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Albert Camus L'Etranger

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me voir », ligne 10 « il m’a montré », ligne 13 « l’a vu », ligne 17 « j’ai remarqué », ligne 23 « en souriant », et pour finir ligne 29 « il m’a montré ». Cela nous démontre bien que Meursault joue un rôle de spectateur qu’il se croit au spectacle et qu’il ne réalise pas qu’il est en attente de son jugement il préfère regarder tout autour de lui avec minutie en commence par ligne 1 « tout ce monde », puis se concentrer ligne deux sur le prétoire, puis ligne 10 regardé le groupe de journalistes, puis décrire physiquement l’ami journaliste du gendarme.

Meursault ne comprend pas pourquoi tant de monde pourquoi tout le monde à l’air détendu il est en incompréhension totale. Meursault va nous faire part de son appréhension par un malaise qui commence dès son entré dans la salle d’audience par le champ lexical de la foule et donc par le vocabulaire du malaise, ligne 1 « étourdi », ligne 2 « salle close » ligne 4 « je ne m’étais pas rendu compte » ligne « toute cette agitation ». Meursault est totalement perdu il a besoin d’être guidé le gendarme ligne 9 lui montrera le groupe de journaux qui sont la cause de toute cette agitation, Meursault tellement déboussolé ne comprendra pas que le gendarme crée une métonymie en parlant de personnes et non pas de papier, d’articles c’est pour cela qu’avec sa question ligne 12 « Qui ? », il finira par se sentir de trop dans cette salle ligne 21 « bizarre impression que j’avais d’être de trop un peu comme un intrus » et fini par ne plus savoir quoi faire ni quoi dire ligne 37 38 « Là encore j’ai failli le remercier. Mais j’ai pensé que ce serait ridicule ».

En effet Meursault est mal à l’aise dans cette salle d’audience, mais il fait preuve de lucidité a quelques moments lignes 6 et 7 « il m’a fallu un effort pour comprendre que j’était la cause de toute cette agitation » mais même après cette légère prise de conscience il reste sur la description de toutes ces personnes en passant par humour et par l’animalisation ligne 30,31 « un petit bonhomme qui ressemblait à une belette engraissée » une animalisation est présente, car il compare le journaliste à une belette engraissé par l’argent qu’il s’est fait sur le dos de Meursault, donc il arrive à dédramatisé la situation grâce a de l’humour. Et à la ligne 37 « Mais j’ai pensé que ce serait ridicule » une nouvelle fois fait preuve de lucidité.

Albert Camus a réussi à faire de ce texte qui n’est pas forcément drôle un texte plutôt sympathique à lire et qui a certains moments nous fait sourire. Cela commence ligne 12 « il connaissait l’un des journalistes qui l’a vu à ce moment et qui s’est dirigé vers nous. » et surtout ligne 16 et 17 « il a serré la main du gendarme avec beaucoup de chaleur. » ce qui peut nous faire penser que ces deux personnages sont de connivence c'est-à-dire que le journaliste a dû glisser un petit billet dans la poche du gendarme pour pouvoir être présent au procès de cette affaire qui a été gonflée depuis le début.

Camus a inséré le registre satirique au texte par le fait que les jurés qui sont quand même maîtres de ce lieu n’ont aucun respect pour cette salle qui est assez solennelle ils agitent tous, parle fort entre eux, tout cela crée une antithèse on se croirait à un spectacle donc à quelque chose de festif où on a plaisir d’y aller alors que non nous sommes dans un endroit pour régler une affaire qui dure depuis un moment ou la vie de quelqu’un est en jeux. Cela peut être justifié par les lignes suivantes : ligne 17 à 20 « J’ai remarqué à ce moment qui tout le monde se rencontrait, s’interpellait et conversait, comme dans un club où l’on est heureux de se retrouver entre gens du même monde. »

Pour finir cet extrait à un aspect très clair celui de faire le blâme des journalistes. Cela commence ligne 25 « Vous savez, nous avons monté un peu votre affaire. L’été c’est la saison creuse pour les journaux. Et il n’y avait que votre histoire et celle du parricide qui vaillent quelque chose. » Car cela nous dénonce beaucoup de choses sur la personnalité des journalistes le fait qu’il soit cupide ils sont prêts à mentir pour gagner encore et encore de l’argent, pour faire vendre ils sont prêts à mettre en jeux une vie pour « s’engraisser » encore plus. Meursault est en attente de son jugement et un journaliste vient le voir en lui avouant qu’ils ont dû augmenter les faits pour qu’ils puissent gagner plus et Meursault reste calme, ne réagit pas. Un aspect très peu flatteur des journalistes est mis en avant ligne 22 à 25 « Pourtant, le journaliste s’est adressé à moi en souriant. Il m’a dit qu’il espérait que tout irait bien pour moi. Je l’ai remercié. » Cela montre que le journaliste est hypocrite, car il lui dit qu’il espère que tout ce passera bien, mais il sait d’avance que non, car il a tellement grossi l’affaire que Meursault ne s’en sortira pas. Les journalistes manquent totalement de tact envers Meursault ligne 33 à 36 « Il n’est

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