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Composition sur Athènes

Commentaire de texte : Composition sur Athènes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  4 Mai 2016  •  Commentaire de texte  •  930 Mots (4 Pages)  •  828 Vues

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Sujet : Athènes et Rome à l’époque antique, une même conception de la citoyenneté ?

La citoyenneté, situation dans laquelle un citoyen dispose de droits et de devoirs au sein d’un Etat, apparaît au temps de la démocratie athénienne (Ve-IVe siècle avant J.-C) où les Athéniens instaurent un régime politique qui établit une participation égale aux citoyens à la vie de la cité mais qui néanmoins connaît des restrictions. Cette notion va être reprise plus tard sous l’Empire romain (1er-IIIe siècle après J.-C) où elle s’élargit énormément. Le concept de la citoyenneté va donc varier en raison de deux époques différentes et de deux espaces politiques différentes, une cité-Etat et un empire. En quoi la citoyenneté athénienne présente une conception fermée et que la citoyenneté romaine est progressivement ouverte?

I. Conditions différentes de la citoyenneté à Athènes et à Rome

A Athènes, la notion de la citoyenneté est négative. Durant l’Antiquité, on ne devient citoyen que si on est un homme majeur (avoir au moins de 18 ans) et inscrit sur le registre du dème, qu’on a effectué l’éphébie pendant deux années (service militaire pour les futurs citoyens âgés de 16 à 18 ans) et si on est né de père citoyen et de grand-père maternel citoyen. A Rome, tous ceux qui sont prêts à servir l’empereur peuvent devenir citoyens, et tout étranger peut être citoyen. La citoyenneté romaine est ouverte et porte vers une universalité. Elle s’oppose à celle d’Athènes qui n’est pas attachée à un territoire étroit comme l’empire mais une cité.

Le citoyen athénien a une dimension politique qui se définit par l’exercice de ses droits politiques, la participation à la vie des institutions de la cité, l’Ecclésia, la Boulè, l’Héliée et les Magistrats. Seulement 40 000 citoyens athéniens peuvent participer à la vie démocratique sur environ 400 000 habitants de la cité. A Rome, l’extension de la citoyenneté par l’édit de Caracalla (212) à tous les hommes libres de l’empire porte à 1 million de citoyens, dont 300 000 à Rome (soit un petit tiers de la population). Exercer des fonctions politiques dépendra des ressources économiques qui donnent accès au cursus honorum. Deux visions opposées de la citoyenneté sont représentées : une citoyenneté athénienne restrictive et politique et une citoyenneté romaine ouverte et économique.

II. Les droits et les devoirs d’un citoyen athénien et d’un citoyen romain

Sur le domaine économique, le citoyen athénien et le citoyen romain ont accès à la propriété foncière. Le citoyen athénien est protégé la loi et ne peut pas être torturé tout comme le citoyen romain qui possède le droit de justice devant les magistrats et peut faire appel au jugement de l’empereur. Le citoyen romain a le droit d’être élu et d’exprimer son opinion lors des spectacles.

Sur le plan politique, ils doivent tous se consacrer à la vie politique en participant à la vie des institutions de la cité d’Athènes d’un côté ou en participant à l’élection des magistrats à Rome de l’autre. Les citoyens athénien et romain doivent tous exercer la défense militaire: à Athènes, les citoyens sont soit cavaliers (riches), soit rameurs sur les navires de guerre (pauvres). Ils sont obligés de défendre la cité. Le citoyen romain lui, doit financer l’armée ou en combattant dans les légions, le corps de base de l’armée romaine. Dans le domaine religieux, le citoyen romain doit participer au culte impérial en échange de l’octroi de la citoyenneté alors que le citoyen athénien

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