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ù encore quelle serait la marche à suivre pour se donner le temps de tirer dans de bonnes conditions ? Dans une première partie nous allons traiter les différentes surfaces de contact utilisées pour le tir. Dans un second temps nous étudierons la frappe du cou-de-pied, et nous consacrerons notre dernière partie à une analyse musculaire et biomécanique de celle-ci qui est la plus fréquemment utilisée.

1. Description et efficacité des différentes surfaces de contact du pied

Les surfaces de contact du pied avec le ballon sont multiples et ont toutes des caractéristiques et des utilisations différentes. Intérieur du pied (arrête interne du pied :scaphoïde, 1er cunéiforme et métatarse) : cette surface est surtout utilisée pour des frappes très précises et d’une puissance limitée par rapport au cou-depied, frappes sèches. tir effectué à 5-10m du but du fait de sa faible puissance. Au niveau de l’hallux (métatarse 1, épiphyse proximale l’hallux) : c’est le tir le plus utilisé à haut niveau c’est le meilleur compromis entre la puissance du cou-de-pied et a précision de l

l’intérieur du pied. Frappe effectuée aussi bien près que loin du but. Cette surface est principalement utilisée pour les coup-francs ou les centres comme en est coutumier David BECKHAM. C’est une frappe qui est caractéristique du haut niveau. Frappe du cou-de-pied (dans l’axe médian du pied) : trajectoire rasante tendue. Grâce à cette frappe le ballon peut-être projeté à plus de 120 km/h. Ce type de frappe est abordé à partir du niveau 3*. Elle permet la meilleur transmission de vitesse au ballon par des alignements segmentaires (tronc – jambe – cuisse – pied – ballon). Tir effectué loin du but du fait de la grande puissance que permet ce tir. Pointu (épiphyses distales des phalanges des orteils) : cette surface est surtout utilisée pour propulser le ballon au fond des filets en cas de crise du temps ou de fin de course. Cette surface est spécifique du niveau 1* car elle ne nécessite pas de dissociation course/frappe. Ce tir s’effectue à très faible et moyenne distance du but. Extérieur du pied (arrête externe du pied, métatarse 4 et 5 et phalange 4-5) : frappe la plus difficile et la plus approximative, elle donne au ballon une rotation latérale. Elle n’est pas abordée au niveau 1-2-3* et elle est très peu vue au niveau 4-5*. C’est un tir qui peut s’effectuer à une distance assez lointaine du but du fait que les muscles sollicités sont quasiment les mêmes que pour la frappe cou-de-pied. Du fait de sa difficulté de réalisation on ne voit que très rarement cette frappe. Roberto CARLOS est un spécialiste de ce tir notamment sur coup-francs. Talon (calcanéus) : cette surface est surtout utilisée lors de déviations exclusivement dans la surface de réparation. Elle est très peu utilisée pour frapper même si cela est possible à l’image de la volée du talon du légendaire Johan CRUYFF ou plus récemment de l’attaquant marseillais Didier DROGBA. De nos jours, de par la progression des gardiens de but et le renforcement des défenses, les attaquants trouvent refuge dans des frappes plus lointaines, plus rapides et plus spontanées. La frappe du cou-de-pied devient donc un élément technique indispensable au bon footballeur.

LE5 5URFACE5 DE CONTACT DU PiED POUR TIRER

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2. Analyse technique de la frappe du cou-de-pied

2.1 Préparation La préparation est constituée d’une course d’élan et d’une prise d’informations qui se composent de trois facteurs : 2.1.1 Le facteur cognitif C’est le moment dit « de perception » (faculté d’observer vite ce qui se passe autour de soi). Cette prise d’informations se fait par rapport au but, aux adversaires et bien sûr par rapport au ballon. Avec l’anticipation et le contrôle (maîtrise de balle) cette qualité est à la base de l’exécution correcte de la frappe de balle. Un bon joueur est capable d’ant iciper la trajectoire du ballon et de deviner son point de chute, on parlera alors de perception sensori- motrice : savoir se trouver au bon endroit au bon moment (anticipation – coïncidence). 2.1.2 Le facteur moteur (déplacement et approche du ballon) La coordination est nécessaire pour réaliser des mouvements cohérents par rapport à des objectifs préalables. Nous pouvons aussi remarquer que celui-ci correspond à un ajustement des foulées qui seront de plus en plus courtes à l’approche du ballon en vue de préparer son mouvement. 2.1.3 Le facteur décisionnel Il est fonction du temps disponible et des informations extérieures, et va induire lui aussi des ajustements (ajustement de trajectoires : horizontales, verticales,…). 2.2 Mise en tension Cette seconde phase intervient juste avant la frappe de balle et correspond à la mise en position et à la sollicitation des muscles utilisés lors du tir. Le regard est centré sur le ballon, la ceinture scapulaire est orientée en direction du but, il y a une dissociation entre la ceinture pelvienne et la ceinture scapulaire, on a alors un angle de « rotation » d’environ 40°C. Cet angle de «rotation » est dû à une mise en tension de la jambe de frappe. Cela permet d’augmenter la force de frappe. La jambe d’appui est légèrement fléchie ce qui permet un meilleur équilibre (mise en tension des muscles). La position du pied d’appui par rapport au ballon est parallèle et se trouve non loin de celui-ci, le pied étant orienté dans la direction du but. Pour la jambe de frappe on observe une ouverture de la cuisse sur le tronc, une fermeture de la jambe sur la cuisse et une extension du pied. Cette phase correspond à l’ARME DE LA JAMBE DE FRAPPE.

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Ceinture scapulaire Ceinture pelvienne angle de ROTATION (40°C)

2.3 Exécution Dans cette partie nous différencierons deux moments différents. Nous aurons tout d’abord l’impact puis la finition. L’impact : - La jambe d’appui reste dans la même position que lors de la mise en tension. - La ceinture scapulaire ne bouge pas, mais il y aura une fermeture de l’angle de « rotation » qui passe de 40° à 0°. On observera alors un alignement de la ceinture scapulaire, de la ceinture pelvienne et du pied d’appui selon le plan frontal. - Un alignement selon un axe sagittal du pied de frappe, genou de frappe et de la scapula du côté de la jambe de frappe sachant que la position du tronc par rapport à la verticale est inclinée de 15 à 20°. - La jambe de frappe au moment de l’impact est très légèrement fléchie du fait de l’inclinaison et de la flexion de la jambe d’appui. La finition : - La jambe de frappe continue sa course, elle va accompagner le ballon. Elle sera en extension totale (extension du pied et extension de la jambe sur la cuisse). Nous aurons alors une fermeture du membre inférieur sur le tronc. - Extension de la jambe du pied d’appui. - La ceinture scapulaire va avoir un mouvement d’équilibration dû en parti aux membres supérieurs qui l’entraînent. Il est à noter que lors de la préparation, mise en tension et exécution on observe que les membres supérieurs ont un rôle équilibrateur.

3. Analyse biomécanique et musculaire de la frappe du cou-de-pied

3.1 Analyse biomécanique : 3.1.1 La prise d’élan La course permet au joueur d’acquérir une certaine vitesse horizontale. Elle passe par un poussée complète de la jambe d’appui. Le joueur doit se propulser vers l’avant et se pousser, l’action des bras semi- fléchis à 90° est vers l’avant. Il y a gainage de bassin en rétroversion avec un déplacement du Centre de Gravité en sinusoïde. 3.1.2 L’ajustement Les petits pas d’ajustement vont permettre un placement adéquat en vue de la préparation du geste mais l’on observera une diminution de la vitesse et un ralentissement du centre de gravité. 3.1.3 L’armé Il y a armé de la jambe de frappe où deux paramètres peuvent être mis en avant : - La vitesse angulaire : l’amélioration de la vitesse angulaire va permettre une puissance supérieure sans pour autant augmenter la force. - L’utilisation de la capacité élastique du muscle avant d’utiliser sa capacité

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