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Commentaire Composé (Non Developper) Britannicus Acte 2 Scene 2

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tonnerre)

• excité (vers 4), " ravi "(vers 14),"occupé"(vers 24)

Absence du contrôle de soi :

• vers 15 mutisme

• opposition entre la volonté de Néron (" j'ai voulu ") et la réaction du corps :" " ma voix s'est perdue "

• impossibilité d'échapper au souvenir (vers 19)

• 2 vers de conclusion : insomnie où rime à l'hémistiche + à la rime les détache pour mettre en relief l'obsession de Néron

• impossibilité d'aller la voir : vers 17-18

• impossibilité de déterminer les raisons de son ravissement (vers 10" Je ne sais ")

Il s'agit d'un ravissement qui témoigne de l'excès.

B. L'excès

• rectification hyperbolique : "J'idolâtre Junie" : allitération en J et assonance en i : plaisir de la sonorité du nom de l'aimée ?

• "pour toute ma vie/opposé à "moment": antithèse qui révèle la soudaineté de l'amour

• "trop présente": insistance sur l'obsession.

Amour qui par son excès même et par ce qu'on sait de Néron inquiète.

III. Un tyran en puissance ?

A. Une scène de terreur

• situation : Junie enlevée en pleine nuit par des officiers et ignorant la raison

• insistance sur les yeux de Junie qui implore le ciel (vers 6) : goût pour l'innocente victime + triste (XVIIe) = malheureux

• vocabulaire de la violence mis en relief par le contraste douceur/ victime : arracher vers 9 (enjambement), flambeaux, cris, farouche aspect, fiers ravisseurs.

B. La perversion

• voyeurisme de Néron qui se nourrit de cette vision pour fantasmer toute la nuit ensuite

• amour d'une image seulement : Junie = une idole = l'incarnation de l'innocence, d'où champ lexical du regard : son image le poursuit + "j'idolâtre" : aime en Junie non pas la personne (pas d'échange) mais ce qu'elle représente.

• un sadique en puissance : dans la peinture du souvenir, se plaît à insister sur l'opposition violence/douceur à plusieurs reprises + propension à jouir de la souffrance infligée à autrui + dans sa rêverie : réitère la scène, mais cette fois c'est lui qui est en action et qui inflige la souffrance, et qui l'aime : vers 21 + menace mais sadisme réversible en masochisme :" trop tard, je lui demandais grâce

• " scène imaginée où de toute façon elle est celle qui se refuse puisqu'il essaie de la convaincre : même dans la rêverie, ne rêve pas à l'accomplissement de l'amour mais simplement au désir : confirme que Junie = une idole, et lui un pervers.

CONCLUSION

Tirade sous le signe du double : amour doublé de perversion, passivité et violence, clair-obscur, amour qui introduit une scission en Néron : ne se commande plus, il en devient inquiétant. Il est surprenant pour le spectateur que les premières paroles de Néron soient des paroles d'amour alors qu'il nous a été présenté dans l'acte I comme un monstre. Mais au sein même de ce discours amoureux s'exprime sa cruauté : amour et violence sont toujours chez Racine intimement liés.

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