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Élection Américaines 2012

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des États-Unis où il a aussi longtemps disposé du soutien des Dixiecrats – les ségrégationnistes des États du Sud, qui avaient notamment fait obstruction au Congrès et au niveau des États en 1964 pour empêcher l'adoption de la loi sur les droits civiques. Au contraire, dans la région de la baie de San Francisco en Californie, dans lePuget Sound (Seattle et le comté de King dans l'État de Washington, le centre de l'Oregon) et l'Ouest des Grands Lacs (Minnesotaet Wisconsin), les branches du Parti démocrate se situent plus à gauche.

Le Parti républicain, surnommé également GOP (anglais : Grand Old Party), est l'un des deux grands partis politiques américainscontemporainsnote 1.

Il fut fondé le 28 février 1854 par des dissidents nordistes du Parti whig et du Parti démocrate, hostiles au statu quo sur l’esclavage, aux revendications souverainistes des États fédérés et favorables au protectionnisme.

Supplantant le Parti whig moribond, il devint le principal parti politique du pays alternant au pouvoir avec le Parti démocrate. Depuis sa fondation, c'est le parti qui a le plus exercé le pouvoir exécutif aux États-Unis, y compris sur une durée continue (1861-1885)1.

Le président George W. Bush a été le 19e et le dernier président des États-Unis qui soit, à ce jour, issu de ses rangs.

Le Parti républicain est généralement classé à la droite de l'échiquier politique.

Le président démocrate sortant, Barack Obama, initialement mis en difficulté par la victoire des Républicains aux élections de mi-mandat de novembre 2010 mais conforté dans les sondages depuis l'annonce, en mai 2011, de la mort du terroriste Oussama Ben Laden2, est éligible à un second mandat. Depuis 1972 (après le retrait du président Johnson la fois précédente), les présidents sortants ont toujours demandé et obtenu l'investiture de leur parti en vue d'un second mandat.

Obama, qui s'est déclaré candidat à un second mandat dès le 4 avril 2011, ne devrait donc rencontrer aucune difficulté pour obtenir cette investiture. Depuis que son ancienne concurrente lors des primaires de 2008, la Secrétaire d'État Hillary Clinton, a déclaré qu'elle ne se présenterait pas à celles de 20123, seul un petit candidat de témoignage, l'activiste anti-avortement Randall Terry, a annoncé en janvier 2011 son intention de se présenter aux primaires démocrates.

Initialement affaibli par ses défaites lors des élections de 2006 et de 2008, le Parti républicain n'avait pu empêcher l'adoption de la réforme de l'assurance santé en 2010. Dépassé sur sa droite par un mouvement populiste Tea Party qu'il peinait à canaliser à son profit4, le parti de Lincoln était en mauvaise posture jusqu'en 2010.

Il opère cependant son redressement électoral dès janvier 2010 en remportant une victoire symbolique lors d'une sénatoriale partielle dans le Massachusetts5 (élection du républicain Scott Brown dans le fief démocrate « libéral » de feu Ted Kennedy). Portés par la montée du mécontentement des classes moyennes confrontées à la crise économique, les Républicains ont ensuite remporté les élections de mi-mandat de novembre 2010, gagnant notamment la majorité des sièges à la Chambre des représentants.

Alors qu'il vient d'annoncer qu'il sera candidat en 2012, quel est bilan de Barack Obama en politique étrangère à mi-mandat?

Il est mitigé :

- Conflit israélo-palestinien. Malgré ses promesses, Barack Obama n'a pas fait preuve d'une grande fermeté envers Benjamin Netanyahu. Il a même renoncé à exiger un gel des colonies. Si bien que le processus de paix est au point mort. Obama acceptera-t-il de reconnaître l'Etat palestinien lors de l'Assemblée Générale des Nations Unies en septembre prochain, comme beaucoup de gouvernements semblent prêts à le faire ? En pleine campagne électorale, cela paraît peu probable.

- Iran. Ce dossier non plus n'a pas progressé. Certes, le programme nucléaire iranien avance moins vite qu'on ne le redoutait et l'administration Obama est parvenue en juin dernier à faire voter une quatrième résolution sanctionnant ce programme. Mais le « grand deal » américano-iranien que beaucoup espéraient n'a pas eu lieu.

- Afghanistan. Après le « surge » décidé en 2009, Barack Obama pourra-t-il commencer à retirer un nombre significatif de troupes en juillet 2011 comme il l'a promis ? Selon la presse américaine, la décision, qui devrait être prise dans les jours semaines qui viennent, divise fortement l'administration.

- Irak. C'était l'une des promesses phare du candidat : retirer la quasi totalité des troupes américaines d'Irak avant la fin 2011. Là encore les résistances au retrait des derniers 50 000 hommes est telle dans l'administration que cela semble peu probable.

- Russie. C'est peut-être à Moscou que la diplomatie d'Obama a recueilli le plus de fruits. Le « restart » semble avoir fonctionné puisque sur beaucoup de sujets (Afghanistan, Iran et même Libye), le Kremlin a satisfait les demandes de Washington. En échange, il a obtenu un accord sur la limitation du nombre de missiles intercontinentaux et de têtes nucléaires.

- Désarmement nucléaire. Grand thème de sa campagne, le « global zero » a fait l'objet d'un grand discours à Prague au printemps 2009. Depuis, l'administration Obama insiste moins sur une réduction drastique et plus sur un contrôle des armements actuels.

- Le printemps arabe. Barack Obama a d'abord semblé soutenir sans réserves les révolutions en cours. Mais, sommé d'intervenir en Libye comme à Bahreïn, il a dû, lundi dernier, marquer les limités de l'engagement américain.

- L'ECONOMIE : Au fil de la campagne, alors que la crise se levait, elle est devenue le sujet numéro un. Barack Obama semble sur ce terrain avoir obtenu quelques succès, au moins provisoires. Cet été, l'économie américaine est sortie du rouge, avec une croissance de 3,5%. C'est fragile mais suffisant pour que l'administration en place vante les mérites du gigantesque plan de relance de 787 milliards de dollars du 17 février, qu'elle n'a en réalité qu'en partie concocté. Barack Obama voit la récession “en train de se dissiper”, et nombre d'experts lui font crédit d'avoir “stabilisé le système financier” et éloigné le spectre de la Grande Dépression. Mais Barack Obama ne tire pas vraiment les bénéfices de cette navigation de gros temps. Paradoxalement, les Américains lui font moins confiance pour gérer la sortie de crise. Sa moralisation du capitalisme laisse sceptique, à l'heure où les établissements financiers reprennent leurs “bonnes vieilles habitudes”, une fois l'orage passé. Ses réformes sont peu audibles et si Obama a réussi à insuffler de la confiance dans une économie prise de panique, il n'a en revanche pas gagné son bras de fer contre le chômage. L'emploi continue à se dégrader. 9,8% en septembre, le taux le plus élevé depuis 25 ans et des prévisions peu souriantes, puisqu'il pourrait atteindre les 10% en 2010. Seul le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, voit des emplois éclore dès le début 2010. En attendant, les Américains ne voient toujours pas venir de mesures concrètes.

- LA REFORME DE LA SANTE : Si Barack Obama devait retenir une croisade, ce serait peut-être celle-là. Le président s'est tout particulièrement impliqué dans la création d'une couverture santé universelle, dont le projet doit être présenté au Congrès, après des mois de discussions difficiles entre démocrates d'une part, et de ferme opposition républicaine d'autre part. Le but est de faire bénéficier 96% des Américains d'une couverture maladie. Actuellement, 50 millions n'en ont aucune. Des subventions fédérales seraient versées à des millions de personnes et familles disposant de faibles revenus pour les aider à en bénéficier, et à des petites entreprises pour les inciter à donner une couverture-santé à leurs salariés. Cette réforme devrait bénéficier tout particulièrement à la population noire, au sein de laquelle une famille sur quatre vit sous le seuil de pauvreté (une sur six dans la population blanche). Elle est très diversement perçue. Venant heurter une certaine culture opposée à toute forme d'assistance, elle a hérissé l'Amérique blanche, provoquant une poussée de fièvre raciste dans certains Etats. _ Les républicains ont présenté un contre-projet au texte, qui ne chercherait pas à étendre la couverture santé.

- POLITIQUE INTERNATIONALE : La rupture avec la politique de son prédécesseur a été immédiate : fermeture annoncée de la prison militaire de Guantanamo, désengagement accéléré d'Irak, priorité à l'Afghanistan, ouverture d'un dialogue avec l'Iran, relations plus apaisées avec la Russie, avec négociation d'un nouvel accord de désarmement nucléaire. C'est en dehors des frontières américaines que

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