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L'historien et les mémoires de la seconde guerres mondial

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Par   •  6 Janvier 2019  •  Cours  •  2 730 Mots (11 Pages)  •  628 Vues

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HISTOIRE

THÈME 1 : Le rapport des sociétés à leur passé

Chapitre 1 : L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France

Mémoires -> souvent sélectif / partiel propre à chacun -> SUBJECTIF[pic 1]

Chacun a sa propre mémoire subjective de la SG mondiale. L’état français mais aussi les civils, les résistants, les soldats français, les juifs, les collaborateurs, les attentistes ( ceux qui ont attendu que le temps passe ).

L’historien -> Travaille à partir des sources pour établir la vérité historique -> OBJECTIF

Problématique : Pourquoi la mémoire de la Seconde Guerre mondiale a-t-elle été longtemps conflictuelle et quel est le rôle des historiens dans la transmission de la mémoire de la guerre ?

  1. Une mémoire désunie (1944-1958)

L’année 1944 marque la libération de la France et 1958 marque le début de la 5ème République. C’est le gouvernement provisoire (gouvernement de De Gaulle) qui dirige la France avant 1958.

  1. Le mythe d’une France unanimement résistante

La priorité absolue est de rétablir l’unité nationale et la puissance de la France.

Pour cela, De Gaulle va chercher à faire oublier le régime de Vichy puis faire oublier la défaite militaire de 1940.

L’épuration :  tonte des femmes sur la place publique ayant pactisé avec des nazis.

L’épuration est à l’origine d’un conflit de mémoire certain la jugeant excessive d’autres trop clémente. ( PHOTO page 2 )

Les Gaullistes et les Communistes enracinent après la guerre la cuite d’une France massivement résistante : c’est le RESISTANCIALISME. ( PHOTO Rail p.21)

Résistancialisme : néologisme formé par l’historien Henry ROUSSO en 1987 pour qualifier l’idée d’une France unanimement résistante et minorant la part prise par les alliés lors de la libération du pays.

Ce mythe résitancialiste est aussi entretenu par le Parti Communiste Français (PCF) qui se présente comme le parti des 75 000 fusillés (chiffre largement exagéré).

2.   Des mémoires refoulées

  1. Le retour des déportés

(Doc page 24) Le témoignage d’une fille de déportés

Malgré l’émotion suscitée par le retour des survivants de la SHOAH les responsabilités de Vichy et de l’administration Française dans la déportation des juifs de France sont évités. Les rescapés qui veulent témoigner se heurtent à une société peu receptive à l’évocation de leur souffrance.

Shoah : catastrophe en hébreux qui montre la spécificité et la particularité du génocide juif par les nazis

b.  Le rôle des associations

(Doc 5 page 25)

Les résistants se rassemblent dans différentes associations selon leurs tendances politiques.

Les anciens combattants mettent surtout en avant leurs revendications matériel.

Les personnes parties faire le STO revendiquent la qualité de déporté du travail qui leur sera définitivement refusée en 1979.

STO : (Service de Travail Obligatoire) service de travail obligatoire créé en 1943 qui oblige les jeunes français à travailler dans les entreprises allemandes 

3.    Une mémoire sélective et conflictuelle

  1.   Des conflits accentués par la guerre froide

(Doc 3 page 20)

Pourquoi De Gaulle transforme-t-il la peine de mort de Pétain en prison à perpétuité ?

  • Pour faire oublier le régime de Vichy et mettre en avant la mémoire résistancialiste. Aussi car Pétain était un héros lors de la Première Guerre mondiale.

Les débats sur l’amnistie des condamnation prononcés à la libération provoque de vives tentions politiques entre les Gaullistes et les Communistes.

b.   De l’amnistie à l’amnésie

La droite vote contre la gauche de l’amnistie de 1951 à 1953 qui libère la plupart des personnes détenues depuis la guerre.

La polémique sur ces lois rebondie en 1953 à l’occasion du procès des 21 membres de la division SS « Das Reich » jugés en France pour le massacre des 642 habitants d’Oradour-sur-Glane. Parmi les accusés figurait 12 malgré nous alsaciens ( = nom donné au 130 000 alsaciens mosellans incorporés de force dans l’armée allemande ) qui ont été condamné mais aussitôt amnistié.

II.     Le réveil des mémoires 1958-1981

  1.   Une politique des mémoires contestées

(Doc 4 page 23)

Jean MOULIN a été envoyé en France pour unifier l’ensemble des mouvements de résistance par le CNR qui a été créé en 1043.

Le transfert des cendres de Jean MOULIN c’est l’apogée du résistancialisme.

André Malraux met en avance la mémoire des résistants. C’est l’apogée du résistancialisme.

1964 transfert des cendres de Jean MOULINS au panthéon. C’est l’apogée du résistancialisme.

THEME 1 : Le rapport des sociétés à leur passé

Chapitre 1 : L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France

Séance 1 : Une mémoire désunie (1945-1958)

Objectif : Comprendre pourquoi la mémoire d'une France résistante domine au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Problématique : Pourquoi la mémoire de la Seconde Guerre mondiale a-t-elle été longtemps conflictuelle et quel est le rôle des historiens dans la transmission de la mémoire de la guerre ?

I.   Une mémoire désunie (1945-1958)

     1.   Le mythe d'une France unanimement résistante

  • Au lendemain de la guerre, la priorité est de rétablir l'unité nationale et la puissance de la France. Il convient de faire oublier la défaite de 1940 et l'existence du régime de Vichy.

p.18 doc.2

  • L’ÉPURATION est à l'origine d'un conflit mémoriel durable, selon qu'on la jugera excessive ou, au contraire, trop clémente.

  • L’épuration :  tonte des hommes et femmes sur la place publique ayant pactisé avec des nazis.

p.21 doc.5

  • Au-delà de leurs divergences politiques, gaullistes et communistes enracinent, après la guerre, le culte d'une France massivement résistante : c'est le RÉSISTANCIALISME. 

  • Résistancialisme :  néologisme formé par l'historien Henry Rousso en 1987 pour qualifier l'idée, diffusée par les gaullistes et les communistes, d'une France unanimement résistante et minorant la part prise par les Alliés lors de la libération du pays.   

p.21 doc.3

  • Ce mythe résistancialiste est aussi entretenu par le Parti communiste français (PCF) qui se présente comme le « parti des 75 000 fusillés ».

   

 2.  Des mémoires refoulées

          a.   Le retour des déportés

p.22 doc.1 + question 1

  • En dépit de l'émotion suscitée par le retour des survivants de la SHOAH, les responsabilités de Vichy et de l'administration française dans la déportation des juifs de France sont évitées. Les rescapés qui, dès cette époque, veulent témoigner, se heurtent à une société qui est peu réceptive à l'évocation de leur souffrance.

  • Shoah : catastrophe en hébreux, vise à souligner la spécificité du génocide des Juifs perpétré par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale)

          b.   Le rôle des associations

  • Les résistants se rassemblent dans des associations différentes, au gré de leurs affinités politiques.

  • Les anciens combattants et prisonniers de guerre mettent surtout en avant leurs revendications matérielles.
  • Les requis du STO revendiquent durant de nombreuses années la qualité de « déportés du travail », ce qui leur sera définitivement refusé en 1979.
  • STO : Service du travail obligatoire, créé en 1943, qui fait obligation aux jeunes Français de travailler dans les entreprises allemandes)

    3.   Une mémoire sélective et conflictuelle

          a.   Des conflits accentués par la Guerre froide

p.18 doc.3 + question 3

  • Les débats sur l'amnistie des condamnations prononcées à la Libération provoquent de vives tensions politiques.

  • En 1950, le général de Gaulle reproche à la Vème République le maintien en détention du maréchal Pétain.

          b.   De l'amnistie à l'amnésie

  • La droite vote contre la gauche deux lois d'amnistie qui, en 1951 et en 1953, libèrent la plupart des personnes encore détenues depuis la guerre.

p. 33 doc.3

  • La polémique sur ces lois rebondit en 1953 à l'occasion du procès des 21 membres de la division SS « das Reich » jugés en France pour le massacre des 642 habitants d'Oradour-sur-Glane. Parmi les accusés, figuraient 12 « malgrés-nous » alsaciens qui ont été condamnés, mais aussitôt amnistiés.

Malgré-nous : nom donné aux 130 000 alsaciens-mosellans incorporés de force dans l'armée allemande

La IVème République a ainsi souvent choisi de taire les sujets qui fâchent, comme en 1956, lorsque la censure frappe le film Nuit et Brouillard d'Alain Resnais.

Séance 2 : Le réveil des mémoires (1958-1980)

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