais-toi. »

Dans le but de montrer qu’il a les pleins pouvoir sur sa famille Orgon déshérite son fils et le chasse de la maison, il donne également la main de sa fille Dorine à Tartuffe sans savoir que le cœur de tartuffe est déjà.

                    Pour attiser la pitié d’Orgon, Tartuffe s’accuse de tout et n’importe quoi car il ne dit pas « je suis coupable » ce qui reviendrait à reconnaître ce qui lui est reproché mais se dénonce de manière théâtrale pour ne pas faire face aux réelles accusations. « Et j’en veux à genoux souffrir l’ignominie » (l1105) on apprend que tartuffe s’est jeté à genoux grâce à cette didascalie interne « Oui mon frère, je suis un méchant, un coupable, un malheureux pécheur tout pleins d’iniquité, le plus grand scélérat qui ait jamais été » (l 1075) on a donc une théâtralisation de la scène qui permet d’insister sur les propos de tartuffes qui sont de fausses accusation qu’il porte contre lui-même, c’est une accumulation doublé d’une hyperbole ce qui exagère les propos de Tartuffe ce qui permet là aussi d’exagéré ses propos.

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