La mémoire de la Seconde Guerre mondiale

La mémoire de la Seconde Guerre mondiale

Introduction:

"Mémoire" et "Histoire" sont deux perceptions du passé nettement différentes. La mémoire est un vécu en perpétuel évolution et elle est plurielle: elle émane de groupes sociaux politique, religieux et communautés diverses. Alors que l'histoire est une reconstruction savante du passé. Entre 1945 et aujourd'hui, les souvenirs contradictoires s'affrontent chez les historiens comme dans la société française dans la construction de la mémoire nationale: la France a-t-elle dans sa globalité résister ou collaborer? Quelle est la responsabilité de l'Etat de Vichy dans les crimes qui ont été commis?

L'évolution des rapports avec l'Allemagne dans le contexte de la construction européenne, de la Guerre froide, de la recherche historique ont joué un rôle fondamental dans les débats et donc dans la construction de la mémoire.

Problématique: Comment le contexte français détermine-t-il la réusrgence des mémoires de la guerre?

Plan:

I/ Le temps du "résistancialisme" (1945-1970)

A) Les vecteurs de la mémoire.

B) Le temps de l'union resistancialiste (1945-1947)

C) De l'éclatement des mémoires au triomphe de la mémoire gaulliste (1947-1969)

1- La rupture du consensus.

2- Les conflits de mémoires.

3-Résurgence de la mémoire vichyste.

4- 1958: le retour de de Gaulle.

D) Les oubliés de la mémoire.

II/ Résurgence de la guerre franco-française (depuis 1970)

A) La remise en cause de la vision officielle.

B) Emergence de la mémoire du génocide.

C) "Vichy, un passé qui ne passe pas".

Définition:

Résistancialisme: mythe selon lequel la France a majoritairement résistée, se nourrit de la mémoire gaulliste et de la mémoire communiste. La mémoire officielle refuse le principe d'une responsabilité collective de la France et de la République dans la mise en oeuvre d'une politique de collaboration avec l'ennemi.