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Les mérovingiens

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Par   •  18 Octobre 2021  •  Cours  •  1 684 Mots (7 Pages)  •  361 Vues

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                                                                 Histoire du droit (cours 2)

Clovis a été baptisé mais la date reste incertaine. Grégoire de tour suggère la date de 496 par donner une justification religieuse aux guerres qui ont suivi. Mais du nombreux historien envisage plutôt le début du VIème siècle.

Concile de Nicée. L’arianisme. L’objectif est de limiter l’expansion de l’arianisme pour les rois galo romain. Il est donc important de convertir Clovis au christianisme nicéen.

Clovis est qualifié et ses successeurs de princeps = souverain chrétien. A travers ce titre, il reconnait que son pouvoir vient de dieu. Princeps est attaché à auctoritas. Celui qui détient l’auctoritas augmente l’efficacité d’un acte juridique ou d’un droit. A Rome, l’auctoritas intervient dans la cadre d’un processus législatif. La qualification d’auguste est réservé à celui qui détient l’auctoritas. Clovis est appelé Auguste en 508 et les rois mérovingiens souligne qu’ils légifèrent en utilisant leur auctoritas. Le baptême est un étape pour Clovis et ses successeurs = début de la collaboration entre le pouvoir et l’église. Tous les rois sont chrétien après Clovis. L’église gagne un soutient dans son entreprise de conversion. Et l’église peut lutter contre l’arianisme. La religion chrétienne est un élément un unificateur. L’église fournit un nouveau cadre idéologique car la dimension guerrière ne suffit pas. Les rois merovingiens ne sont pas sacrés mais le baptême a une importance politique majeure.

Clovis convoque l’assemblée des évêques en 511 à Orléans pour discuter des règles de processus de désignation des évêques alors qu’en principe l’évêque est élu par le peuple et le clergé. Un équilibre se met en place entre un roi et les évêques qui veulent affirmer leur autonomie. L’église définit un mission assigner au roi = défendre l’église, soutenir l’évangélisation, défendre les faibles, rendre justice. Et au début du VIIème siècle un texte unique utilise une notion, la notion de ministère. Ce texte parle du roi comme un ministre de dieu = serviteur de dieu, au service du peuple chrétien. Au VIIème siècle, les clerc utilisent l’image (vétéro-testamentaire = ancien testament) du modèle du roi David et roi Salomon est présenté au roi merovingien pour lui rappeler qu’il doit être humble.

Section 2 – Contenu et exercice du pouvoir.

  1. Les prérogatives des rois Francs.

Notion d’imperium = roi Childebert (un des 4 fils de Clovis) utilise la notion d’imperium pour affermir son pouvoir.

Mundium et bannum = mot germanique qui se rapportent à deux fonctions complémentaires = la protection et le commandement. Deux notions qui signifient que le rapport au pouvoir est conçu dans la force, l’obéissance, le respect jusqu’au point de vie et de mort.

Mundium = le mund est un pouvoir que possède chaque chef de famille, un pouvoir exercer par le plus fort à l’égard des plus faibles. C’est une puissance protectrice. Le mund c’est aussi le pouvoir conférer à l’époux sur son épouse, du père sur ses enfants, du maitre sur son esclave, du roi sur ses sujets. Le mund que possède le roi est une puissance surnaturelle venu des dieux, transmise par le sang et qui est soutenu et légitimé par les victoires. Si les rois enchainent les défaites, les mauvaises récoltes, il perd le mund car il a perdu ce lien avec les dieux. Le pouvoir de rendre justice découle de ce pouvoir de protection.

Le bannum = pouvoir de ban. C’est le pouvoir de commandement = pouvoir proche de l’imperium. C’est un commandement absolu placer entre les mains du roi. Le roi peut convoquer l’armée, lever l’impôt, contraindre et donner la mort s’il le faut. Le mot bannum à donner le mot de bannissement. Si celui qui est condamner refuse la sanction, il se met en dehors du ban du roi et peut être mis à mort. Cela a donner le mot banlieue , sur tel territoire c’est le ban du roi qui s’exerce.

  1. La personnalisation du pouvoir

Le pouvoir est un attribut personnel.

Tradition du comitatus = groupe de guerriers auxquels est lié le roi par des liens personnels. Ces liens de fidélité se nouent par le lien de serment. Lien de pouvoir qui n’a pas de fondement institutionnel. Le moine Marculf a compiler des formulaires types qui sont destinés à aider les scribes dans les chancelleries. IL y a aussi 2 types de serment de fidélité :    

Le leudesamium = serment de fidélité général, prêté au roi ou à son représentant, par les guerriers ainsi que par tous les hommes libres = le guerrier devient un leud.

La recommandation = serment plus exigent que l’autre qui est accompagné d’un rite de soumission par les mains. Il place ses mains dans les mains de celui à qui il prête serment. Serment prêté par les antrustions = racine anglaise « trust » = fidèles parmi les fidèles, gardes rapprochés. La reine Mérovingienne a ses antrustions.  On comprend qu’a travers ce serment il ne s’agit pas d’obéir à un état mais à un rois en tant qu’homme. Cette fidélité est aléatoire, le roi doit s’assurer de la fidélités de ces gens. Il doit multiplier les dons pour conserver la fidélité. Le pouvoir du roi se mesure à sa générosité. Ce lien disparait quand le roi décède. Chaque nouveau roi doit recueillir le serment de fidélité de nouveau fidèle.  

  1. La succession royale
  1. Hérédité et élection

En 481, lorsque Clovis prend le pouvoir, il est un roi parmi les autres. Pour assurer son pouvoir, il a éliminer les autres roi francs pour unifier son pouvoir et est ensuite élu par les grands du royaume. Les descendants de Clovis sont à leurs tour éluent par les grands. Un rituel apparaît au VIème siècle qui prend la forme de l’élévation sur le pavois (chef qui est élevé par les guerriers sur leurs boucliers). C’est un élévation vers le divin. Chaque nouveau roi élu par les guerriers ne peut être choisis qu’au sein de la dynastie de Clovis.

  1. La compétition entre héritiers

Au décès du roi, le royaume doit être partagé entre les hérités = patrimonialisation du pouvoir. Les coutumes germaniques connaissent une pluralité d’héritiers. Les successions entre collatéraux (frères, cousins, neveux,) vont aux plus âgés. Clovis a hérité de son père. Mais Clovis tue tous les membres de sa famille pour que aucun ne prenne la place de ses fils. Il écarte l’application de la tamestrie. Clovis décède en 511 et la partage du royaume est organisé entre ses 4 fils et la tradition se perpétue. A chaque génération, il y a des guerres de succession (élimination physique) entre les hérités pour récupérer les parts d’héritage pour réunifier le royaume. Cette violence n’est pas spécifique aux merovingiens puisqu’il y a eu des évènements similaires dans l’empire romain.

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