Abbaye de Fontenay

1/ Fondée au 12ème siècle par Bernard, l’abbé de Clairvaux, l’abbaye de Fontenay est une abbaye cistercienne qui souhaite respecter à la lettre la règle de saint Benoît. L’ordre cistercien est apparut en 1098, après le début du mouvement de réforme du monachisme inauguré à Citeaux. Les fondateurs de ce monastère croient que les moines de Cluny ont trahit cette règle et essayent de la défendre et de la répandre dans de nouveaux monastères.

Dans l’abbaye, la communauté de moines vit à l’écart du reste du monde. En effet, lors de leur entrée à l’abbaye, les moines ont fait un voeu de vivre en communauté, devant ainsi vivre isolés du reste du monde. Comme le document 1 nous montre, qui s’agit d’un extrait de la règle de Saint Benoit datée du 6ème siècle, les moines vivent du travail de leurs mains et cultivent se dont ils se nourrissent, n’avant donc pas besoin d’aide extérieure: “alors ils seront vraiment moines, lorsqu’ils vivront du travail de leurs mains, comme nos pères et nos apôtres.”

De plus, avec la photo aérienne de l’abbaye de Fontenay, nous voyons avec précision les différents bâtiments qui constituent l’abbaye. Nous voyons donc bien que toutes les activités pratiqués par les moines pendant leurs journées peuvent ce faire à l’intérieur, comme le travail au moulin et à la forge, la réalisation du pain dans le four à pain et les prières à la chapelle. L’hospice et la chapelle pour les pauvres, les pèlerins et les voyageurs sont les seuls endroits qui permettent aux moines d’avoir du contact avec d’autres personnes n’appartenant pas à la communauté. Enfin, le document 4, qui est un extrait du texte Apologie à Guillaume de Saint-Thierry écrit par Bernard de Clairvaux, montre une fois de plus, l’isolation des moines par la citation “nous qui nous sommes séparés du peuple”.

2/ D’après le document 1, la vie quotidienne des moines est très organisée. En effet, la prière est l’activité la plus exercée par les moines, se pratiquant donc 7 fois par jour. Elle se réalise au “moment du matin, de prime, de tierce, de sexte, de none, de vêpres, de complies, de vigiles nocturnes”. Puisque l’oisiveté est considérée comme “ennemie de l’âme”, les moines dédient certaines de leurs heures au travail des mains et d’autres à la lecture divine. Entre “Pâques et octobre”, les moines travaillent de la première à la quatrième heure, puis ils s’intéressent à la lecture, et à la sixième heure, après le repas pris, “ils se reposeront sur le lit dans un parfait silence”. Le soir, après la prière de la none, les moines travaillent “à ce qui est à faire” jusqu’aux vêpres. De plus, puisque les moines vivent de ce qu’ils produisent, il est donc indispensable qu’ils travaillent sur les champs.

Avec le document 2 de cette étude, nous voyons aussi que le

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